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PETITE LECON AUDAX POUR DESCENDEURS 05

La meilleure façon de descendre … c’est encore la nôtre …

le Lundi 21 Juillet 2005

On montre toujours des côtes qui montent « comme cela », c'est-à-dire à plus de 10%. Le cyclo est y alors grimaçant. Ce reportage va montrer … comment fut descendue … une pente avec du 14%.

01) C’était dans le voyage Audax Tournai en Haute-Loire. Les 12 cyclos étaient arrivés sans encombre, depuis le Puy en Velay (630m), au col de Peyra Taillade (1190m), via la D48.



02) Au-delà du col, le groupe sait qu’il faudra redescendre jusqu’à 550m, à Prades, dans les gorges de l’Allier. On retient donc son souffle avec le grand plongeon.

03) Moustache, qui a testé la descente, revient catastrophé : « Ce sera un vrai calvaire. La pente est abrupte : préparez-vous à descendre sur 6,4km avec une pente moyenne de 10% .»



04) Dans la traversée de Saint-Bérain, le panneau est on ne peut plus explicite : 14% dans la ligne droite.

      Quand faut y aller, nous on y va…

05) Capitaine de route avisé, Guy prend les devants et montre comment prendre le virage qui sort de l’agglomération : « D’abord largement à gauche puis couper la courbe pour prendre la corde… »



06) La leçon est parfaitement appliquée par Jackie qui en profite pour servir de poisson-pilote à Paula.

07) Laquelle Paula suit la bonne trace. Sauf qu’elle néglige de se lever de la selle pour la relance.



08) Arrivent ensuite des experts comme Bernard qui descend à tombeau ouvert, puis comme Willy qui n’est pas venu pour user ses patins de freins.
Le tandem, qui prend facilement de la vitesse, manœuvre finement, en jouant des freins à disque, pour ne pas louper son virage.

09) Avec Nadine les choses se corsent. Occupée qu’elle est à contempler le paysage, elle frise la correctionnelle.
Le temps de déchausser et elle évite la déportation.



10) Arrive Paul qui n’a pas l’intention de sacrifier, dans une sotte descente, ses ambitions d’atteindre de plus hauts sommets.
Tout l’art est de se pencher du bon côté.

11) Peine perdue avec Mathilde, qui se justifie : « Je n’en peux rien si j’ai peur de descendre ! »

Une descente à pieds, ça use, ça use … les nerfs de ceux qui vont l’attendre !


      Haute voltige dans un décor volcanique.


12) Elle ne devait pas en dire plus pour que Moustache rapplique. Et joue le fanfaron.
Voyez comment il escamote le virage.

13) Mais lui-même est vite dépassé par l’exercice de style qui suit.
Remarquez le jeu de jambes et le mouvement du bassin…
Avec le regard qui anticipe.



14) Un vrai modèle. Avec figure complète pour se relever et entamer déjà le prochain virage.
Vous avez déjà vu cela ?

15) Tout cela pour arriver, vaille que vaille, sur le pont de l’Allier bordé, à cet endroit, par des « orgues basaltiques », des rochers volcaniques à forme évocatrice. Musique.



16) Puis pour se retrouver sur une terrasse à Prades. C’est l’heure des commentaires : « Et si on avait dû monter … la descente ? »

17) Poser la question c’est donner à Marcellino, qui mouline comme Amstrong mais sur un tout petit plateau, l’envie de tenter l’aventure : « Voyez comme je tourne bien les jambes ! »




N’empêche que la côte de Saint-Bérain est à placer parmi les épouvantails. De Haute-Loire, et même de France.


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