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L'AUDAX TOURNAI PHILIPPE JORTAY AU TIBET DE LHASSA A KATHMANDOU EN MAI 2018

Sur les hauts plateaux tibétains

du 01 au 26 Mai 2018

Après Menton-Thonon-Trieste et le Tour de France en cyclo, l’Audax Tournai Philippe Jortay voulait du grandiose ? Il a rallié Lhassa (Chine) à Kathmandou (Népal) en 1350 km avec 8 cols à plus de 5000m !

01) L’image choc de cette aventure qui s’est déroulée en mai 2018, c’est donc celle d’un Philippe Jortay toisant le Mont Everest.

Il est alors, avec son groupe cycliste Red Spokes, au camp de base (5200m) des escaladeurs qui visent le toit du monde (8848m).


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02) Bien deviner sur la carte d’Asie le périple de 1350 km qui relie en diagonale, dans le rectangle marron, Lhassa à Kathmandou.

Et donc joint la Chine au Népal.

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03) Long voyage en avion entre Bruxelles et… Kathmandou où le voyageur rejoindra un groupe international pour une semaine d’acclimatation.

C'est Philippe qui nous fournit les photos de ce reportage exceptionnel.



04) S’il est le bienvenu là-bas, dans la capitale du Népal, il se trouve surtout, pour la première fois en Asie, dans un monde complètement inconnu.

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05) Pas de quoi lui faire peur car son premier hôtel le met dans les meilleures conditions.

La suite de l’expédition ne sera pourtant pas aussi ordinaire que dans une randonnée tournaisienne.


      AUTRE MONDE


06) Lui, bon francophone mais se débrouillant en anglais, s’emploie d’abord à découvrir la ville de Kathmandou.

L’impression d’une animation intense avec un trafic bruyant totalement anarchique.

07) D’un point de vue cycliste, les « tuk tuk » ne manquent pas de pittoresque mais se faufiler dans la circulation n’est pas une mince affaire.



08) Puis ces vénérables Bouddhas, aux visages énigmatiques, que l’on croise à chaque coin de rue…

09) Les temples et autres constructions du genre drainent une masse de fidèles quand ce ne sont pas les moines dans leur tenue bouddhiste.



10) Ce qui l’impressionne cependant le plus c’est le brouhaha et l’insolite dans la circulation.

Et encore ne voit-on pas, ici, d’autos ni de camions… souvent brinquebalants et toujours tonitruants.

      RED SPOKES

11) De beaux vtt Trek neufs ont été préparés par la société britannique Red Spokes qui a l’habitude d’organiser le périple « Lhasa Khatmandu ».

Ils sont partants pour le Tibet.


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12) L’équipe du voyage rassemblera 14 autres cyclistes de différents niveaux mais tous anglophones, venant d’Australie, du Canada, d’Allemagne, d'Angleterre et des Pays-Bas.

Une guide locale fait les présentations.

13) Personne ne se connaît d’avance mais Philippe fera vite connaissance avec ce néerlandais :

« Je connais Tournai depuis la cyclosportive Jubaru-Van Impe que j'ai roulé en 1991. »




14) Le groupe pédaleur sera encadré par un trio de Népalais pour l’assistance.

Dont Ox, à gauche, qui roulera toute la distance en jouant le serre-file.

15) Le premier souci est donc de se familiariser avec les machines et avec les conditions locales de circulation.


      ACCLIMATATION


16) On fait connaissance dans le groupe car l’aventure commune va courir durant 3 semaines en ce mois de mai 2018.

17) Mais il faut d’abord s’acclimater à l’altitude.

Alors les premiers coups de pédales sont donnés pour prendre de la hauteur au dessus de Kathmandou.



18) C’est déjà la montagne mais sur des pentes encore verdoyantes car l’altitude y avoisine les 2000m.

19) Lui-même randonneur routier, Philippe éprouve quelque peine à maitriser sa machine sur les pistes escarpées.

Il n’a pas la fibre d’un… biker !



20) Mais il n’est pas le seul à peiner, alors la solidarité va jouer.

21) Surtout si l’on sympathise à l’idée qu’on s’embarque dans la même galère.

A l’exception de ce couple de triathlètes qui s’est trompé de voyage.

Ils se flattent de remporter l’étape du jour… avant de mettre la flèche en fin de parcours !



22) Avec les autres il est facile de sympathiser.

Particulièrement avec le Canadien, porteur du maillot Molteni, qui a l'avantage d’être bilingue… et fan d’Eddy Merckx !

23) Sinon des amis (genre facebook) népalais puis chinois Philippe s’en fera tous les jours.

Nombreuses sont les sollicitations pour un selfie.



24) Si les pluies sont fréquentes à Khatmandou, à Lhassa c’est du vent que l’on parlera ainsi que du contraste entre le gel nocturne et la chaleur du jour.

Sans oublier la rareté de l’air tibétain…

      `LHASSA`

25) L’acclimatation ayant été réussie (à une exception près !), les cartons sont préparés pour un vol Khatmandou-Lhassa.

D’où le futur périple cycliste… Lhassa-Khatmandou de 1350 km.



26) En avion c’est facile et rapide. Débarquement du groupe Red Spokes à Lhassa le vendredi 4 mai 2018.

27) Avec l’accueil local qui évoque les grands moments de l’aventure organisée.



28) En commençant par la visite du cœur de Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet, au sud-ouest de la Chine.

Incontournable palais du Potala, forteresse bâtie au XVIIe.

29) Le Potala, devenu musée et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994, fut lieu de résidence des Dalaï-Lama chefs, spirituels et temporels.

Ceci jusqu’à la fuite obligée du 14e en 1959.



30) Tout cela ne coupe pas l’appétit des voyageurs qui se savent alors à 3650m d’altitude dans cette ville de 500000 habitants.

31) L’occasion est belle d’implorer la divinité protectrice à la veille de son grand périple…

Philippe actionne les moulins à prières !


      HAUTS PLATEAUX


32) Puis c’est le grand bain d’une belle pédalée aux paysages aussi exceptionnels qu’immenses… et hauts.

33) Avec un réseau routier aussi bien signalé que simplifié car limité à une grande route.

Pour les informations, le tibétain c’est aussi chinois que le chinois.



34) Les voyageurs constatent qu’à 4000m les hauts plateaux du Tibet ne sont pas désertiques.

D’où des villages épars et des zones de rizières.

Or, faute de pain, le riz est vital !

35) La préoccupation de la nourriture quotidienne est liée à celle du logement à chaque fin d’étape.

La solution Red Spokes c’est le bivouac autour du camion d’assistance qui installe un espace cuisine et des sanitaires sous tentes.



36) A partir de là c’est le grand confort ( !) pour les voyageurs qui ont leur siège désigné et leur tente attitrée.

Elle n’est pas belle la vie sur les hauteurs tibétaines ?

37) Surtout si l’on apprécie les soupes de nouilles qui, bien entendu, se dégustent à la baguette !



38) Occupé à perdre quelques 5 kilos en cours de route, notre Philippe s’apprête à passer quelques bonnes nuits glaciales.

Car, foi d’Audax Tournai et body guard des Diablotines, il gagnera le pied de l’Everest !



Un rêve de grand randonneur, non ?

Pour connaître la suite et fin de l’aventure…
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