01) Au départ de Roubaix, donc pour 145 ou 70 km, se rejoignant à Templeuve en Pévèle pour un final d’Enfer.

On se presse sous le portique dressé face au vélodrome couvert.

02) Vainqueur du Paris Roubaix 1994 (il y a 25 ans) le Moldave Andrei Tchmil, naturalisé belge en 1998, est sur la ligne du départ sur le coup de 9h.

03) Paris-Roubaix est l’une de ses plus grandes victoires.

Mais il a, ensuite, aussi remporté Paris-Tours (1997), Milan San Remo (1999) et le Tour des Frandres (2000) parmi les Classiques.

04) Parmi les participants se trouvaient une majorité d’anonymes venant de 52 pays différents.

Paris-Roubaix est mythique avec un parcours, plat mais semé d’embûches.

05) Si le 70 km des cyclos s’en tient à 10 km répartis en 9 secteurs, le 172 reprend les 29 secteurs pavés pour un total de 54 km.

Le 145 km est un bon compromis avec 19 secteurs pavés totalisant 30 km d’Enfer.

06) Ceux du départ de Busigny se retrouvent vite sur les chemins empierrés.

Ceux de Roubaix se dirigent vers Wallers Arenberg ou vers Templeuve à travers la campagne de la Pévèle.

07) Ceci alors même que l’Enfer se rappelle à eux du côté de Bourghelles.

Mais pour les pavés attendons le retour.

08) A la sortie de ce secteur, dit Pavés du Calvaire, les coureurs auront parcouru 228 km depuis Paris (Compiègne, en fait).

Il en reste 25 pour atteindre le vélodrome de Roubaix.

09) Les tenues cyclistes du jour tiennent compte du temps froid (entre 0 et 10°) mais sec.

Avec le handicap d’un petit vent contraire même si les changements de direction sont fréquents.

10) Sur les bonnes routes de la première heure, il fait bon rouler en peloton.

11) Parmi les maillots distinctifs du jour, le maillot de champion du monde marqué du team Bora.

Pour rappel c’était le maillot de Peter Sagan, vainqueur de l’épreuve en 2018.

12) Scène aussi cocasse qu’efficace à la sortie de Mouchin :

le choix est clair à l’heure de la bifurcation.

13) La nécessité de respecter le code de la route s’impose malgré certains effets de masse.

En anglais aussi, pour que tout le monde comprenne.

14) Les vélos du Challenge sont dotés d’une plaque de cadre numérotée.

Cela permet de retrouver ensuite les photos prises par la société Sportograf.

Et d’indiquer que l’inscription a bien eu lieu !

15) Les trois distances se retrouvent à Templeuve en Pévèle pour un ultime ravitaillement qui sera donc pour tous.

16) Si la disposition des lieux n’est pas la plus réussie, la quantité, comme la qualité, des vivres proposées est abondante.

A l’identique de ce que l’on propose dans les grandes organisations en Belgique.

17) De même la présentation, carte à l’appui, de ce qui est fait.

Et de ce qu’il reste à faire.

18) L’endroit est donc prisé pour les interviews :

« Je me faisais une frayeur des pavés ! Et c’est vrai qu’ils sont effrayants, mais je pense pouvoir me sortir de cet Enfer ! »

19) Comme il ne faut pas abuser des bonnes choses, ces cyclos néerlandais ont imaginé un maillot de circonstance.

Et se baptisent : « les Occasionnels de l’Enfer du Nord ».

20) Le secteur pavé qui se présente après le ravito de Templeuve est le 8e… avant la fin.

Quoiqu’impitoyable, il est coté « ** » car court et descendant.

Alors bonjour les risques de dégâts.

21) Le point de vue vaudrait pourtant le détour.

22) Sauf qu’il vaut mieux regarder devant soi.

23) D’ailleurs une ambulance doit intervenir suite à une chute préoccupante.

24) Les fans de la course ont déjà retenu des places sans doute « bien choisies » pour être aux premières loges.

25) Ces cyclos venus d’Agen, donc du sud-ouest, s’arrêtent ici pour échanger leurs impressions :

« C’est tout simplement infernal d’emprunter des routes pareilles ! »

Ne pas leur dire qu’hors Paris-Roubaix, on prend une route parallèle… parfaitement revêtue, elle.

26) Au dessous de la flèche officielle du Paris-Roubaix se trouve la flèche de « la Nuit des Pavés Vtt » qui, la veille au soir, avait conduit 225 bikers partant de Bouvines.

Une organisation du Vélo Club Roubaix cyclo qui propose, le dimanche 05 mai 2019, le Raid Vtt Paris-Roubaix.

