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EXPOSITION CELEBRATION 200e ANNIVERSAIRE DE LA DRAISIENNE A CHAUNY (02) 1817 2017

Mardi 14/11 pour l’Histoire du Vélo

le mardi 14 novembre 2017

L’Exposition du 200e anniversaire de la vélocipédie est organisée par Jean Marc Lefevre dans sa ville de Chauny (Aisne) du 11 au 19 novembre. Le mardi 14 fut sur l’Histoire avec une conférence de Jacques Seray.

01) Ne tergiversons plus, l’ancêtre de notre bicyclette fut le vélocipède tel que dénommé par son inventeur, en 1817, le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn.

Il s’agissait de deux roues en flèche (et non parallèles !) reliées par une poutre dirigées par un guidon.

La propulsion se faisait avec les jambes au sol comme le montre cette réplique du modèle originale venue de Sologne à Chauny.



02) L’exposition, avec entrée libre, se tient du 11 au 19 novembre 2017.

D’où la sortie orientée de ce groupe d’amis des alentours de Compiègne réunis par Daniel Lemoine, en rouge à gauche.

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03) La pièce maitresse de l’exposition trône à l’entrée de la salle des fêtes de Chauny, boulevard Gambetta.

Pour rappel, cette « draisienne », qui roule, permettait de se déplacer plus vite qu’en marchant… si le terrain s’y prêtait.


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04) L’organisateur de cette semaine commémorative n’est autre que Jean Marc Lefèvre.

L'homme est très impliqué, à Chauny et ailleurs, dans la pratique et la défense du cyclotourisme tel que représenté par la FFCT.

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05) Jean Marc organise, avec l’accord et l’appui de sa ville, une rare célébration.

200 ans du Vélo, cela se fête !

Ce fut le cas à Karlsruhe en pays de Bade, à Erquelinnes en Belgique et à Thouars dans les Deux-Sêvres.


      EXPOSITION


06) Au-delà de la draisienne, les pièces de l’exposition sont de la collection « Les Vélos de Jacques ».

Elles permettent reconstituer l’histoire de la vélocipédie.

Avec présence empressée et didactique du collectionneur Jacques Beyly de Saint-Leu la Forêt (95).

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07) Collectionneur patenté, Jacques Beyly est heureux de présenter un authentique Grand Bi de 1885.

Ce n’est pas la pièce maîtresse de l’histoire qui nous intéresse ici, mais c’est la plus spectaculaire.


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08) Touchante est la pièce du vélo pliant "Gérard" qui évoque le corps d’armée « mobile » ayant combattu lors de la 1ère Guerre Mondiale.

Le samedi 11 novembre l'historien Bruno Barrier était venu faire une conférence sur ces "Chasseurs Cyclistes".

09) La machine de Drais va se modifier, voire s’améliorer au cours des 200 années menant à nos jours.

Avec de nombreuses inventions qui n’ont pas toutes rencontrées le succès escompté.

Ainsi le système, complexe, de rétro-pédalage sur cette « Hirondelle » proposée par la Manufacture de Saint-Etienne en 1935…


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10) Connu comme historien du vélo, Jacques Seray a aussi pratiqué les grands brevets cyclotouristes avec son club Union Audax Français.

Jacques est l’auteur de, entre autres, « les 100 plus belles Randonnées du Cyclotourisme » (1984) et, plus particulièrement ce jour, de « Deux Roues » (2013).

      `CONFERENCE`

11) Jean Marc Lefèvre a donc contacté Jacques Seray pour une double conférence, à 14h puis à 20h30.

Sur les origines de l’histoire du vélocipède, plus communément appelé « vélo ».


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12) Nous étions à la conférence de 14h… dédiée aux scolaires.

Avec 80 jeunes intéressés par un exposé soutenu par une projection d’images puis un temps de questions libres.

13) De manière un peu saugrenue la première image est celle d’une « draisienne » des temps modernes.

Pour les très jeunes d’aujourd’hui la propulsion du premier vélo se fait en appuyant les pieds sur le sol…

Sans savoir pédaler!



14) Et cela roule comme pour les premiers adeptes du vélocipède de 1817 qui n’avait pas de pédales !

Or l’invention du baron Drais se propagea très vite et très loin, y compris en France.

15) Voici un portrait du baron Karl Drais (1820) et une peinture le représentant « à cheval » sur son invention vélocipédique.


      ENGOUEMENT


16) La documentation du conférencier montre que la nouvelle matière de se déplacer bénéficia d’un réel engouement.

Du moins chez « les gens de la haute » comme en témoigne cette illustration titrée « Course des vélocipèdes dans le Jardin du Luxembourg », donc à Paris.

17) Mais à la draisienne manquait un équipement fondamental, à savoir les pédales.

On va simplifier l’histoire et prétendre que le français Pierre Michaux est l’inventeur des pédales du vélo à Bar le Duc en 1861.

Il s’agissait de manivelles fixées sur l’axe de la roue avant d’une draisienne.



18) Très vite, là-encore, l’engouement se manifesta par l’organisation de courses.

