La randonnée n’est pas inscrite au calendrier. C’est une « sortie club », à allure groupée et sans fléchage. Pour participer, il suffit de se sentir apte à boucler les 210 km, avec 1000m d’élévation, en moins de 20 heures.

Vous en connaissez, vous, des clubs qui organisent des trucs pareils ? Les Audax le font chaque année avec une vingtaine de cyclos de bonne humeur et prêts à jouer la solidarité. La troupe est sous les ordres du chef Marc, alias Marcus Dupoil.
Il va se faire une peur … bleue.

01) Le départ en groupe permet une belle photo de groupe. On y reconnaît, à gauche, des vieux revenants (Hubert, Jean François, Joseph), et à droite un frais revenu (Moustache).

02) Tout le monde se marre car on allait partir sans Pascal qui bloque son vélo in extremis. Et le photographe de se plaindre de gâcher la pellicule.

03) On aurait eu l’air fin de partir sans Marcus qui arrive enfin. C’est lui qui connaît le parcours. Mais aussi Didier et Moustache, nos Poilus de secours.

04) Le départ a été tellement laborieux, contre un fort vent contraire, que nous voila à Bapaume (km 80) sans photo en cours de route. La statue de Faidherbe est toujours sur la place.

05) Les Audax Tournai sont reconnus par ce cyclo local qui va nous faire un brin d’escorte. Salut l’ami.

06) Marcus, qui file droit vers son destin, décide qu’on doit y aller après 20 minutes d’arrêt. Alors on y va. Mais où donc ?

07) Chez Paulette, à Cappy, pardi ! Elle tient un bistrot, sur les bords de la Somme, et nous accueille comme des princes.

08) Même que Moustache en profite pour prendre une grande décision. « J’abandonne le vélo et je laisse filer ma bande… », qu’il susurre à l’oreille de Paulette. En rêvant d’un poilu inconnu ?

09) Pas plus ému que cela, Léo est le premier à reprendre le vélo. Tout le monde sait que vont arriver trois belles côtes du bord de Somme. La première en tête.

10) Marcus, véritable valeureux chef des Poilus, orchestre la manœuvre : « Chacun à son rythme, … vous m’attendrez en haut ! »
Didier, en bon compagnon, va le seconder.

11) Un trio de choc s’organise pour donner la réplique.

12) Tandis qu’à l’arrière on fait semblant de jouer les touristes.

13) La côte, modeste mais paraissant interminable malgré le vent devenu très favorable, donne l’occasion de se repositionner. Et Sylvie se met au service de Guy. Ou l’inverse.

14) Alors Marcus redonne un coup de collier. Il y a va de son honneur : pas de front dégarni.

15) Lydia en garde sous la pédale.

16) Tandis que Daniel, tel une grenade, donne à tous une leçon d’explosivité. Dans quinze jours il sera à l’Ardéchoise.

17) Tout cela remplit d’admiration le Dédé qui savoure : « Je suis toujours vivant, redevenu valide et fin heureux de retrouver les copains cyclos ».
Sur un parcours de cyclo !

18) A force de monter, on finit par redescendre. Et, comme Jean Luc, volontiers à corps perdu.

Remarquez, sur les bas-côtés, les coquelicots rouges qui évoquent les "Poilus" tombés au champ d'honneur (en 14-18)...

19) Sylvie et Guy se sont détachés pour attaquer la deuxième difficulté qui traverse le village de Curlu.
Quel paysage !

20) Lydia et Pascal tentent, vaille que vaille, de donner la réplique.

21) Papy Paul ne se sent plus d’aisance : il se croit déjà dans le Ventoux qu’il va défier en Juillet.

22) Jean Marie est plus songeur : la Semaine Européenne l’attend à Albertville. Egalement en juillet.

23) Charly est, avec Dédé et Papy Paul, l’un des trois « bleus » des poilus. Le plus imperturbable : songes sous le casque.

24) Excellente remise en condition pour Jean Marc qui reprend de la hauteur.

25) Au second sommet un groupe de joyeux lurons, avec Philippe, Jérôme, Paul et Pascal, se forme : « On attend les autres ».

26) En voilà justement qui arrivent. On ne donnera pas les noms.

Remarquez le casque en main. Pour la prochaine descente … il sera sur la tête.

Heureusement.

27) Retrouvons les coquelicots dans la 3e côte… Chaque fleur rouge est symbole de la tache de sang des Poilus martyrs. Le sang de notre liberté ?

28) Voilà justement qu’on annonce une chute dans la descente précédente. D’où l’émotion et le demi-tour.

29) C’est Marcus qui a guidonné puis chuté sur le bas côté. Forte commotion mais rien de grave. Un fameux « bleu » cependant.

Courage Marcus.

30) Marcus secouru, la troupe continue son périple. Mais avec moins d’entrain. Vous ne verrez pas d’images du final. Même pas de l’arrêt, si croquignolet, d’Arleux.

31) Et pendant ce temps-là, qu’est-ce qu’il fait l’Audax Marcelino ? Dans un champ de coquelicot Ardéchois !

Il roucoule !!!