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EXPO VELO FEVRIER 2005 A BRUXELLES

Des vélos de toutes sortes mais pas de toutes marques

Salon du 03 au 07 Février 2005

Expo-Vélo, à Bruxelles, c’est tous les deux ans début février. Dans deux palais du Heysel et, cette année, aux côtés du Salon du Tourisme. On y voit toute la gamme des vélos mais pas toutes les marques.

Du Jeudi 3 au Lundi 7 février (inclus), de 10 à 18h, Expo-Vélo s’adresse au grand public pour offrir un choix de rêve et répondre aux attentes de la clientèle qui songe à reprendre la route. La gamme des machines disponibles touche tous les pédaleurs avec des vélos pour la ville, la route et les champs. Sans oublier les machines insolites.

Ce reportage donne un écho du premier jour, avec un parti pris. Faute de pouvoir présenter tous les stands nous allons privilégier l’idée d’une visite où l’on voit du monde à travers les vélos. Au vu du cliché ci-contre, MarcellinoDoisneau a du talent.



01) J’avais rendez-vous avec Marcellino, à 14h. Arrivé avant l’heure je fais un petit tour de reconnaissance. La direction est tout indiquée. Tels les Shadokk ( ?) qui pédalaient, on va ramer, mais en regardant l’écran.

02) Très beau stand Ludo, de Kortenberg, qui présente les vélos Granville et les vêtements de l’équipe belge Jartazi. Celle-ci équipe le cyclo-crossman nordiste (F) John Gadret, ancien champion et actuel vice-champion de France de la spécialité. Au même stand on trouve Sigma Sport (compteurs), Hutchinson (pneus), Isostar (boisson énergétique) et autres noms bien connus.



03) Voilà une belle entrée au stand Tackx avec ses célèbres « home-trainers » reliés à un ordinateur de guidon. La démonstration vaut mieux qu’un long discours : « J’ai pédalé du matin jusqu’au soir, mais c’était au Salon ! » Le soir l’ordinateur nous donnera l’âge de la belle blonde.

04) Mais elle n’est pas seule. Sa copine pédale aussi et également du matin au soir (mais pas l’inverse !).
De plus elle donne des indications : « Tu appuies sur le bouton et tu vois apparaître ton rythme cardiaque. Mais tu dois continuer de pédaler ». De celui-là on ne demandera pas l’âge.



05) Les choses sérieuses commencent. Il faut d’abord tester ses connaissances. Question : « Comment s’appelle le papa d’Axel Merckx qui a décroché la médaille de bronze aux Jeux d’Athènes ? » Si vous connaissez la réponse passez au stand suivant.

      Un vélo Merckx, sinon rien.

06) Youpi, c’est Eddy Merckx. Vaste stand avec terrasse centrale. Comme Eddy n’est pas là, on va regarder ses vélos. Ici ceux de l’équipe Chocolat Jacques.



07) Face au vélo AXM Merckx (6000€ dans cette version), carbone monocoque HM, un joli maillot noir, gris et blanc, proposé par Giordana. En fait un maillot « économique » car jouant avec une seule couleur.

08) Venu tout spécialement du Puy en Velay, Haute-Loire, Ivan Boléa oublie l’AXM et déclare préférer l’étiquette à 3500 €. Puis se frappant la tête : « Un vélo à … 4 briques. Mais c’est dingue ! » Le lendemain il faisait du footing à Laeken.



09) Après ces émotions, un petit remontant, en attendant Marcellino, ne fera pas de mal. Voilà de quoi nourrir notre ambition : « Feed your ambition » avec EAS Energy. Le produit qu’il nous faut. Il a le goût de l’orange mais ce n’est pas que de l’orange.

      En compagnie de Marcellino. Et de Marcellophoto.

10) Marcellino arrive. Il a d’abord la politesse d’aller demander l’heure. Puis de s’enquérir : « C’est bien ici Expo Vélo ? » Il faut l’intercepter avant qu’il ne demande l’heure de la fermeture.



11) Au stand Batavus, on tombe en arrêt devant les Mar-Selles-Brooks. De quoi faire pâlir le postérieur de notre randonneur qui ne compte plus ses heures de selle. Du Brooks de pacotille, pour rester correct.

12) On passe devant le stand Decca, le fabricant de vêtements cyclistes de Zottegem. Personne au stand ? Ce n’est pas grave. Il y a d’autres fabricants et exposants au salon. Voilà comment on rate une affaire.



13) Chez Agu-Sport, équipement Rabobank, on trouve tout l’habillage pour rouler dans les pires conditions de froid et gel, vent et tempête. La protection contre les tsunamis !

14) Arrêt au stand FBC/BBR où nous arrivons en même temps que des gars de Gembloux. Ils sont très remontés ! Pour comprendre, sachez que Gembloux fait partie de la province de Namur. Et qu’à Namur, savez-vous quoi qu’y a ?