Mais sur le modèle des courses de chevaux alors que les « cavaliers » chevauchaient des machines.

Au grand dam des éleveurs et marchands de chevaux de l'époque !

19) Désormais dotés de pédales, les vélocipèdes se répandirent aussi bien aux Etats-Unis qu’en Angleterre et France.

Avec diverses rivalités entre modes de fabrications et réseaux de distribution.

Ainsi le parisien Pierre Lallement se fit-il une importante clientèle américaine à la fin des années 1860.



20) Amusante gravure évoquant l’émoi, sinon la frayeur, que provoquaient les « bolides » traversant les villages.

De cette époque date peut-être le souhait d’avoir… des pistes cyclables !

      BICYCLETTE

21) A l’issue de la conférence les questions scolaires négligèrent la mobilité pour se concentrer sur le phénoménal Grand Bi.

Or celui-ci est considéré par l’historien comme « une transition pour acrobates ».

Et même comme un ralentissement dans le développement du vélocipède.



22) La difformité du Grand Bi, toujours spectaculaire, s’explique par l’esprit compétitif.

Un tour de pédale entrainant un tour de roue on améliorait le rendement en agrandissant la roue.

Mais, pour remporter la course, il fallait être un fameux équilibriste… et avoir les jambes assez longues.

23) Le vélocipède devint bicyclette par la mise en place d’un plateau central entrainant la roue arrière.

Avec une chaîne de préférence à la courroie et à la tige crantée (acatène).

C’est ici la machine de Guilmet et Meyer photographiée dès sa « première sortie » en 1906.



24) L’exposition montre des machines de ce type alors que, en Angleterre, on les appelle « Safety » dès 1890.

Voir que le tube de direction n’est pas encore intégré au cadre.

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25) Cet « Eagle », produit aux Etats Unis, est une vraie bicyclette dont le mot s’impose en 1886.

Totalement métallique… elle manque d’air et donc de confort, si l’on estime qu’un vélo de course d’aujourd’hui soit « confortable ».


      DEUX ROUES


26) Entre Dunlop et Michelin la compétition contribuera à imposer les pneumatiques dotées d’une chambre à air en remplacement de la bande caoutchoutée.

Pour rappel, Charles Terront remporta le 1er Paris-Brest-Paris avec des pneus Michelin… « démontables ».

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27) Il faudrait un livre pour expliquer cette belle et tourmentée histoire du Vélo ?

Jacques Seray l’a fait en 1988, puis refait en 2013.

Un vrai livre cadeau, disponible chez l’auteur, 8 allée de Normandie, 78140 Vélizy.


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28) Proposé aussi, à l’issue de la conférence et lors de diverses Bourses du Vélo, par Eliane Seray,

« assistante de tous les instants ».

29) Avec l’avantage d’une dédicace et d’un choix parmi la vingtaine d’ouvrage publiée sur le vélo dans différents états.


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30) Retournons donc dans la salle d’exposition.

Jean Marc Lefèvre y répond à la curiosité des scolaires.

      EXPOSITION

31) Entre la partie centrale dédiée aux vélos anciens et celle évoquant la machine « militaire »,

abordons les vélos d'années plus récentes.



32) Avec un rappel des équipements cyclistes des années 1970, alors qu’allait survenir le « boum cyclotouriste ».

Survêtements et vélos des équipes de marque Mercier (1975) et Peugeot (1981), soit l'époque Poulidor puis Merckx.

33) Puis une série de vélos de course ancestrale allant (de droite à gauche) du Ploquin (1910) et Alcyon (1937) au Massicot (1950).



34) Pour ajouter au fun de cette exposition réussie, une triplette de belle facture parmi « les Vélos de Jacques ».

Toujours en recherche d'autres pièces anciennes: 06 63 67 91 78

35) Et n’est-elle pas belle cette affiche restaurée, digne de figurer dans le salon d’un mordu du vélo ?


      `CYCLISME`


36) Voulue par Jean Marc Lefèvre, cette exposition « fête du vélo » se devait de présenter des machines du cyclotourisme d’antan.

Ainsi ces « randonneuses » de 1950, donc à l’époque où le cyclisme de plaisance faillit… disparaître.

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37) Mais le cyclotourisme est reparti…

Il en a fait du chemin notre Jean Marc de Chauny sur sa randonneuse de grand voyageur : 300000e km le 20 octobre 2017.

Soit 7,5 fois le Tour de la Terre…

Ceci dans une pratique,solitaire ou non, de voyageur autonome et de randonneur au long cours (Diagonales de France, Paris-Brest-Paris, Cent Cols, Tour de France...).


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38) Photo souvenir du mardi sachant que chaque journée vaut le déplacement.

Ainsi samedi 18 novembre le cyclo et caricaturiste « Teel » y dédicacera son nouveau livre (avec Pascal Sergent) :

« Les Héros de Paris-Roubaix ».

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39) Honneur à ceux qui, aujourd’hui comme depuis 200 ans, embellissent l’histoire du vélo.




Draisienne, vélocipède, bicyclette et même vieux biclou… ce sont nos vélos.



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