Fondé et toujours animé par Jean Claude Loire, redevenu président de la Ligue Nord-Pas de Calais après avoir œuvré comme vice-président de la FFCT, l’Union des Cyclotouristes du Littoral Nord est un club de référence à Dunkerque. On y respecte l’éthique fédérale en démontrant la variété des richesses du cyclotourisme.
Parmi celles-ci les grands raids, accessibles à tous et culturels. Après « la Méridienne » ‘Dunkerque-Perpignan, l’idée est venue de célébrer le 60e anniversaire de la libération de Dunkerque (9 mai 1945) par des troupes tchécoslovaques … en roulant de Dunkerque à Prague. Projet mûri par Jean Claude Loire et Stephane Collewet que l’on retrouve, pas malheureux, à Tournai.

02) Au matin du lundi 1 août, les Dunkerquois ont depuis longtemps réveillé la jeunesse qui sommeille encore à l’Auberge de Tournai.
Le périple prévoit en effet de loger en Auberge de Jeunesse à : Tournai, Namur, St Vith, Bodenbach (D), Franckfurt, Bayreuth, Karlo Vicari (Tch) et Prague.

03) Les cyclos plus aguerris sont prêts depuis longtemps pour le départ prévu à 8h30.
Le découpage des étapes est raisonnable : 130 km en moyenne prévoyant des haltes touristiques et une allure de vacanciers solidaires.

04) Curieux de tout, nos amis Dunkerquois ont remarqué qu’ils avaient logé à proximité du Musée des Beaux Arts.
L’occasion est belle de préciser que ce musée a été construit selon les plans de l’architecte Horta, originaire de Tournai, l’un des grands maîtres de l’Art Nouveau qui fit florès au début du XXe.

05) Puis pose, avant de partir, en pleine rue Saint-Martin quitte à contraindre quelques automobilistes à l’attente.
L’endroit est évidemment bien choisi si l’on remarque, dans l’alignement, le Beffroi et les Cinq clochers de la Cathédrale, fiertés de Tournai.

06) On a recommencé la photo car la troupe n’était pas tout à fait au complet.
C’est la règle d’un voyage organisé. A chacun de respecter les horaires, mais à l’organisateur de tout vérifier. Il en ira de même sur la route.

07) André Delepierre est le guide désigné. Il se retrouvera très souvent devant car il connaît les routes.
L’idée du parcours est de commencer en douceur avec des étapes qui suivent les voies d’eau. Ensuite on verra du relief.

08) Et la troupe lui fait confiance. Déjà ici pour la traversée de Tournai en remontant l’Escaut.
Bien entendu chacun dispose du parcours. Et les plus expérimentés savent comment encadrer le groupe.

09) Aux Bastions c’est déjà la sortie de ville pour entrer dans le hameau d’Allain.
Les cyclos roulent assez léger car une camionnette transporte les bagages d’étape en étape.

10) Derrière on baguenaude… La distance à parcourir n’est pas effrayante.
Pour la restauration en cours de route il est prévu d’aviser selon les circonstances. Au départ de Tournai l’Auberge avait préparé un casse-croûte pour midi.

11) Tout derrière, la jeunesse attend son heure.
Parmi les 14 cyclos on compte 5 jeunes de 15-20 ans. L’avenir du club parmi des vieux baroudeurs au palmarès exemplaire.

12) Puis c’est la traversée de Vaulx sous la houlette des capitaines de route qui partent en avant pour reconnaître le bon chemin.
Ici on commence à réagir selon les circonstances. Selon les forces vives du moment.

13) Et le groupe suit…
Dans la bande des 14 on trouve aussi 3 féminines. Un véritable échantillon représentatif de l’ensemble de l’UCLN Dunkerque qui les dimanche ordinaires se retrouve plus souvent en club que dans les brevets.

14) Un petit coup de projecteur sur Marrion…
Fille de Stéphane Collewet, Marrion a de qui tenir. A son tour de se lancer dans les grands périples touristiques.

15) L’entrée à Antoing se fait par la route des cimenteries. On est ici, avec la poussière du temps sec, dans le Pays Blanc des extractions de pierre pour le gravillon ou le ciment.
Le paysage industriel, banal pour un cyclo du Tournaisis, ne manque pas de frapper le visiteur.

16) On leur a dit qu’ils devaient apprendre à rouler ? Pour l’instant les jeunes rongent leur frein…
L’allure groupée n’exclut pas quelques parties de manivelles quand le terrain s’y prête.

17) Tiens, pour traverser Antoing, il faut avaler la première côtelette du jour. Explosion de muscles.
Il convient que la jeunesse se dépense, même si l’âge mûr rit déjà sous cape en attendant la suite.

18) André Delepierre, en bon guide, laisse faire le mouvement tout en limitant les écarts.
Le souci majeur est en effet d’amener la troupe à bon port, tout en laissant le maximum de liberté.

19) Les moins impatients adoptent une toute autre tactique : ils se font remorquer par Jean Claude, le plus célèbre « remorqueur » de Dunkerque.
L’ambiance d’un club ne dépend jamais d’un seul homme (ou femme). Mais l’orientation générale doit beaucoup aux leaders naturels.

20) Notre escorte photographique arrive déjà à son terme avec les retrouvailles des rives de l’Escaut.
La route vers Prague est encore longue. Avec des beautés inattendues. Il fallait donc que le Tournaisis laisse aussi un bon souvenir.

21) Les jeunes sont, bien entendu, rentrés dans le rang. Ils attendent déjà la prochaine bonne occasion.
Tout l’art d’une bonne organisation c’est de proposer, outre l’assistance matérielle, un heureux choix de parcours avec beauté, tranquillité et facilité.

22) En serre file, on reconnaît Yves Papot auteur de quelques Diagonales de France.
La réussite de l’expédition UCLN Dunkerque s’explique par l’heureux mélange des genres.

23) Cette photo finale retrouve les deux hommes de l’ouverture. Jean Claude Loire, le promoteur, et Stéphane Collewet, l’organisateur, se font un plaisir de vérifier que tout se passe bien.
Pour le retour, les cyclos reviendront par les bus EuroLines tandis que les vélos seront acheminés par camionnettes.

Une photo couverture du Bulletin Cyclo-Ligue 59/62 de Décembre nous montre que toute l'équipe est bien arrivée à Praha, Prague.

L'étape tournaisienne a porté chance et donné de l'ambiance au voyage.