01) Cette 34e édition de la Jubaru Bikers partait et arrivait, une nouvelle fois, de l’Institut Saint-André, à Ramegnies-Chin.

"Bienvenue" aux « bikers » invités par les Audax Tournai.

02) Nouvelle heure (d’hiver) le permettant, l’organisation prend le soin de déployer le portique fédéral de la FFBC.

03) Une fédération qui regroupe 220 clubs dont celui des Audax Tournai.

D’où le salut de ces derniers qui ont noté la position « anti-Strava » du secrétaire fédéral, visiblement rattrapé par ses aigreurs.

Les lecteurs attentifs du Cyclo 2022-04, pages 4 et 12, n’ont pas manqué d'en rire.

04) Quoiqu’il en soit c’est un bonheur de placer la plaque de cadre distinguant une organisation de qualité.

05) Plaque de cadre préparé par Moustache pour faire office de « souvenir ».

Le bracelet bleu remis à chaque inscrit porte un numéro d’appel en cas de problème majeur sur le parcours.

06) A l’entrée du hall d’accueil, la marraine du club, Mathilde, fait le « tri » des participants.

Elle distingue les affiliés à une Fédération présentant leur carte et les non-affiliés recevant un formulaire pour l’assurance d’un jour.

07) A la table des « affiliés » il suffit de présentation sa carte d’affiliation et d’indiquer le choix de la distance entre 25/35/45 et 65 km.

08) Et de verser les 4€ demandés pour la participation aux frais.

Alors, chacun reçoit le bracelet, la plaque de cadre avec colsons et le bulletin « Concours du Potiron ».

09) L’affilié qui a oublié sa carte est reconnu par le scanner à partir de son nom car la machine est savante.

Pour le gamin c’est gratuit, bien entendu.

10) Pour les « non-affiliés », qui sont nombreux chez les Bikers, une assurance d’un jour (supplément de 1,5€) est exigée.

11) C’est une disposition légale qui contraint un organisateur sérieux.

A la Jubaru, les bikers qui refuseraient cette obligation ne seraient pas inscrits !

12) Bien entendu c’est plaque de cadre, bracelet et concours potiron pour tout le monde.

13) C’est classe quand les bénévoles portent une tenue aux couleurs du club organisateur.

14) Petit travail d’écriture pour qui remplit le formulaire d’assurance d’un jour.

15) C’est quasiment toujours de bon cœur que l’on respecte l’obligation légale.

16) Marc Varvennes, alias Marcus, n’est pas peu fier de proposer pour la 34e fois son concours gratuit di du « Potiron ».

Pour gagner le dit potiron de son jardin, il faut en estimer, au plus près, le poids tenu secret.

17) Cette année le potiron de Marcus est très lourd à cause d’un secret de fabrication :

« J’utilise une fumure naturelle à base d’un lisier de fientes de glennes stériles renforcé de déjection de veaux prématurés, déversée une nuit de pleine lune sur un sol légèrement gratté et parfumé au crottin de canasson de réforme. »

Diantre !

18) Marcus ajoute que cette fumure, réservée aux amisses, lui est fourni par la ferme Carton de Leuze.

Alors « Ceux qui misent sur moins de 20kg… se trompent lourdement ».

Ils n’ont aucune chance de gagner le potiron et le bon d’achat Cycles Clément qui va avec.

19) Les parcours affichés montrent que pratiquement aucune « carrière » sillonnant le Mont Saint Aubert, escaladé à deux reprises, n’a été oubliée.

20) Ces parcours ont été tracés et fléchés (avant d’être dé-fléchés) par l’Audax Tournai Stéphane Colbrant.

Il assure brillamment la succession de Marcus Varvennes pour l’organisation de la Jubaru Bikers.

21) Présence et participation remarquée du groupe des Vttistes « Déchainéss » du président Pichou.

22) Et son plus remarquable et déchainé Pitchoune !

23) Ce qu’ils sont est inscrit sur leur dos, au dessus de C. Destrebecq Toiture.

Bon courage à eux.

24) Plus classique est la représentation du groupe BCJ actif dans le Tournaisis depuis les débuts du VTT.

25) En famille la participation de Philou ( en problème d’épaule) et Kiki avec Marcelino qui se retrouvent à Tournai.

26) Parés pour le départ, ces valeureux bikers de la Jet 7 qui connaissent bien les pentes du Mont Saint Aubert.

27) Ici, il n’y a pas que le tandem vtt en titane qui soit de toute beauté…

28) Ne serait-ce que pour accueillir et gérer l’entrée du parking, une présence Audax est assurée.

29) Sans quoi c’est le désordre général.

Or la police, alertée, n’a rien trouvé à redire à l’organisation.

30) Dès le franchissement de l’Escaut, via le pont Bolus, c’est la plongée dans l’aventure du jour.

31) Si l’on rejoint la rive droite de l’Escaut c’est pour mieux escalader le Mont Saint Aubert qui domine la plaine

32) Vue dégagée sur le flanc sud du Mont via un chemin de traverse.

33) File indienne bloquée sur un single track.

Mais ici c’est après un gros craquement:

34) En se rompant, la chaîne a jeté le dérailleur dans la roue.

Pas de panique : il suffira d’écarter le dérailleur détruit et de raccourcir la chaîne !

35) Pendant ce temps, la file des bikers poursuit son ascension.

