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L’Audax Philippe Jortay toise l’Everest sur les hauts plateaux du Tibet (2e PARTIE/2) mai 2018

Route de cols à plus de 5000m !

du 01 au 26 Mai 2018

Aux Audax Tournai, dans les années 1970, on disait de Philippe Jortay qu’il irait loin. Avec ses photos himalayennes de mai 2018 il montre qu’il a pédalé très haut. Voyons-le sur la route de l’Everest !

39a) La nuit sous la tente du bivouac Red Spokes, Philippe rêvait que ses ami(e)s le prenaient pour le maître pédalant de l’univers ?

Alors il se voyait en plein Himalaya?

Or, du rêve, il est passé à la réalité !



39b) Cependant, les petits matins du randonneur sont toujours laborieux.

Mais, quand on a la motivation et que l’on est à pied d’oeuvre, chaque matin rapproche du sommet.

40) Ici n’est pas encore le sommet… sauf si l’on parle en terme de beauté du décor.

Avec un lac d’altitude au centre de la vue et la route du jour au premier plan.



41) Puis le sommet de l’un des 8 cols à plus de 5000m de la route Lhassa-Kathmandou.

Envahi, comme les autres, d’innombrables banderoles soumises au vent violent des hauteurs tibétaines.

42) Le périple suivant son cours, Ox le guide Red Spokes donne de nouvelles consignes.

Le groupe roule librement mais ne se perd jamais de vue.


      ROUTE DES COLS


43) La traversée de la rare bourgade suivante ne pose pas de problème car c’est tout droit.

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44) Les étapes sont généralement longues de 60 à 80 km par jour.

Le plus souvent sur une route en bon état et ensoleillée, mais toujours soumise au vent froid.



45) Les bifurcations sont peu nombreuses et bien indiquées…

pour peu que le chinois vous soit familier !

46) Et que pensez de ce lieu de bivouac trouvé par l’organisation le jour suivant ?

Philippe s’y sent comme chez lui !



47) Sauf que le lendemain c’est encore plus beau ou plus grandiose.

48) Revers de la médaille, car même la médaille tibétaine a son revers, le vent y est très froid.

Alors parfois on doit s’abriter… pour un repas de midi sur le pouce.



49) Puis un nouveau col à 5000 m est franchi sur la Route nationale de Chine 318 baptisée « Route de l’Amitié » par les Chinois au Tibet.

Philippe ne sait plus s’il s’agit du Lalung La (5050m) ou du Tong La (5150m).

50) Ou d’un autre col puisque le voilà au col d’altitude 5031m alors que le sommet voisin annonce 7191m !


      BIVOUAC


51) Surtout ne pas faire de mouvements brusques ou d’efforts prolongés car l’air se fait rare à cette altitude.

Alors nouveau bivouac.

52) Joies du camping sauvage, surtout quand c’est organisé avec restauration commune.

L’occasion de signaler que mieux vaut apprécier le riz, préparé à toutes les sauces, en ces régions.



53) Pas de surprises le lendemain matin : les vélos sont toujours là !

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54) Et notre Philippe, au matin du 10 mai 2018, est de nouveau paré pour l'étape quotidienne.

Beau temps mais froid, avant d'avoir chaud en pédalant...



55) En quête de bons souvenirs il demande aux compagnons de route d’immortaliser son passage.

56) Ici c’est lui qui dégaine dans ce passage plus délicat.

Car le plateau, même haut, n’est pas toujours plat.



57) Et la route, généralement en très bon état, devient parfois problématique.

58) D’où l’annonce de virages à négocier qui sont visiblement redoublés.


      YETI


59) A la faveur d’un lieu plus densément peuplé l’organisation a prévu un logement un hôtel, celui du Yéti !

Sans doute celui fréquenté par Tintin lors de son aventure au Tibet dont on se souvient à l’hôtel !

60) Philippe se sent alors solidaire du compagnon de route portant le maillot « Lhasa to Kathmadu ».

Avec la mention « Un autre monde est possible ».



