01) A raison de plus d’un millier mobilisés pour la SF d’Epinal 2018 sous la présidence de Jean Claude Augay, les bénévoles sont généralement anonymes.

C’est pour rendre hommage à tous que nous saluons ici Jean Paul et Alain Maurice, du club Cyclo Charlemagne, qui, escortés par Joël Baradel, constituaient l’une des cinq équipes de fléchages des parcours routes.

Tâche essentielle rendue particulièrement ingrate sous la canicule.

02) Puisque les cyclos disposent alors que l’organisateur propose, notre premier « bon moment » de la SF 2018, fut de prendre, tôt le matin, le départ de Charmes.

Soit au km30 d’une journée orientée vers la « colline inspirée » de Sion, juste après le Point d’Accueil de Vincey.

L’accueil des Carpiniens n’a pas manqué… de charme.

03) Précocément mûres, les mirabelles de cette région lorraine furent omniprésentes et savoureuses.

Avec une abondance qui obligeait parfois à se baisser pour les cueillir dans l’arbre.

04) Dans les villages campagnards, le modèle de l’ancienne bâtisse lorraine, avec son porche d’ancienne grange arrondi en bord de rue, est encore fréquent.

Ceci malgré les adaptations pour un habitat moderne comme ici sur le plateau d’Ahéville constitué de roche calcaire à gryphées.

05) Première bourgade d’importance sur notre route matinale, Mirecourt ne manque pas de vanter ses propres charmes.

06) On passe d’abord devant la statue équestre de Jeanne d'Arc, la Pucelle et Lorraine (+1431) dont sont fiers les Mirecurtiens.

Et tous les Français qui ont célébré le 600e anniversaire de sa naissance en 2012.

07) Rien vu des cours secrètes ( ?) annoncées par l’affiche mais un arrêt s’est imposé devant les halles (XVIIe) de la cité médiévale et renaissance.

08) Mirecourt c’est aussi une grande tradition de dentellerie et de lutherie.

09) Mon départ matinal et en cours de parcours fit que le bar du point d’accueil ouvrit pour assouvir ma petite soif.

Première pression de ma vie en Vosges…

en cette bourgade lorraine qui vit naître saint Pierre Fourier (1565-1640) et (entre autres) l’ancien ministre Jack Lang !

10) Chemin faisant, un bref arrêt s’impose pour une visite de la vieille église, en cours de restauration par des bénévoles, de Laviéville.

11) Coïncidence de notre rencontre du tandem amiénois Jean Pierre et Mireille… Laviéville.

Ces grands cyclos voyageurs, ont longtemps présidé le club Union Randonneurs Picards d’Amiens et la Ligue Picardie.

12) A Madone et Lamerey, les cyclos des plus longues distances (P3 92km, P4 110 km et P5 146 km) défilent devant le monument dédié à la 2e DB du Général Leclerc.

Troupe française qui oeuvra à la Libération de la France.

13) L’occasion de rappeler que le « Serment de Koufra » se concrétisa au prix de nombreuses batailles.

Dont celle de Dompaire sur la route de Strasbourg après Paris et avant Berchtesgaden en 1945.

14) Plus paisible est donc la chevauchée des cyclos dont le nombre rappelle maintenant l’affluence d’une Semaine fédérale.

15) Au point même que, profitant de leur liberté d’action, les « fédérés » se croisent sur la route.

16) Plutôt discret, surtout ce jour en ces lieux, l’accueil des riverains se prête ici à quelques facéties à l’aide de panneaux plantés en bord de route.

Dont celui-ci dédié à deux « chtis » à la réputation bien trempée…

17) Caractéristique d’une journée pédalante en SF, les arrêts sont nombreux.

Avec des causes multiples comme les « besoins naturels » ou, comme ici, le regroupement amical.

18) Encore plus noble est l’arrêt pour profiter de l’offre locale comme ici au stand de mirabelles installé sur un parking à proximité d’Epinal.

19) Notre arrêt suivant fut donc au Km0 qui, pour beaucoup, fut le point de départ devant le Village Fédéral sur les hauteurs d’Epinal.

20) Brève visite au Village Fédéral avec arrêt au stand Shemsy, le fournisseur du maillot officiel SF 2018.

21) Fin de la boucle du jour pour les cyclos d’Andaine qui, en 2011, avaient participé comme bénévoles à la SF de Flers.

Groupe escorté par Claude Robillard (2e à gauche), élu du Comité Directeur FFV (alias FFCT ou l’inverse !) avec responsabilité de la formation.

22) Ce qui, pour la majorité, fut la première étape, en direction de Vincey, devient la dernière.

Avec passage devant le spectaculaire camping fédéral installé sur le terrain d’aviation de Dogneville.

23) Passage également, mais hors affluence à cette heure, devant les spectaculaires fortifications du château médiéval de Châtel sur Moselle.

24) Vue sur la rivière Moselle qui, après avoir traversé Epinal et le département des Vosges, donne son nom au voisin du nord.

25) Avec ce décalage dans le temps le point d’accueil de Vincey est maintenant quasiment désert.

La buvette annonce sa fermeture.

26) Sur l’espace d’accueil le char du musée voisin peut désormais respirer.

27) Tout comme, à proximité, le Musée d’Art Militaire a fermé ses portes.

28) Un musée qui a trouvé place dans une partie des anciens bâtiments de l’usine locale textile Boussac.

L’occasion d’évoquer la faillite retentissante, fin des années 1970, de « empire cotonnier » dirigé par Marcel Boussac…

Au grand dam de milliers d’employés et de la région….

29) En vue des sommets vosgiens partons de Gérardmer ce mardi 6 août.

Nous rejoignons Jacques Rouget, président de la SF Dijon 2016 en maillot Xian-Pékin, et la secrétaire de son club Cyclo de Chevigny.

