01) La reconnaissance, à pied et en civil, laisse tout le temps d’applaudir le courageux pédaleur anonyme.

Lui aussi reconnaît, mais en pédalant, le pavé de Camphin en Pévèle menant au carrefour de l’Arbre.

02) La journée touristique des Seniors commence donc sur le terrain.

En un lieu où, généralement, le coureur échappé terminera en vainqueur à Roubaix.

Soit à 15 km de là après 235 km de course dont 50 km sur 30 secteurs pavés… infâmes.

03) Cheville ouvrière de l’association des Amis de Paris Roubaix qui œuvre pour la pérennité de la course en entretenant les pavés, Jean Guy Sapin est un guide passionné passionnant.

Bonne pioche de l’organisateur, Christian Fiévet (à gauche).

04) Le carrefour de l’Arbre, avec son restaurant gastronomique, est un lieu mythique.

05) D’où la première pose du groupe où figurent des cyclos bien connus du club des Seniors roulant au départ d’Hautrage, soit de la région de Mons et du Borinage.

Bien armé, José Becq me permet de figurer sur la photo.

06) Dans Roubaix même, l’entrée au vélodrome est précédée par un secteur pavé symbolique de 300m garni de plaques portant le nom des vainqueurs de « la dure des dures ».

Celle de Charles Crupelandt, vainqueur en 1912 et 1914, rappelle que plus aucun autre roubaisien n’a remporté la course.

07) Hommage à Joseph Fischer qui, en 1896, fut le premier vainqueur d’une course destinée à être glorieuse.

08) Il nous manque la clameur de la foule, mais l’entrée dans le mythique vélodrome de Roubaix est toujours d’intense émotion.

09) Le guide rappelle que la première arrivée en ce lieu date de 1943 (victoire de Marcel Kint).

Alors que, malgré la guerre, le vélodrome avec piste bétonnée vient juste d’être achevé.

10) Pose du groupe devant le slogan « L’Enfer du Nord conduit au Paradis ».

Occasion de rappeler que l'expression « Enfer du Nord » ne vient pas des pavés… mais de l’état des routes et de la région, en 1919, après les ravages de la Grande Guerre.

11) A l’entrée du vélodrome, ce pavé géant rappelle que la 100e édition de la course, née en 1896, eut lieu en 2002.

12) Après l’annulation de 2020 pour pandémie et la victoire de Sonny Colbrelli en octobre 2021, ce 17 mai 2022 on en sera à la 119e édition.

13) Dans le groupe des Seniors, cette photo met en exergue un noyau dur de cyclos qui firent les beaux jours de l’Amicale Cyclo d’Hornu.

14) A plus d’une semaine de la course, nombre d’équipes professionnelles viennent reconnaître les secteurs pavés.

Ainsi le team B&B Hôtel-KTM où figurent les français Pierre Rolland et Quentin Jauregui ainsi que le belge Jens Debusschere.

15) Ce jour, les pavés n’étaient pas trop boueux mais la douche dans le bus fera tout de même du bien.

16) Quasi aussi mythiques que la piste d’arrivée, les douches antiques se visitent avec bonheur.

17) D’autant plus que les stalles qui servaient de vestiaire ( !) sont désormais dédiées à des anciens vainqueurs.

Ainsi la stalle marquée François Faber qui, vainqueur en 1913, disparut dans les tranchées de l’Artois en 1915.

18) Le multitâche du cyclisme qu’est Rudy Plomb rêvera toujours d’imiter Eddy Merckx (vainqueur en 1968, 1970, 1973).

Et cela pas que dans la voix, puisqu’il officie maintenant comme pilote de moto-presse.

19) Des anecdotes, Jean Guy Sapin en fournit à foison tant il connaît son sujet.

20) A 100m de la piste mythique, se dresse le vélodrome couvert baptisé « Stab » en hommage au nordiste Jean Stablinski (+ 2007) qui fut champion du monde en 1962.

Sa piste couverte, inaugurée en 2011, servira de base arrière pour les Jeux Olympiques 2024 à Paris.

21) Les Seniors découvrent à l’intérieur un tout autre monde cycliste.

22) Le défi est alors de reconnaître le coureur qui ne compte pas ses tours d’une piste, en bois de Sibérie, développant 250m.