61) Monde tibétain pas si différent si l’on observe que la mécanisation agricole, même rudimentaire, a pris de la hauteur.

62) Avec efficacité pour remplacer les équipages traditionnels au pays des élevages de yaks.



63) Puisque c’est journée de repos, visite du village tibétain.

64) En tenue du touriste paré contre le soleil alors que la température est basse.



65) Occasion d’évoquer la sécheresse de l’air qui est rare.

Crème solaire pour le visage et beurre de cacao pour les lèvres.

      EMOTIONS

66) Sur cette belle et longue progression, chaque nouveau col est une nouvelle victoire, chèrement acquise.


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67) Le moment est venu pour Philippe d'honorer ses engagements.

Il avait promis aux Diablotines du Carnaval de Tournai dont il est le « body guard »… de ne pas les oublier ?

Le voilà brandissant le plumeau confraternel quasiment sur le toit du monde !

68) Puis le jeu de cartes, déposé au col de 5000m, en hommage à son copain de jeu… déjà parti… encore plus haut !

Alors qu'à cet endroit le temps est à la neige!



69) Un voyageur solitaire en Chine se ferait du mouron lors des nombreux contrôles policiers sur la route.

L’avantage d’un visa de groupe, géré par Red Spokes, c’est que les formalités se passent sans anicroches.

Mais cela prend du temps !

      EVEREST

70) Entrée dans la Qomolangma National nature Reserve, autrement dit le Parc naturel du Mont Everest.



71) La route est d’autant mieux balisée que s’y croisent les routiers traversant le Tibet et les escaladeurs visant le toit du monde.

72) Avec, au passage, l’occasion d’observer un plissement géologique datant de l’élévation du massif hymalayen.

Résultat de la collision de la plaque indienne avec la plaque eurasienne voilà 40 millions d’années.



73) La collision a fait se dresser la montagne Himalaya dont le point culminant est le Mont Everest à 8848m.

Le toit du monde, vaincu pour la première fois en 1953 par Edmund Hillay et Tensing Norgay... qui n'en revinrent pas!

74) En ce lieu mythique, Philippe a déposé le fanion Lions Club Childéric Tournai dont il est membre.



75) Au croisement des routes se trouve le camp de base animé atteint par nos cyclistes le 17 mai 2018.

76) Altitude 5200m maximale pour les routiers mais quasi minimale pour les alpinistes.

Un cyclo devient « Everesting » en s’élevant de 8848m… en grimpant 74 fois le Mont Saint-Aubert sans s’arrêter pour dormir.



77) Ici le prétexte est bon pour s’en tenir à la route :

« On n’a pas les chaussures, ni les cordes, pour l'escalade ».

      VERTIGE

78) Faisant fi de l’ivresse des sommets les pédaleurs reprennent la piste retrouvant la route de Kathmandou.



79) L’escorte népalaise est toujours aussi bienveillante que matinale :

« C’est l’heure du thé qui doit vous réchauffer. Il fait moins 6 degrés mais le soleil est déjà levé, lui ! »

80) Allez, encore un col, à 5236m celui-là.

On ne compte plus !



81) Puis c’est la descente vers le Népal.

Avec un nombre vertigineux de lacets qui obligent à la prudence !

82) Puis, le périple touchant à sa fin après la frontière sino-népalaise, le décor devient quasiment alpin.



83) C’est alors une animation de ville asiatique que les cyclistes retrouvent en vue de Kathmandou.

84) Pour Philippe tout s’est bien passé.

Mais quelle aventure cyclotouriste pour lui qui était déjà (jeune) Audax Tournai fin des années 1970.




Il s’agit d’une pédalée d’exception très réussie. Bravo Philippe !



Pour revenir au départ de Philippe (1e partie)...
CLIQUEZ ICI


Mais Lhassa-Kathmandou avait déjà été réalisé par André Binon, autre Audax Tournai.

Pour voir ou revoir cet Everest en 2009... CLIQUEZ ICI


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