01) La plus forte des sensations du jour c’est de se retrouver sur un site d’extraction de pierres (pour le granulat ou le ciment…) réputé le plus grand d’Europe.

Même que l’on s’arrête pour mieux voir…

02) Cette année le jour de la célébration de l’Armistice de 1918 tombant un samedi était (pour beaucoup) doublement férié.

A Calonne, pensées de mémoire pour ceux qui ont livré bataille lors de la 1e Guerre Mondiale.

Et dans les autres encore après…

03) Impressionnant de se retrouver près des mastodontes des carrières.

Or c’est grâce à l’organisation des Cyclotouristes d’Antoing que l’on voit cela depuis 27 ans !

04) En VTT les jeunes gamins sont nombreux à accompagner leurs vttistes parents.

Pour celui-ci, d’Armentières, comme pour les autres… la gadoue du jour c’était comme du bonheur en plus.

05) On doit au président des Cyclotouristes d’Antoing, Michel Moulin, l’avantage de pédaler dans les carrières d’Antoing.

En y travaillant durant 37 ans il y a fait son trou !

Aujourd’hui retraité, le club compte sur lui pour mettre de l’huile… sur les chaines.

06) Les « carrières » ce sont aussi les chemins de pierre qu’empruntent les bikers à travers les campagnes du Pays Blanc.

07) Prenons le circuit des Carrières dans sa partie la plus spectaculaire.

Donc en commençant par la friche dite des Vignobles, à Vaulx, sur le coup de 9h30.

Avec l’avantage d’une friche reboisée marquée des couleurs automnales.

08) La pluie, celle de la veille comme celle de la nuit et celle du matin, a (enfin) cessé.

09) Le soleil n’est pas de mise mais bien les tenues jaunes, souvent imperméables.

Elles s’accordent avec le décor et l'illuminent.

10) Bien sûr le terrain était parfois, disons-le, gadoueux.

Mais avec une boue bien liquide qui, donc, ne collait pas… trop.

De plus la température était plutôt agréable pour rouler.

11) Après c’est stratégique :

il suffit de rouler vite pour être joliment éclaboussé, par devant comme par derrière.

12) A l’entrée du site d’exploitation traversé on roule comme sur un boulevard.

Mais sans la circulation des mastodontes… puisque c’est jour férié.

13) Surpris, le photographe ne prend que de dos les trois coureurs professionnels, dont Thomas Degand, de l’équipe professionnelle Wanty Groupe Gobert.

Champions venus en sympathie pour le co-sponsor Christian Verdonck patron de la firme BizDev… et vice-président du club d’Antoing.

14) Dans aucune autre randonnée vtt on ne s’extasie ainsi.

Nombreux sont ceux qui s’arrêtent pour contempler le fruit du travail des « roctiers ».

15) Quitte à se rappeler que l’extraction s’est bien modernisée.

Nous en avons connu qui commencèrent par casser les cailloux mais qui finirent devant des écrans d’ordinateurs !

16) Modernes aussi les bikers qui se prennent en photos avec leur téléphone.

Et qui envoient sur le champ le résultat aux amis restés à la maison ou partis faire des courses dans les grands magasins !

17) Le circuit est méticuleusement balisé pour passer devant divers sites d’exploitation.

Ici le tri des granulats…

18) Là, le parking de quelques solides camions de marque Volvo.

19) Le coup d’œil du biker qui cherche le meilleur angle pour la meilleure vue.

20) D’où, puisque la pluie a fini d’arroser, le photographe… photographié.

Lui, ses éclaboussures et son vélo… Lapierre.

21) Le caillou n’affleurant point, son extraction impose de dresser un terril à partir des terres de « découverture ».

D’où une colline artificielle que le parcours du jour invite à gravir.

22) La pente est rude.

Le biker a le masque… encore plus boueux que grimaçant.

23) D’autant plus que, pour atteindre le sommet, la montée devient franchement « hard » après le virage.

24) Mais c’est pour la sensation de grimper car, voyez ceux de droite, le sentier revient au carrefour.

25) Elle n’a pas de nom cette montée extrême mais elle attire la foule des pédaleurs.

26) On y déchante souvent :

la montée n’est pas impossible mais les capitulations sont majoritaires.