27) Nouvelle étape de liaison, sur bonne route plane, pour gagner Cysoing.

28) A la sortie de Cysoing, et à l’entrée du secteur dédié à Gilbert Duclos-Lassalle (vainqueur en 1992 et 1993), la course entame sa phase cruciale.

29) Le pavé n’y est pas le plus méchant mais il vaut mieux avoir gardé une certaine fraîcheur.

30) D’ailleurs la tentation est forte, et parfois profitable, de renoncer au « pavé du haut ».

31) Tout cela aboutit, provisoirement en fait, à la fin du pavé du Calvaire.

Lequel va se poursuivre pour les Agenais.

32) Le peloton des « Bike Zone » est encore fort de nombreuses unités.

33) Alors c’est le moment de redoubler d’effort, même si… « Aujourd’hui, ce n’est pas une course ! »

34) Dans le quartier où s’est installé le centre d’entrainement de l’équipe de foot lilloise, le LOSC, s’annoncent les pavés de Luchin.

35) C’est le redoutable secteur conduisant à l’archi-célèbre Carrefour de l’Arbre.

Secteur ***** souvent décisif.

36) On parlait de fraîcheur nécessaire ?

Vivement que ces petits Bora deviennent grands… comme Peter Sagan.

37) En attendant de se secouer les pruneaux (d’Agen !), une photo souvenir !

38) Puis c’est vaille que vaille, avec l’énergie du bon espoir.

39) Incontournable emplacement pour le photographe officiel qui mitraille.

En manuel mais aussi en automatique, ce qui donnera au moins trois clichés de cet endroit !

40) De là aussi le champion attendu, breton au vu des drapeaux, ne pourra pas manquer ses supporters qui patientent en plein vent !

41) Puis voilà le carrefour magique dit de L’Arbre.

42) A partir de là il ne devrait plus rien arriver de mal, mais nul n’est à l’abri d’un coup de fatigue ou d’un coup du sort.

43) Pour le nordiste d’adoption qu’est Cyril Saugrain (ancien pro, vainqueur d’une étape du Tour), la pédalée du jour est aussi une reconnaissance des lieux.

Le lendemain (après le Ronde et avant le Tour) il officiera comme consultant à la RTBF.

44) Pas grave, mais un peu râlant tout de même, cette crevaison à cinq kilomètres de Roubaix… sur le tarmac !

A ce propos, contrairement à la légende, les crevaisons ne sont pas innombrables et le bris de matériel non plus !!

45) Avant la montée (type faux plat !) de Hem (qui ne fait plus la différence), un passage par l’avenue Aljustrel, permet de saluer cet évocation cycliste.

46) On peut toujours rêver d’exploits… à venir ?

47) Voilà donc Roubaix, avec ses activités commerciales, ses industries et ses (bonnes) écoles…

48) Mais aussi ses vélodromes (dont le Stab, couvert) avec cette piste mythique qui vaut le déplacement.

49) On ne peut en douter :

« L’Enfer du Nord mène au Paradis ».

50) Médaille du Paris-Roubaix Challenge mise autour du cou de chaque arrivant.

Ici sous l’objectif du Roubaisien Jean Michel Heems qui alimente le facebook du Vélo Club Roubaix cyclo.

51) Médaille qui met en valeur le maillot original « Paris-Roubaix » de cyclos néerlandais.

52) Puis, à satiété, les photos souvenirs au cœur du stade vélodrome.

53) Avec une situation cocasse si l’on associe le maillot vantant un certain café et le cadre de vélo portant les… bières.

54) Parmi les nombreux exemples de pédaleurs heureux, ce groupe de bikers du VTT XC Team.

55) Ces congratulations entre cyclos et cyclotes des Mureaux.

56) Ou encore ces pittoresques « Déglingués du Bitume »… qui ont prié pour qu’on bitume partout !

57) Cyclo bénévole du Vélo Club local, Régis et le pavé d’honneur à l’entrée de la piste.

58) Le même pavé pour mettre en lumière le maillot de l’équipe pro Roubaix-Natura 4 Ever.

Equipement en vente dans le club-house face au pavé.

59) Passage rapide dans le « village » où s’alignent des stands commerciaux.

Dont celui de la « Gapette » fournissant maints articles, à commencer par des casquettes, textiles personnalisables.

60) Dans les douches, aussi mythiques qu’anciennes, chaque vainqueur du Paris-Roubaix se voit attribuer une stalle de déshabillage avec une plaque gravée.

Peter Sagan a désormais la sienne alors que la plus proche rappelle le nom d’Albert Dejonghe… vainqueur en 1922.