Au départ de Lille, tous les (grands) clubs de la région étaient représentés. Il en venait aussi de Hollande et du reste de la France. Mais c’était symbolique car même les voisins belges brillaient par leur absence.

Pourtant, dans la première partie, nous avons dit que l’organisation était exemplaire notamment dans le « contrôle » des participants. Lesquels participants vont ici repartir de Watten en direction de Calais. Via Tournehem/Hem puis le Ventu d’Alembon. Le final ce sera pour une 3e partie du reportage car les photos ne manquent pas. (32)

33) Pour améliorer l’aspect touristique du parcours avec la Forêt de Tournehem, l’organisation fait tourner à gauche à la sortie du village. Avec une superbe montée pour élever de 60 à 179m.

34) Encore une fois, les cyclos défilent. Mais cette fois en ahanant. Merci de vous montrer interactif en envoyant dire (adresse en bas de page) que vous reconnaissez tel ou tel sur les photos numérotées.

35) Gros plan sur les valeureux cyclos qui se demandent si c’est déjà le Ventu d’Alembon : « Non c’est une côte inédite. Pour améliorer la qualité touristique du parcours ! » Chacun apprécie.

36) Groupe en action. Avec une vue plongeante sur la vallée de la Hem. Donc quand on « Hem » on ne compte pas les côtes.

37) Ce que les photos ne disent pas c’est qu’à cet endroit, encore ensoleillé, le vent est fort et contraire. D’où le caractère héroïque des cyclos qui pédalent sans alternative car la distance est unique (165 km).

38) Distance unique mais parfois parcourue en couple, comme c’est le cas pour les amis de Ascq.

39) Pareille aventure fait vivre quelques moments plus délicats. Ici c’est la simple « poussette ».

40) Là ce sont les crampes qui n’empêcheront pas de joindre l’arrivée.

41) Et là c’est l’attente, un peu fanfaronne, du cyclo "Ardèchoise" qui revient en arrière pour s’inquiter du retard des autres !

Mais voyez comme c'est beau l'Artois.

42) Juste sous nos yeux, voilà la nouvelle chaîne ("450 anciens nouveaux francs français !" selon l'infortuné cyclo en bleu) qui se brise.

43) Alors quand on arrive au sommet, on a bien mérité de souffler. En groupe.

44) Ou même tout seul.

45) Sans désemparer.

Quand on est de Hem ... on ne souffle pas!

46) Avec le casque enlevé pour la montée.

47) Avec l’ardeur de la jeunesse.

48) Un début de descente très prononcé.

Tellement le sommet est pointu.

49) Le cas de notre malheureux sans chaîne est quasi désespéré : « Il y a de quoi se pendre » qu’il disait ce Calaisien qui se faisait une fête de rentrer chez lui dans son maillot national.

Justement à cet endroit, selon le panneau, au Moyen Age on pendait les justiciés !

50) Abandonnons ces lieux de tourments et plongeons donc vers l’étroite route forestière de Tournehem.

51) Il est midi. Le temps se gâte. La pluie du midi n’arrête pas le pèlerin mais l’oblige à mettre la pélerine. Ou le k-way.

52) Puis on repart bien couvert alors que d’autres prennent le risque d’une courte ondée. Ce sera le cas.

53) N’empêche que l’exemple des uns incite les autres, ici de Sallaumines, à s’arrêter aussi.

54) Et c’est ainsi qu’on arrive, enfin direz-vous, au pied du célèbre Ventu d’Alembon. Avec des cyclos d’Hellemmes.

55) Une surprise nous attend avec une exposition, cycliste et vivante, sur le bord de la route.

56) L’artiste ( Monsieur Depoilly, à 62830 Questrecque, près de Samer) est au travail.

Il réplique : « C’est pour vous que je fais cela. Bon courage » à tous ceux qui trouvent, dans l’effort, le temps de le complimenter.

57) Son art est celui de la paille qui donne les formes des statues solidifiées avec du grillage.

58) Le Tour de France lui a inspiré une composition remarquable.

59) Cela lui vaut la photo du cyclo qui, oubliant la montée, a sorti l’appareil photo.

60) Car le Ventu d’Alembon c’est une fameuse côte artésienne, près de Licques.

61) Bien entendu, le vent y est violent. Et tourbillonnant au gré des différents virages.

62) Ce qui n’enlève rien a la beauté du décor.

63) Un décor apprécié, comme le relief, par ceux de Willems.

Jean Louis Delcroix y reconnaît deux frangins, le cadet étant devant.

64) Dans cette côte les virages sont spectaculaires.

65) Avec de vrais lacets … comme en montagne. Sur un bon kilomètre! N’exagérons rien.

66) Des virages qu’il convient de bien négocier.

67) Pour un déboulé en force avec cette triplette qui fait sensation. Force, jeunesse et bonne humeur.

68) En jaune fluo, les cyclos sont équipés comme pour la haute montagne.

69) Puisqu’ils arrivent bientôt au sommet, nous allons prendre le temps de souffler.