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SENTIERS MULETIERS POUR MARCEL ET LES AUTRES

Des randonnées de haute montagne à couper le souffle

Mi-août 2004

La « chasse aux cols » incite à sortir des routes pour crapahuter sur les sentiers de montagne. Ces chemins non revêtus, jadis empruntés par ceux qui se déplaçaient à dos de mulets, sont appelés « muletiers ».

On doit à Marcel Lefebvre, dit Marcellino, un reportage exceptionnel tant les photos, de haute montagne et de grande amitié, sont sublimes. Marcel avait participé à la Concentration 2004 du Club des cent Cols basée à Briançon. Donc aux pieds des Crêtes de l’Assietta, pas loin du Parpaillon et juste sous le ciel.

Marcellino, avec GPS sur le VTT, n’a plus peur de rien. Il se lance dans une chasse aux cols qui l’amène, sur les sentiers muletiers, à franchir les cols à plus de 2000m tous plus spectaculaires les uns que les autres. Mais on verra que la « cyclo-muletade » n’exclut pas les rencontres amicales.



01) Voilà ce qu’est un sentier muletier : un sentier de montagne non revêtu. Mais, dans les Alpes, il n’y a plus de mulets pour porter les bagages. Alors pour les affaires de Marcel qui fait les cols, … c’est Nicole qui s’y colle !

02) Et lui, le Marcellino, il pose pour la gloire, mais dans un décor de rêve. Après son séjour de cyclo-campeur en Corse, puis sa traversée en Diagonale de l’Hexagone, le voilà à l’assaut de sommets secrets, tous à plus de 2000m, proche de la frontière italienne.



03) Au lendemain de la Concentration (voir le site des Cent Cols), Marcel (Audax Tournai) part avec Germain Geenens (Délégué belge des Cent Cols) sur la fameuse route des Crêtes italiennes qui permettent, sur 50 km entre Sestrières et Susa, de franchir une dizaine de cols à plus de 2000m.

04) Les grands esprits se rencontrant, nos Vttistes sont rattrapés par les amis de la Creuse, en l’occurrence Lili Jagot.



05) Voilà ce que l’on appelle, dans le milieu des cyclo-muletiers, faire les honneurs du pied à la montagne. Et séance de poussage pour le vélo. Pas possible de faire autrement sur les cailloux.

06) La photo, prise avec du recul, donne l’impression que les cyclos sont perdus dans la montagne. En fait, ils sont accrochés à ses flancs.



07) Pendant ce temps-là on papote au camp de base : « Mon Germain est le plus fort avec 2475 cols au compteur ».

– « Je parie une bouteille que Marcel se fera remonter les bretelles… » Cherchez la rime.

      Rencontre aux sommets.

08) Nouvelle étape des VTT. Au départ de la borne frontière franco-italienne.



09) Paysage de haute montagne, bien mérité par des cyclotouristes qui n’ont pas froid aux yeux.

10) Marcel et Germain se retrouvent, au Colle Begino, à 2301m d’altitude.



11) Et, puisque leurs muletiers se croisent à nouveau par hasard, Germain explique à Jean Louis et Lili que le Collet Bercia, renseigné sur la plaque est le nom du hameau. Le col étant encore plus haut, le reste de l’ascension se fera en commun.

12) Autre belle rencontre. Voici Philippe Carrez, le modérateur du site du Club des Cent Cols, qui confirme l’information cartographique, dont Germain n’était plus si certain..



13) Alors les aventuriers filent vers le Collet Vert et Guignard. Cherchez le point jaune qui indique la position de Germain.

14) Voilà la différence entre un col, passage dans un creux de la montagne, et les sommets, pointus, que les vélos ne doivent pas escalader.



15) Chouette, une descente ? Pas si facile qu’on le croirait.

16) Même Marcel ne sait plus à quel endroit précis a été prise cette photo : « On était dans les alpages. C’était superbe. Je ne savais plus où donner de l’appareil. »



17) Et puis, au détour d’un muletier, voici apparaître Marc Liaudon, l’un des plus fameux Cent Collistes du club.

Germain c’était 2475 ? Marc, de Lyon, c’est 6229 cols différents.

18) Pose amicale, franco-belge, au col de Saurel.

PS. Marcel ne garantit pas l'exactitude du nom du lieu. Il ne se souvient plus très bien.


      Une plongée vers le lac de Savinnes.


19) Puis descente, dans les conditions que l’on connaît, de nos grands escaladeurs.

20) Havre de paix, à 2329m d’altitude, avec le lac Gignoux, au pied du col de Gimont.



21) Encore une vue, dont personne ne se lasse, des alpages traversés par un muletier, une piste en réalité, qui mène on ne sait où ! Pourtant les vélos sont en pleine descente.

22) Et ces vélos débarquent enfin, du côté d’Embrun, sur le lac formé par le barrage de Serre Ponçon.

Selon Marcel, sans doute atteint de l’ivresse des cimes ou des vignes, : « Il y avait une baleine dans le lac mais elle est cachée par le feuillage ! »



23) Repos du guerrier qui, cependant, doit cuisiner le maigre produit de sa grande chasse aux cols.

24) Car Nicole avait dit : « Qui va à la chasse, doit faire face ! »


      Une soif de conquête inassouvie.


25) Dès l’aube du lendemain, Marcel n’hésite pas à suivre son ombre pour de nouvelles ascensions.

26) Cette fois la direction est très précise, dans un décor non moins sublime.



27) Séance de « pierrade », car le sommet n’est jamais si proche qu’on le souhaiterait.

28) Du col des Gardettes, vue sur la Pousterie. La carte annonce 2606m.



29) Et puis voilà ! Vous reconnaissez l’entrée du tunnel du Parpaillon. Passage mythique. Marcellino est le 4e Audax Tournai à se retrouver en ces lieux. Il EN remercie ses maîtres : Daniel, André et même Xavier.

30) Un bonheur n’arrivant jamais seul, voilà que les bagages se pointent à l’horizon.



31) C’est Nicole, fidèle à sa mission, qui arrive à la rescousse.

32) Et le bonheur est parfait. Quel beau cadre.


      Il n’y aura rien de plus haut.


33) Puis le repos du guerrier. Descente enchantée vers Crévoux.

34) Chemin faisant, on croise les cheminées de fée qu’on confond avec des demoiselles coiffées, ou l’inverse.



35) Retour à la civilisation avec le lac de Savinnes, derrière le barrage de Serre-Ponçon.

36) La mélancolie de Marcellino n’a plus de limites. Voilà qu’il nous fait un contre-jour sur le pont qui traverse le lac de Savinnes.



37) Avec un butin de 260 cols sur l’année, portant son total à 1069 cols différents, Marcellino a bien mérité de porter le maillot des Cent Cols.

38) L’image finale suggère que Marcellino n’est pas loin du firmament des Audax. Il suffirait qu’il fasse plus ou mieux que les 1078 cols de « mon » palmarès.




L’intention n’était pas, ici, d’indiquer aux anxieux la liste des obstacles à vaincre pour arriver aux sommets. Le reportage démontre, à l’envie, que tout est possible. Y compris… de me dépasser.


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