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A GRENOBLE LE BREVET RANDONNEUR DES ALPES 05

Le B.R.A., le monument d’antan

le Dimanche 26 Juin 2005

Même modernisé avec une version (B.A.C.) en deux jours, le Brevet Randonneurs des Alpes des CycloTouristes de Grenoble n’a plus les faveurs de la foule. Trop grandiose ?

Dans les années 80 il fallut limiter à 5000 le nombre des participants. A l’époque le parcours de 250km et 4000m d’élévation, via la Croix de Fer, le Télégraphe et le Galibier/Lautaret nous attirait. C’est là qu’on découvrit les grands cols ( !). Sur un Brevet Cyclo-Montagnard et non pas sur une seule montée.
Organisé les années impaires, ce brevet tournait cette année dans le sens Lautaret/Galibier pour revenir par le Mollard et la Croix de Fer. Les photos de ce reportage sont toutes du Diagonaliste Grenoblois, Jean Philippe, notre envoyé « spécial ».



01) Les Cyclotouristes Grenoblois continuent d’organiser, avec efficacité, au départ de Grenoble. L’avantage de la tradition se trouve contrarié par la longueur de l’étape (250km) devenue hors norme.

02) Parmi ceux qui voulaient décrocher leur « B.A.C. » (Il n’est jamais trop tard), Jean Philippe retrouve une équipe de Diagonalistes de Douai. On les connaît : Robert Le Grand, Jacques et Bertrand Reignier et Victor Sion. En leur compagnie pas moyen de s’ennuyer.



03) Plus sérieux ces candidats sont déjà en tenue pour le départ après inscription. La première étape doit les mener à Villars d’Arêne, c'est-à-dire, après La Grave, à 8km du Lautaret.

04) Il n’y a pas moyen de se tromper de parcours. D’ailleurs, à partir de Bourg d’Oisans dans le sens Croix de Fer-Galibier, la Marmotte cyclosportive a repris la même boucle.



05) Le temps sera excellent, hormis quelques gouttes de pluie au départ du B.A.C. Si le mauvais temps est partout détestable, en haute montagne il peut être catastrophique. Voyez notre reportage sur le BRA de 1981.

      Le grand pèlerin part de bon matin.

06) Et c’est parti, de bon matin, pour le B.R.A.. Il fait encore nuit mais nous voilà en compagnie des Savoyards aux couleurs porte du soleil.



07) Jean Philippe se met dans la roue du « Munisport » de sa ville. Comprendre Sport Municipal.

08) Le premier ravitaillement, encore dans la fraîcheur matinale compte tenu des thermos, se fait à Chambon. Au-delà de Bourg d’Oisans, mais pas loin de Villars d’Arène où dorment ( ?) ceux du B.A.C.



09) Voilà l’ambiance petit déjeuner des « bacheliers ». Ceux de Douai sont déjà partis ? Jean Philippe ne va pas traîner.

10) Le jour se lève. Et la montagne se dresse. Vue sur le glacier de la Meije qui accompagne les valeureux grimpeurs. Le Lautaret culmine à 2045m. Puis c’est le Galibier (2642).



11) Avant le virage du Lautaret la route est encore contre-jour. Lumière insolite.

12) Voilà le grandiose B.R.A. Sans vergogne, les cyclos emprunte sa majesté.


      Grands randonneurs dans un décor grandiose.


13) Ceux là semblent déjà à la peine ? Comme Jean Philippe, vous avez reconnu leur maillot.

14) Sans vergogne (lui aussi), il les double. Mais c’est pour mieux les photographier. De face, en effet.



15) Séance de réconciliation et accolades qui valent bien un arrêt.

16) Puisqu’on est entre diagonalistes, Jean Philippe fera aussi, plus loin, connaissance avec Joel Combeau de Chateauroux.



17) Et de Philippe Gargouil qui figure au palmarès des 9 Diagonales.

18) Une impression de groupe ? En fait chacun roule à son allure. C’est le Galibier (2642m), le plus haut col routier français après Agnel, l’Iseran et la Bonette. Pour rappel le Mont Ventoux culmine à 1909m.


      En cours de route.


19) Le monument Desgranges, 1 km avant le sommet, donne le prétexte d’un autre poste de ravitaillement. Au col l’espace est réduit et très exposé au vent.

20) Le pointage à cet endroit, anoblit la carte de route.



21) Puis il faut puiser dans le courage pour reprendre la route jusqu’au sommet. Inutile de préciser qu’à cette altitude on a dépassé la végétation même sur le versant adret ensoleillé (opposé à l’ubac).

22) Au-delà du Galibier et après la descente sur Valloire, c’est le Télégraphe (1570m) à peine perceptible. Les cyclos de Seyssinet, proche de Grenoble, s’y regroupent.



23) A force de plonger on se retrouve dans la vallée de la Maurienne. Ici impossible d’échapper aux grands axes de communication, routiers et ferroviaires. Heureusement, c'est dimanche.

24) Avant de remonter la pente, ravitaillement préalable à Villard Gondran.



25) Il est plus de midi, les voitures d’escorte ont rattrapé les cyclos qui n’auraient pas voulu manquer le pique-nique familial.

      Les derniers très grands moments.

26) La route directe vers la Croix de Fer n’est plus possible. La route est déviée vers le col du Mollard. D’où le contrôle à Albiez Montrond.



27) Un col à 1638m, ce n’est (presque) rien, semble certifier notre envoyé spécial Jean Philippe battu.

28) C’est vrai que, plus loin, les Aiguilles d’Arves sont inaccessibles. Mais tellement grandioses.



29) La route réserve la surprise d’un tunnel. Eclairé celui-là, contrairement à ceux du matin.

30) C’est alors le moment de mobiliser son énergie pour la dernière (ou presque) secousse de la journée. En route vers la Croix de Fer (2067m).



31) On n’y arrive pas sans coup férir. Mais on y est, avec le concours du Conseil Général de l’Isère.

32) Méditation ? Mélancolie ? L’envie de chanter que la montagne est belle ?



33) Et puis retour à la réalité. C'est-à-dire Grenoble. A la nuit tombante. Car, avec ses photos et ses rencontres, Jean Philippe a bien « baguenaudé ».



Le BRA n’est plus aussi couru ? Il est toujours aussi grandiose. En fait, avec la Randonnée des Cols Pyrénéens, c’est le brevet de référence pour qui prétend connaître la (haute) montagne.


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