Le parcours du 85 km, qui coupe avant le Mont Enclus visé par ceux du 130 km, va nous faire passer par Kanegem. Le pays du regretté Brik Schotte, réputé être « le dernier des Flandriens », c'est-à-dire le modèle.

Son village natal lui a construit (de son vivant) un monument original, parmi les plus beaux que l’on connaisse pour les champions cyclistes. (30)

31) Voilà que, près de l’église de Kanegem, on rejoint Brik Schotte, remarquable par le courage et la tenacité d’un champion, aussi honnête que loyal, qui fut champion du monde en 1948 et 1950.

32) On a beau jeu de passer à ses côtés, lui sur la route pavée, en restant sur le macadam.

33) Et les cyclos du Week-End fédéral applaudissent un champion qui fut aussi un grand directeur sportif avec l’équipe Flandria.

34) Je ne résiste pas à la tentation d’une photo, faute de pouvoir solliciter un autographe. Par chance, le photographe d’occasion ne loupe qu’à moitié son cliché !

35) Kanegem est aussi le lieu du deuxième contrôle.

36) De nouveau dans un bar. D’où cette photo de cyclos attablés … en cours de route.

37) On reprend la route, toujours dans la campagne, avec de nombreux virages.

38) Voilà les attablés de toute à l’heure. Maintenant, c’est … toute allure.

39) Tout l’art c’est de bien prendre les virages. Et merci pour les salutations.

40) Le cyclo va remarquer que Poeke s’est fait une spécialité avec l’élevage des chevaux de trait.

41) Ces bons canassons mènent une vie tranquille tandis que galopent les cyclos.

42) Le maillot de l’Eendracht, l’Union, vaut le coup. A coté de la pub pour les sponsors, le logo fédéral « Vélo Liberté ».

43) C’est le club de Robert Venneman qui est ici chez lui comme Délégué Fédéral pour la Flandre Oriental et comme Trésorier de la FBC.

44) Ce qui nous amène au 3e contrôle à Bellem, proche de l’arrivée. Une boisson estofferte par Red Bull.

45) L’accueil est très convivial.

46) Voici le « clubkampioen 2004 » d’Idegem. Un maillot fièrement arboré selon une tradition bien ancrée en Flandre.

47) Mais il n’est pas seul Kampioen ! Son copain porte le titre de champion « Rally ». Ils ont du mérite ces deux là car la concurrence à Idegem est rude. Le club était le plus nombreux à Lovendegem.

48) De nouveau sur la route, remarquons ce saule qui a été parasité par un sureau en pleine fleur.

49) C’est l’arrivée. Avec un accueil Aquarius pour les cyclos de Brakel. Puis tous les autres. Il est 13h. Attendons jusqu’à 14h pour rester dans l’ambiance.

50) Le pouce de l’affiche et de la serveuse Aquarius pour le « Ter Beke ».

51) Et encore plus beau avec la cyclote.

52) Un petit retour au chapiteau permet de constater qu’un groupe de Steenbeke (Eeklo) se prépare à partir.

53) Don Pedro, toujours en campagne de dépistage, semble guetter sa proie.

54) Mais attention au relâchement coupable car, au stand d’à côté, c’est la masse graisseuse qu’on mesure !

55) Avec un succès qui n’a d’égal que celui de distribution de boisson gratuite.

56) Tout droit sortie de la banlieue résidentielled’Aalter que nous avons traversée, voici une fine équipe montrant que le cyclotourisme promet un bel avenir.

57) Là encore le maillot est spectaculaire. Il semble même que la grande taille soit obligatoire … pour élargir l’espace des sponsors.

58) Le club WTC Kleit est sur le départ. Les lecteurs de Cyclo, le bulletin fédéral, reconnaîtront les couleurs de Frans Van Paemelen, Remi Bauwens et Achiel Wille honorés dans le numéro 2005/2, P. 26.

59) Mais, pour l’heure, la préoccupation des organisateurs est de chercher la femme. Car un départ groupé, réservé aux dames, doit être donné à 14h. Celle-ci n’est pas candidate.

60) Et celle-là non plus. La Promotion pour les « cyclistes occasionnel(le)s », malgré (ou à cause) l’encadrement promis, sera un fiasco.

61) Le président réunit son staff et ne se fait déjà plus d’illusions. Ce n’était pas la peine de solliciter la protection de deux voitures de police.

62) Mais les plus déçus sont encore les « capitaines de route ». Leur bel équipement et leur bonne volonté ne serviront à rien.

63) Reste le lot de consolation. Car, tout est bon dans le cochon. Surtout du Marcassou.