27) Parfois avec de beaux prétextes :

« Mon dérailleur a déraillé… » explique celui de Bomerée.

28) Les costauds se font un plaisir de relever le défi d’une ascension réussie.

29) Du côté du pédalier, il y a parfois un coup de jus qui fait la différence… salvatrice.

30) Avec l’image des portraits en effort:

toujours maculés et parfois grimaçants !

31) Arrivé au sommet de la butte artificielle gagnée par la végétation, il faut redescendre.

Ce qui ne sera pas sans danger… ni sans « gevaar » !

32) Le danger est celui d’une rampe fortement descendante et largement défoncée.

Alors, prudence.

33) Descente… en serrant les freins.

Et même autre chose ?

34) Ce qui n’empêche pas certains pilotes fonceurs de doubler avec dextérité.

35) Avec le risque de s’embourber dans la gadoue suivante.

36) Revenu au niveau de la terre ferme, il s’agit maintenant de descendre au fond du trou.

37) Au moins jusqu’au niveau des engins que l’on qualifie de mastodontes.

38) Photo devenue classique, dans la pelle, du groupe bikers d’Ellezelles.

39) Puis continuation par un nouveau sentier de liaison.

40) Jusqu’au poste de ravitaillement qui annonce la sortie du site d’extractions.

41) Un parking vélo est organisé car un poste de lavage va permettre de se défaire de la boue calcaire agissant comme du ciment.

42) Si ce premier lavage est apprécié, reste le risque d’une chaîne fragilisée.

43) Ce serait sans compter sur la dextérité du président Michel Moulin.

Armé d’un pinceau et d’un bidon, il huile les chaines.

44) S’il sert tout le monde, il accorde une attention présidentielle à certaines.

D’abord les présentations.

45) Puis le huilage selon la technique, à condition que la bikeuse veuille bien actionner son pédalier.

46) Puis c’est à la suivante, avec le même rite protocolaire.

47) Cette fois, pas folle, la guêpe en profite :

« Merci de remettre en place mon frein qui frotte. »

Voilà comment après avoir commandé dans les carrières… on s’y laisse commander.

48) Après le huilage des machines, ne pas négliger le graissage des corps puisque la table est mise.

49) Avec le service d’une équipe qui verra passer les 750 bikers répartis sur 25/35/45 et 55 km.

50) Un stand Aquarius s’est invité à la fête pour offrir une boisson supplémentaire et bienvenue.

51) Ils sont beaux (et joyeux!)ceux qui s’adonnent au Vtt des Carrières 2017 et qui s’en prennent plein la g…

52) Fier comme Artaban ce jeune gaillard que le papa a bien de la peine à suivre.

53) Et pimpante à souhait la vttiste de Douai qui, dans les carrières, s’est faite une beauté.

54) Le temps est au beau fixe pour le groupe douaisien qui se félicite d’être venu.

55) Le moment est alors venu de quitter le site d’extractions.

Mais l’aventure n’est pas terminée pour ceux des plus longues distances.

56) Belle accalmie quand le parcours retrouve la rive droite de l’Escaut.

En laissant, derrière et de l’autre côté, l’église de Calonne.

57) Puis la surprise d’un escalier descendant alors que le château d’Antoing, tout proche, pointe à l’horizon.

58) Cela va de soi, il y a affluence au poste de lavage des vélos sur le site d’arrivée au stade d’Antoing.

59) Un bon système de surpression pour alimenter les 10 lances mises à disposition.

60) Un mauvais système d’écoulement des eaux sauf si l’on considère qu’Antoing doit retrouver sa piscine.

61) La galerie des portraits maculés s’élargit.

Le casque a servi de bonne protection.

62) En guise de clôture du 27e VTT des Carrières des Cyclotouristes d’Antoing.

63) Photo de Donat Varlet pour réunir les grandes vedettes du jour:

En plus de votre serviteur (!) Thomas Degand, Xandro Meurisse (Wanty-Gobert) et Bart De Clercq (ex Lotto-Soudal).

64) Retour via le monument des Vendéens édifié, à Tournai, pour honorer la mémoire des territoriaux de Vendée.

Ils sont tombés « au champ d’honneur » le 24 août 1914… chez nous.