36) Rappelons que les Audax Tournai ont placé leur organisation sous la protection d’Amand Jubaru qui s’est tué, en vélo, en ce lieu le 14 juillet 1897.

Le cénotaphe est fleuri comme chaque année à la Toussaint.

37) A 200m de là c’est le passage au col de la Croix Jubaru (99m) dont les panneaux de 1985 viennent d’être renouvelés.

Ceci valide les applications « Strava » disponibles sur smartphone.

38) On se retrouve ensuite, en pleine nature, et en surprenante période d’ensilage, sur le flanc nord du Mont.

39) Principal poste de ravitaillement, pour toutes distances, entre Obigies-Velaines et Mourcourt, face au restaurant La Grignotoère.

40) Stéphane Colbrant passe par là pour s’assurer que tout va bien.

Il n’y aura aucun appel pour dépannage physique ou mécanique.

41) En revanche on peut choisir entre l’eau pure et la menthe à l’eau pour se désaltérer.

42) Et différentes sortes de biscuits pour se sustenter.

43) Et, à l’instigation de Philippe Delzenne, les gobelets en carton seront bien rangés.

Donc pas de quoi avoir peur… malgré la tenue « Halloween » du biker discipliné.

44) Retrouvailles entre sociétaires du Club des Cent Cols avec la présence du représentant belge, Henk Leroy.

Lui qui a plus de 1000 cols différents à son compteur, est venu de Grammont pour franchir, une nouvelle fois, le col de la Croix Jubaru.

45) C’est reparti pour tout le monde dans une seconde ascension du Mont.

46) Là, il faut s’attendre au pire du prévisible, sol glissant ou pas.

47) Ah, la douceur du Chemin des Poètes !

Pavés de pensées lumineuses ?

48) Toujours est-il qu’on n’en sort pas toujours indemne.

49) Sauf que certains ont la force et la chance de passer les marches… sans marcher.

50) Après quoi le chemin prend une autre direction pour continuer à sillonner les flancs du Mont.

51) Nouvelle vue dégagée à travers l’impitoyable campagne du Mont dressé… comme une Montagne.

52) Avec, pour les plus costauds, l’option des plus longues distances.

53) Ce qui donne droit, près du bien nommé café L’Escale, au ravitaillement tenu par Anne Marie et Daniel Houtekins.

54) Là aussi avec de quoi se sustenter pour ne rien perdre de ses forces.

55) Puis c’est un nouveau carrefour de chemins qui, comme pressenti cette année, ne sont jamais boueux.

56) L’option courtes distances permet d’envisager un retour plus rapide.

57) A Obigies on débouche en pleine ferme Desbruyères où l’accueil est fantastique dans un hangar de l’exploitation.

58) Belle ambiance dans l’équipe de service car le plus gros du passage a eu lieu avant midi.

59) En pleine forme, des bikers patentés comme Alois Lievens, vélociste de Wiers, et Alain Cornu, sociétaire BCJ.

60) Comme à la parade pour répondre à la demande des valeureux pédaleurs.

61) De la ferme Desbruyères d’Obigies, on se retrouve au moulin restauré attenant qui fait office de gîte aussi cossu que pittoresque.

62) Insolite plongée dans la végétation ramenant sur la rive de l’Escaut.

63) Avec l’Audax Biker Jean Luc Janssens qui refait surface pour repasser au Pont Bolus.

64) Vue sur l’Escaut longé sur le chemin de halage ou sur la trace herbeuse des bikers.

65) Sans crier gare et sans se plaindre de l’absence de boue, les plus soigneux se retrouvent au poste de lavage.

Un poste équipé de manière sommaire qui n’aurait pas suffi en cas de conditions plus difficiles.

66) Pour Pascal et Jean Luc, habitués du poste de lavage c’est comme un désenchantement.

Même si le principal c’est que les machines soient propres.

67) Et elles le sont après un simple coup de karcher.

68) Ambiance des grands jours dans le hall d’accueil alors que tout s’est bien passé.

69) Voilà le principal succès du jour pour fêter, sinon la Toussaint, l’heure d’hiver.

70) Ce qui inclut de débarrasser, avec le sourire, nombre de cadavres…

71) OU alors d’aller à la soupe avec croque-monsieur, servie par Suzy et Mathilde.

72) Sans oublier le passage en caisse des consommations, véritable nerf de la guerre.

73) Moment de détente pour les cyclos d’Antoing qui, le 11 Novembre, proposeront leur fantastique Circuit des Carrières.

Avec des milliers de participants.

74) C’est l’heure du résultat du Concours de Potiron de Marcus.

Le poids du potiron était exactement de 29,230 kg.

Le président de Lamain, Daniel Guéret, remporte la mise car, à 80gr près, il est le plus proche.

Donc le potiron et le bon d’achat Cycles Clément sont pour lui.

75) Le temps du cliché, une bonne partie de l’équipe du bar animé par Yves Delbecq et Family.

76) Avec cette Jubaru Bikers c’était la première sortie des nouveaux polos du club qui porte désormais le titre de « Société Royale ».

77) Ce qui n’empêche pas les autres, en cette avant-veille de la Toussaint, de bien vivre, en terrasse.

78) Avec un message de bonne humeur à partager entre tous :

« Bonne santé et soyez heureux ! ».

79) Ne pas oublier les contraintes du travail bien fait.

Dès le lendemain matin Stéphane Colbrant sortait avec le quad d’emprunt pour récupérer toutes les flèches des parcours de la 34e Jubaru Bikers.