Si le Nord culmine à 266m du côté de Anor (près de la frontière belge), le lac s’est formé, derrière un barrage, à 183m, entre Willies et Eppe Sauvage, sur le cours de la Helpe. L’espace environnemental est très boisé et relativement peu peuplé. Sauf quand 1300 cyclos s’y retrouvent.

La beauté et la quiétude du lieu valent l’effort de pédaler jusque là pour qui vient de la côte ouest ou de l’agglomération lilloise et des plaines centrales. Mais c’est aussi la fête du vélo pour les clubs locaux comme Maroilles ou Fourmies.

32) Vous vous souvenez du violoniste des Mauvaises Langues qui voulait rouler aussi vite que Sabine de Fourmies ?

Eh bien il a explosé !


Largué, Nicolas, mais courageux car il va gagner l’arrivée.

33) Les cyclos belges ne sont pas les plus nombreux, mais ils ont peut-être les plus beaux maillots. Exempts de toute publicité, sauf celle des Audax Tournai. Philippe et Jérôme, du côté de Petit Fayt.

34) On se perd en pleine campagne puis on se retrouve dans une côte. Voici trois cyclos, au-de là d’Etroeung.

35) Un groupe s’est reformé autour des cyclos de Boescheppe.

36) Celui de la Roue Libre de Steenwerck (en rouge), comme ses voisins d'Armentières, est condamné au pignon fixe : la grande couronne.

37) Mais les tourments vont connaître un peu de répit avec le ravitaillement de Féron.

38) Vélos posés, les cyclos s’avancent…

39) … vers la table de ravitaillement installée en pleine nature.

40) Ceux de Maroilles sont là comme chez eux avec des bénévoles qui sont de chez eux.
On peut s’attarder sur les maillots de Maroilles. Ils promotionnent tout ce qui bouge chez eux … et alentours.

41) « Pas le moindre pépin à signaler », nous disait-on … Sauf cette crevaison pour les maillots Bertin, de Saint Laurent Blangy.

42) Réparation de fortune pour les Arrageois, tandis que se poursuit le défilé des cyclos tendus vers l’arrivée.

43) Du côté d’Eppe Sauvage, on retrouve le parcours de Mons-Chimay-Mons. Mais aussi son relief tourmenté.

44) Des paysages qui valent le détour, c’est certain.

45) L’envie de crier « Thalassa » ? C’est bien le lac du Val Joly qu’on aperçoit pour la première fois. Mais on demande surtout : « C’est bientôt l’arrivée ? »
Réponse : « Oui, mais … »

46) La route continue à monter. Même qu’elle se pare d’une extraordinaire végétation…
Une végétation qu’on retrouve, dit-on, sur les hauteurs de la Cordillère des Andes !

47) Vous avez raison de répliquer qu’on dirait plutôt une route … des immensités canadiennes.

48) « It’s a long way… » La route est longue quand on est au 175e km d’un parcours qui en compte 177.

49) Et les cyclos finissent par arriver au port.

50) Même que les plus hardis navigateurs ont déjà revêtu le Tee-Shirt compris dans le montant de l’inscription.

51) Rêverie d’un cyclo qui se demande comment faire le tour du lac.

52) Descente de machine pour profiter des installations d’arrivée que l’on trouve étriquées.

53) De Manosque, ils sont venus à deux sur la randonnée. Mais ils ne seront pas trop de quatre pour refaire la fuite.

54) De Taintignies (B), le couple, qui roule en touriste, avait pris la précaution de commander, lors de la pré-inscription, le plateau-repas. Du bon temps.

55) Image typique du cyclo qui a mis dans le coup la famille venu le rejoindre (et le rechercher) sur la base de loisirs. Du beau temps.

56) Et le maillot de Championne du Monde qui trône dans les installations d’arrivée. C’est celui, en poursuite, de Juliette Vandekerkove, alors affiliée au club de Fourmies.

57) Pas loin de là, sur l’aire d’arrivée, Jacques Steenkiste, organisateur au nom de l’Ufolep-Nord cyclo qu’il préside, répond aux questions de la presse régionale.

58) Regroupement des cyclos belges de Warneton … qui attendent (avec impatience ?) l’arrivée des dames chargées de les récupérer.

59) Le président Steenkiste les rassure :« S’il le faut, vous rentrerez à Warneton par une route plus courte. Et toujours descendante ! »

60) C’est l’occasion de fournir « le parcours de Lille-Val Joly » que de très nombreux internautes ont recherché sur le site. Il ne sera pas très différent l’an prochain, même si Jacques Steenkiste a décidé de passer la main.

61) On peut donc continuer à rêver d’atteindre le Lac du Val Joly en pédalant.