01) Les inscriptions en ligne sont déjà ouvertes avec possibilité de commander le maillot « spécial 50e édition » du BRA.

02) Le Brevet Randonneur des Alpes reste le plus célèbre des Brevets Cyclo-Montagnards Français (BCMF) proposé par la FFCT.

Dans les Alpes, comme dans les Pyrénées, le Massif Central, le Jura et les Vosges il s’agit, en une journée, de s’élever d’au moins 4000m sur +/- 200 km.

03) La pérennité du BRA doit beaucoup à son actuel président, Jules Arnaud, revenu à la tête de son club après les glorieuses années 1970-1980.

Au centre du paysage alpin et de l’image, Jules s’est adapté à la demande actuelle.

D’où, en plus du BRA, un Brevet Alpin de Cyclotourisme (BAC) en deux jours.

et même un périple de 80 km… « A la rencontre du 50e BRA ».

04) Le plaisir de rencontrer la secrétaire des Cyclotouristes Grenoblois, Danielle Puech.

Aussi sociétaire du Club des Cent Cols (1470 cols dont 94 à + 2000m en 2018), elle porte fièrement le maillot, jaune et bleu, des CTG.

05) Dévoués à la cause du BRA, Jules Arnaud et Danielle Puech sont également volontaires bénévoles pour tenir le stand des Brevets Cyclo-Montagnards Français lors des Semaines Fédérales de la FFCT.

06a) Semaines fédérales où se retrouvent nombre de sociétaires grenoblois que l’on rejoint lors du repas groupé dans la ville organisatrice.

Ici à Dijon en 2016, avec (au fond à gauche) Gérard Pivot ancien président CTG et (extrême droite) Albert Costa responsable facebook du club.

06b) Et, parfois, les retrouvailles se font au hasard d’une belle terrasse en cours de route.

07) Mais l’un des plus beaux jours de la vie du club c’est celui de la « reconnaissance », ici en 2011, de leur prochain Brevet Randonneur des Alpes.

En deux jours car ainsi c’est à la portée de (presque) tout le monde.

Mais c'était, alors, sans se douter que le BRA 2011 serait gravement perturbé par le froid... en plein été

08) Nous nous souvenons d’un parcours qui, partant de Grenoble, filait, via Vizille, jusqu’à la Rochetaillée (2 km avant Le Bourg d’Oisans).

Puis faisait la boucle Croix de Fer, Vallée de la Maurienne, Galibier avec retour par la vallée de la Romanche.

C’était simple à trouver… mais costaud à pédaler sur près de 250 km.

09) Aujourd’hui la même boucle est proposée mais avec départ et arrivée à Bourg d’Oisans.

Soit (seulement !) 180 km mais avec 4800m d’élévation car les virages de Montvernier sont ajoutés.

De plus, au BRA (un jour) et au BAC (deux jours) se greffent des variantes :

pour un Super BRA ou Super BAC avec un crochet par le col de Sarenne (1999m) permettant de descendre… l’Alpe d’Huez.

10) D’où un profil avec deux grosses bosses mais, excusez du peu, quand il s’agit des cols à plus de 2000m :

la Croix de Fer et le Glandon (en fait très voisin) puis le Télégraphe et Galibier (2646m).

Le Lautaret se passe... en descente!

11) Pour le BAC en deux jours, samedi et dimanche, l’organisation prévoit du logement à Valloire moyennant réservation.

Pour le BRA les départs se prennent en groupe ou librement de 4 à 7h.

D’où un peu de route avec lampes pour certains.

12) Puis, pour tous, c’est l’agrément d’un lever de soleil dans la longue et pittoresque ascension de la Croix de Fer.

On reconnait ici la pédalée (encore) alerte de Randonneurs du Douaisis… en 2015.

13) Au-delà du barrage de Grand Maison, c’est une première tranche des décors fabuleux de haute montagne.

14) Le photographe, qui parfois en profite pour souffler, se pique au jeu de photos fantastiques.

15) Quitte à constater que même les plus costauds consentent à grimacer… dans l’effort.

16) Puis c’est le franchissement du col de la Croix de Fer (2067m) par Joël Tignon en 2017.

Eh oui, 40 ans plus tard, il y avait encore un Tignon au BRA, car… place aux jeunes !

17) En 2019, après le ravitaillement au col de la Croix de Fer, les cyclos feront demi-tour pour descendre vers la vallée de la Maurienne, via le col du Glandon.

Descente périlleuse jusqu’à La Chambre.

18) L’industrieuse vallée de la Maurienne, entre Saint-Michel et Saint-Jean, n’est pas le passage le plus agréable du parcours.

Mais au moins y pédale-t-on sur le plat, avec possibilité de se restaurer en ville.

19) Nouveauté mise en évidence par le Tour de France, un crochet de parcours permet d’escalader, sur 3 km, les spectaculaires 18 virages de Montvernier.

20) Ce fut de toute beauté… pour ceux qui regardèrent… le reportage télévisé.

21) Plus tranquille, car plus régulière, est la montée du col du Télégraphe à la sortie de Saint-Michel de Maurienne.

Longue de 12 km, cette ascension sera-t-elle réalisée en moins d’une heure ?

A vous de voir !

22) Les amateurs de panneaux célèbres sont tout heureux de se regrouper, entre Saloméens (F)et Athois (B), au panneau du col du Télégraphe (1566m).

Juste avant la station de Valloire.