30) Avec la décontraction, les sociétaires du cyclo club de Chevigny, banlieue de Dijon, sont parés pour l’étape du jour.

Avec le col de la Schlucht et la route des Crêtes celle-ci se présente comme l’étape reine de la semaine.

31) La montée commence tranquillement à partir du lac de Longemer.

32) Puis les choses sérieuses se précisent avec l’ascension du col de la Schlucht via le Collet.

Soit 10 km à un modeste 4,2 % de moyenne… mais sous la chaleur.

Et sans expérience de la montagne pour certain(e)s!

33) Parmi les cyclos du jour, certains viennent d’Epinal pour 145km.

Le fléchage P4 les invite à tourner à droite.

34) Pour les décalés au départ de Gérardmer la route continue de monter allègrement.

35) Passage au col du Collet, 1100m au km8, qui n’offre qu’un maigre répit dans la longue montée.

36) Alors, sans désemparer, la pédalée sur petit plateau et grand pignon se poursuit.

37) Au sommet la pose devant le panneau Schlutch 1139m est bien méritée et même disputée.

38) Avec parmi les (nombreux) héros du jour, l’ami liégeois Jean Baguette, adepte du tandem avec mal ou non-voyant et habitué des Semaines Fédérales.

39) Le col est site d’une station d’hiver… envahie par les cyclos en été.

La Schlucht est d'ailleurs site BCN/BPF pour la FFCT.

40) Les sociétaires du VCC, sa famille et ses amis sont rassurés. Le président Gérard Colineau du Véloce Club Cholet est arrivé en bonne forme au sommet.

41) En revanche les avis sont mitigés pour ceux qui viennent (sur les PG 2, 3 et 4) du col du Calvaire.

Ils n’ont pas trouvé le Point d’Accueil… annulé la veille (« contre notre volonté ! ») par l’organisation.

Une première dans l’histoire des SF.

42) Au-delà du col de la Schlutch, et parfois plus haut, c’est la célèbre et pittoresque Route des Crêtes Vosgiennes.

43) Avec un facultatif aller et retour de 3,4km jusqu’à la pointe du Hohneck.

A 1363m pour le 3e sommet vosgien et le point culminant du département des Vosges (88).

44) Dur-dur, parmi les épilobes, avec une pente flirtant entre le 9 et 11%.

45) D’où la récompense d’une photo pour beaucoup.

Photo de groupe des cyclos du Pays de Château-Gontier.

46) Vue panoramique au sommet avec affluence de piétons, vélos et autos sur ce sommet pointu.

47) Au sommet avec Marie-Jo et Bernard Aussilou.

Ce fameux Diagonaliste de France est actuellement président de l’Amicale des Diagonalistes de France.

48) La brutale descente sur La Bresse ne se passe pas non plus sans appréhension.

49) La ville de La Bresse est point d’accueil pour tous les parcours « décalés » et pour le P4 partant de Gérardmer.

50) A peine arrivés, certains pensent d’abord à se rafraîchir les pieds.

51) Pour d’autres c’est la tête qu’il faut ramener à plus basse température.

52) Chez tous » c’est à boire qu’il nous faut ! ».

Ou qu’il faudrait car il y a affluence.

53) Après quoi, il n’est de beau site d’accueil qui ne se quitte.

Surtout que l’étape finale, jusqu’à Gérardmer, sera moins simple qu’il n’y paraissait.

54) En plein après midi, donc sous le cagnard, la remontée au col de Grosse Pierre, sur 8 km, est éprouvante.

55) Ce qui permet à Xavier Personne, des Randonneurs du Dimanche (RDD) de Taintignies, de sentir son an de plus.

Lui qui fête son anniversaire le 7 août.

56) La tentation est forte de s’arrêter pour profiter d’un peu d’ombrage.

57) L’Audax Tournai Philippe Delzenne vient de terminer la Diagonale de France Strasbourg-Perpignan , en tandem avec sa fille Elise, sous un soleil aussi ardent.

Belle réussite donc pour Philippe qui en était à sa 10e Diagonale pour accompagner Elise, plusieurs fois championne de France route et piste, dans sa première grande traversée.

58) Des Cyclotouristes d’Antoing, Christian Blocq pose au panneau de la Grosse Pierre (955m).

Pour lui, qui chaque jour roule la plus longue distance, la route jusqu’à Epinal est encore longue.

Au rythme de 150 à 170 km quotidiens, le compteur de Christian totalisera... 999 km!

59) Le robinet débitant une eau fraîche mais rare de montagne fait recette.

60) Avec, toujours, cette tête qu’il s’agit de rafraîchir.

Autant que possible !

61) Le retour à Gérardmer se fait avec un préalable tour du Lac donnant au lieu son titre de « Perle des Vosges ».

62) Au point d’accueil la fraîcheur du lac est confortée par la mise à disposition d’un distributeur d’eau.

63) Ce qui n’exclut pas d’aller montrer son poignet au bar.

Chacun participant à reçu un bracelet disposant d’une puce faisant office de compte en banque.

Avec débit via un lecteur.

64) Regroupement de fin de (belle) journée pour ceux, y compris les « diabétiques », qui ont réussi l’impossible.

65) Fin de randonnée sportive pour les randonneurs Didier et Séverine Humes, ici escortés par les amis du club de Fleury les Aubrais (Orléanais).

66) Comme la veille, les animations aux points d’accueil du jour furent modestes.

Mais ici avec l’agrément des airs d’accordéon toujours entrainants.

67) La journée du mardi se termine avec la réponse à la question de savoir ce qu’est… une schlitte :

c’est une sorte de traineau permettant de descendre les bois en glissant, de manière périlleuse, sur les pentes vosgiennes.