15) Face aux Gembloutois la FBC a du répondant, du style « Vélo Liberté ». Avec une belle brochette de spécialistes des salons : Peter Huygens, Jos Placet et Jacques Lambert.

16) A Namur, ainsi qu’à Jambes, il y a Charles Acusilas, l’homme orchestre des vélos sports et tourisme. Avec un palmarès exemplaire et des responsabilités à décourager plus d’un novice. Pas de problème avec lui, pourvu qu’on applique le règlement. Tenez, moi un jour …, Exit.



17) Le vaste stand LVB est partagé en deux ailes. Rencontre avec Antoine Deborchgrave, le président des cyclos de la section flamande. L’efficacité de son action dans sa Flandre Orientale d’origine fait tache d’huile :« Les cyclos reviennent ! »

18) On se libère l’esprit en interceptant un cyclo de base, Jacques Verheyen du Cyclo Bol d’Air d’Enghien. Il revient du salon du Tourisme voisin, avec le sac rempli de prospectus. Pour lui la santé recouvrée, c’est le principal.


      Moins on discute plus on regarde les vélos.


19) Mais, y a pas de mystère : pas de performances sans Performance. Qu’est-ce qu’on déguste.

20) On n’oublie pas les vélos. D’ailleurs voici les cycles Thompson qui à Lessines distribuent des vélos de ville pour tous. A commencer par les vélos des plus jeunes.



21) Passant d’un extrême à l’autre, nous voilà devant le Kuota Khan, proposé à 7000€ quand il est « bien » équipé. Je l’ai proposé comme l’un de mes trois vélos de rêve dans une enquête menée par Le Cycle auprès de ses collaborateurs.

22) Visiblement les affaires vont bien du côté de chez Kuota. En tous cas le moral est au beau fixe.


      Le bel habit du bon cyclo.


23) Et puis, hasard des pérégrinations, nous revoilà au stand Decca avec Peter De Raeve à l’accueil. L’occasion de parler technique, pour ne pas dire chiffons.

24) Le président Buermans arrive à la rescousse. Alors quelles sont les nouveautés ? « Les tissus sont actuellement partout de même qualité. Mais Decca est quasiment seul belge à confectionner dans ses ateliers. D’où une plus grande souplesse pour le service livraison et fabrication particulière ».



25) Arrive le moment de la discussion philosophique : le cuissard doit-il être avec ou sans bretelles ? « Actuellement 95% de notre fabrication c’est « avec » bretelles. De plus nous ne fournissons plus que le modèle dit « en fer à cheval ». En voilà une nouveauté.

26) Mais le point essentiel concerne la qualité de la peau. Peter est formel : « Rien de mieux que notre peau en Y ». Ceux qui ont encore mal au c…, doivent s’en prendre à leur mauvais cuissard.



27) Ou alors qu’ils s’intéressent à l’invention du Salon. D’habitude c’est le nouveau pneu increvable qu’on propose. Cette année c’est le coussin gonflable qui ferait notre bonheur. Moyennant 15€, tout de même.

      Vélos de toute condition.

28) On visite Expo Vélo mais on y fait aussi des affaires. Au stand BH, par exemple, Michel Brothaerts reçoit un vélociste.



29) La firme espagnole BH, dont il importe les machines, présente le vélo Liberty Seguros. Marcellino cherche à percer le mystère du vélo des grimpeurs.

30) A Bruxelles, contrairement à Paris, une Expo Vélo présente beaucoup de « vélos loisirs », type Hollandais, comme ceux de Koga Miyata. L’idée est de rouler tranquillement dans une nature préservée. On fait ce que l’on peut !



31) Diamond est Liégeois. Avec une gamme de haute qualité et de bonne réputation.

32) Et Sapim sauve l’honneur de la fabrication cycliste de Belgique car les rayons, et les nipples, sont de fabrication nationale. La firme sponsorise la série des « Classics », brevets cyclos de la LVB parrainés par des anciens champions. Exemple, la Ferdinand Bracke Classic le 6 août à Jambes.



33) Le temps passe et on ne le voit pas passer. Sauf que Marcellino, grand cœur, s’en va prendre des nouvelles de notre pédaleuse de charme. Qui toujours et encore pédale. Il suggère une pause, mais elle n’accepte que la pose.

34) On aurait pu vous montrer la trottinette qui permet de ne plus trottiner.



35) On aurait pu vous montrer le tandem latéral couché qui permet de pédaler côte à côte.

36) Mais il se fait tard. La nuit est tombée sur Bruxelles et son Atomium en réparation.




Expo Vélo 2005 nous fait passer un bon après-midi. Fallait-il acheter un nouveau vélo ? Le mien vient d’être révisé. Ne pas oublier de visiter aussi son (bon) vélociste.


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