Piste que chacun pourrait tester, sur demande, à l’occasion d’un « baptême ».

23) L’indice du maillot suisse oriente la recherche des spectateurs qui reconnaissent alors, à l’entrainement, Stefan Kung (FdJ), le double champion d’Europe contre la montre.

24) C’est le « Stab de service » qui a mis fin aux supputations.

Nul ne pouvait être mieux informé que Yann Defives, le directeur adjoint du Stab.

Sympathisant avec le groupe il propose une visite des coulisses du vélodrome couvert.

25) Ainsi se retrouve-t-on, non pas sur la piste, mais dans la charpente qui porte la piste.

26) Ensuite direction les espaces annexes de la piste.

27) Dont l’aire centrale qui, ce jour, bénéficie d’un grand nettoyage.

Le renfort de Giovanni est très apprécié.

28) D’où les compliments en même temps que les salutations du champion Stefan Kung, alias le King.

29) Sympa comme un cycliste, le champion suisse se prête à la pose avec le groupe des Seniors belges.

30) Puis le selfie qui figurera dans l’album souvenir de Vincent.

A l'Amstel Gold Race le surlendemain, Stefan Kung (FdJ) terminera 8e après avoir été très présent dans le final.

Et 10 jours plus tard, le 17 avril 2022, Stefan Kung (FdJ), véritablement énergisé par les Seniors, terminera 3e, donc sur le podium, du Paris-Roubaix !

31) Dernier tour de piste avec cette galerie de maillots de champions ayant fréquenté le Stab.

Ainsi, en haut3e à gauche, le maillot noir Lululemon d’Elyse Delzenne, championne de France Elite sur route en 2013…

32) Champion d’une autre dimension, le cyclo flandrien Marc Noyez est passé des grands brevets Audax d’antan à une pratique plus touristique et amicale.

Il a noué de bonnes relations avec le Nord-Touriste de Roubaix.

33) Grand moment de la journée dédiée à la légende de Paris-Roubaix, l’entrée dans les locaux de l’association des Amis de Paris Roubaix.

Notre guide Jean Guy Sapin en est comme le conservateur.

34) Ce qui ne l’empêche pas de solliciter le témoignage de Rudy Plomb qui a déjà conduit une moto presse sur les secteurs pavés d’un parcours très tortueux.

35) Visiter le musée du Paris Roubaix c’est, immanquablement, revoir le portrait des vainqueurs de l’Enfer du Nord.

Or le dessinateur roubaisien Christian Guillaume, alias Teel, a dessiné et publié la caricature de chacun d’eux.

36) Des portraits qui font craquer un connaisseur comme Philippe Trauwaert :

« Si l’on reconnaît bien le champion, il faut aussi voir son vélo reproduit à l’identique ainsi que l’évocation du temps qu’il faisait alors ! »

37) De dimension encore modeste, la pièce centrale du musée a su recréer un décor pavé.

38) Puis une présentation des trois sortes de pavés qu’on retrouve sur les chemins.

Ceci pour rappeler que l’association s’emploie à entretenir, voire restaurer, les secteurs qui font la particularité légendaire de la course.

39) Le « clou » du musée, c’est la machine sur laquelle Pino Cerami triompha à Roubaix en 1960.

L’année de naissance de Jean Guy Sapin qui a déniché cette bécane abandonnée dans une grange du borinage.

40) L’association des Amis du Paris-Roubaix est actuellement présidée par François Doulcier qui ne manque pas d’ouvrage dans cette période d’avant course.

41) Offert par l’association, le pavé du vainqueur du 17 avril 2022 est déjà prêt.

Ne manque plus que la gravure de la plaque.

Les visiteurs, venus de Belgique, n’hésitent pas à suggérer : « Grave déjà Wout Van Aert »!

42) En attendant ce grand moment, Giovanni, avec la bénédiction de Bruno, se prend pour le roi du pavé.

43) Puis le moment vient où tout le monde se prend à rêver du trophée suprême.

44) L’accueil des Amis du Paris Roubaix a été tout simplement superbe.

45) Avec un dépliant qui invite :

« Devenez acteur de Paris-Roubaix ».

Ceci moyennant une cotisation annuelle de 20€ (minimum) à voir sur www.lesamisdeparisroubaix.com