23) A Valloire un ravitaillement s’impose car c’est l’un des points forts de l’organisation grenobloise.

Ceux du BAC seront également très heureux de bénéficier d’un couchage dans les parages.

24) Après quoi, pour ceux du BRA comme ceux du BAC, mais aussi ceux du Super-BRA (en 1 jour) ou du Super BAC (en 2 jours), on entre dans le dur avec le Galibier.

25) Alors prière de mettre du cœur à l’ouvrage.

Sur les 17 km entre Valloire et le sommet, après le virage du Plan Lachat, c’est 8 km à 8,1% d’élévation.

26) Mais, aussi, prière de bien profiter du décor sublime.

Certaines années, les deux derniers kilomètres se franchissent entre des murs de neige.

27) Un coup d’œil en arrière permet d’apercevoir, en contrebas, l’entrée du tunnel sous Galibier… interdit aux cyclistes.

28) Puis c’est la victoire sur le Galibier (2642m).

Mais aussi sur le BRA puisqu’il reste 40 km à parcourir… en descente.

29) On s’accorde alors un temps de repos et le temps d’un regard sur le paysage.

30) Après l’effort de l’escalade vient la plus belle partie du parcours avec les 8 kilomètres descendant jusqu’au col du Lautaret sur décor de la Meige.

31) A couper le souffle, surtout quand, comme en 1983, le BRA se faisait dans le sens inverse.

32) En descendant on croise ceux qui, hors BRA, s’offrent une montée fantastique.

33) Survient alors le col du Lautaret (2058m) où se rejoignent la route de Grenoble et celle de Briançon.

34) En cette halte idyllique le vélo est une attraction ordinaire, quoique géante.

35) La descente ne serait qu’une simple formalité sauf qu’il faut se méfier des tunnels.

Pas tous éclairés et parfois sujets aux glissements de terrain.

Ainsi celui qui ravagea le tunnel de Chambon en 2015 et priva de Galibier le BRA.

36) De plus, le vent est souvent contraire quand on descend le long de la Romanche.

N’empêche que c’est avec grand plaisir qu’on retrouve Bourg d’Oisans.

Terme du BRA et BAC 2019 et de leurs dérivés.

37) Le site du CTG, très riche en informations sur le club et sur le BRA, établit un palmarès des lauréats du BRA.

Le président Jules Arnaud, y figure au 3e rang d’honneur avec 24 BRA de 1969 à 2017.

Ceci après l'illustre Jo Routens, 33 BRA de 1936 à 1987 et André Victor Eymery, 25 BRA de 1963 à 2013…

38) Le premier cyclo belge de ce tableau d’honneur n’est autre que le Dragon Audax Mons Roland Defrise, alias le Baron, qui a bouclé (avec passion et ardeur !) 11 BRA entre 1981 et 2015.

Le plus haut gradé des « nordistes » serait Jean Pierre Douchin (62 Le Portel) avec 6 BRA entre 2003 et 2015.

39) A l’issue des journées alpines du 20 et 21 juillet 2019, la tentation sera forte d’acquérir et de porter le tee-shirt HF du 50e BRA :

7€ sur commande avant le 30 avril (savoir que le "short" n'est pas compris dans l'offre tee-shirt !).

40) Et rien n’empêche, comme l’ami Marc des cyclos de Baisieux (F), de porter dans la plaine du Nord un maillot Galibier que l’on trouve dans le commerce.

41) Quand on est à Bourg d’Oisans, l’idéal c’est de prolonger le séjour pour visiter les environs.

Et alors de prendre de la hauteur en atteignant les Deux-Alpes ou, encore plus près, l’Alpe d’Huez.

42) Qui dit Alpe d’Huez dit le village d’Huez traversé dans une montée de 13 km à 8,1% pour une élévation de 1071 jusqu’à la station.

43) Ceci sur une route légendaire marquée de 21 virages numérotés.

44) Une route très fréquentée que descendront, le dimanche 21 juillet 2019, les courageux du Super BRA… et de « A la rencontre du 50e BRA ».

Ceci après avoir escaladé le col de Sarenne (1999m) à partir de Chambon.

45) Pour tout savoir sur le BRA/BAC des CycloTouristes Grenoblois, voir le site
http://cyclotourisme-grenoble-ctg.org .

Inscription à l’avance :

34€ comprenant le balisage, les ravitaillements-repas, le contrôle électronique par puce, le suivi en live et le diplôme d’arrivée.

46) Savoir que, le plus souvent, les conditions météos donnent droit à un BRA ensoleillé et merveilleux.

Mais on n’est pas prêt d’oublier celui de 1981… avec neige à la Croix de Fer le 23 juillet.

47) Comme le rapporte la revue Le Cycle de l’époque… ce fut la Bérésina !

Car, à l'époque, pas de rapatriement organisé...

48) Or j’y étais, comme en atteste le cliché paru dans Le Cycle.

Cliché signé, en janvier 1982, par Freddy Maertens alors que je tenais le stand du Cycle au Salon de Bruxelles.

Lui était de nouveau, après 1976, champion du monde sur route en 1981.

50) Le facebook des CycloTouristes Grenoblois, tenu par Albert Costa, montre que, en cette année 2019, la neige est tombée en hiver...

51) Alors, foi de Grenoblois, les 20 et 21 juillet 2019, les 1500 participants au BRA se réjouiront d'un temps d'été, comme en 2017.