01) Rendez-vous fixé au bas d’avenue Elisabeth à Tournai, soit à 500m des rives de l’Escaut.

On est couvert car la nuit a été pluvieuse mais la journée, à une averse près, sera fraîche et ensoleillée.

02) Dénicheur de ce parcours original pour une sortie club dont c’est la 3e édition, l’Audax Victor Carton.

Ici entre Alex, jeune gaillard de l’étape et Michel au palmarès de randonneur-voyageur exceptionnel.

03) C’est parti le long de l’Escaut puisque le challenge du jour c’est d’enchainer les chemins de halage.

Passage devant l’écluse de Kain, sur la rive droite du fleuve qu’on retrouvera… au retour.

04) Puis passage au Pont Bolus pour changer de rive.

Trouver le bon côté pour rouler le long des cours d’eau est la gageure de l’organisateur qui a fait maintes reconnaissances des lieux.

05) Serre-file du jour et grand père d’Alex, Robert Bontems veille au grain et s’offre une belle sortie.

Plus longue qu’en Journée Découverte dont il est l’un des instigateurs pour son club :

« Au revoir l’Escaut ! »

06) Liaison entre l’Escaut et la Marque, le canal d’Espierres est désormais voué au tourisme.

Y compris par une mini-croisière dominicale à bord du « Satcheu »

07) Son chemin de halage est pittoresque mais attention aux troupeaux de canards et oies qui le traversent.

Mais, surtout, se méfier des racines qui sortent du tarmac !

08) A Leers-Nord, un arrêt devant la célèbre Maison du Canal s’impose au groupe.

Mais c’est trop tôt pour la consommation.

09) Le canal d’Espierres (B) se prolonge, en France, jusqu’au-delà de Roubaix.

Sur une piste non revêtue et barrée par de nombreux piquets, poteaux ou autres potelets !

Faire gaffe !!

10) Si la piste qui fera traverser l’agglomération est très morcelée, la signalisation a quelque chose de sensationnel.

Au bout de la « Véloroute », Deûlémont en bord de Lys, à 31,4 Km ?

C’est justement là qu’on va !

11) Mais rien n’est simple !

A commencer par le risque de crevaison sur des pistes douteuses.

Le groupe sera épargné … à une notable exception près !

Première d’une décourageante série pour Moustache.

12) On est alors dans Roubaix, quai de Bordeaux.

Sauf pour les connaisseurs, la suite de la piste n’est pas facile à trouver.

Voir, en bas à gauche le tarmac qui annonce un tunnel… sous le rond-point des automobiles.

13) Puis, au carrefour suivant, devant le centre Mercure à l’entrée de Tourcoing, il fallait bien viser pour s’engouffrer dans la piste longeant la rivière La Marque.

14) Dans l’agglomération, cette piste oblige à de véritables acrobaties pour pédaler à l’écart de la circulation.

15) D’où cette descente de pont pour longer la voie rapide Roubaix-Lille après le quartier du Blanc-Seau.

16) Au-delà, la piste longeant longuement La Marque a quelque chose de bucolique.

Mais, un samedi matin, attention aux nombreux joggeurs qui se défoulent dans un bon environnement.

17) La piste n’est toujours pas revêtue mais les aménagements, avec ponts et encorbellements, la rendent sympathique.

18) A la confluence de La Marque et de la Deûle, à Marquette lez Lille (à 2 km du centre de Lille), le groupe s’arrête.

Le temps de souffler et de s’organiser pour filer jusqu’à Deulémont.

19) Repérage du lieu pour Muriel, la globe-trotter, avec, en arrière plan, les monumentales ruines industrielles de minoterie des anciens Grands Moulins de Paris.

20) Une petite lieue plus loin on se retrouve face à Wambrechies.

Là, heureusement, la distillerie Claeyssens est toujours bien active : le genièvre pur malt y coule à flots !

21) Nouvel arrêt dans l’Espace Deûle qui fait office de port de plaisance.

22) Opération technique qui consiste à prévenir le restaurateur de Lauwe, en Flandre :

le groupe des cyclos « van Doornik » se présentera bien à l’heure annoncée.

23) Nouvelle occasion de remarquer la signalisation sur la « Véloroute du canal de Roubaix » :

le trait vert apparent en boucle au centre c’est justement le circuit des Audax Tournai.

24) Ne pas oublier que la mise à l’écart de la circulation automobile impose un vigoureux « barriérage ».

On ne compte plus les obstacles automobiles ainsi contournés par nos vélos.

25) Avant Deûlémont, et cela sur les 70km restants, la piste est désormais revêtue.

Toujours le long de la Deûle que la végétation cache souvent.

26) La Deûle se jette dans la Lys du côté de Comines.

Là un pont frontière permet de joindre Comines France et Comines Belgique.

27) Au-delà de Comines, donc maintenant en Belgique, on rejoint Wervicq sur la route du retour.

Un nouveau pont spectaculaire avec une voie dédiée aux non motorisés rend la traversée très agréable.

28) D’autant plus agréable que c’est une véritable « véloroute » qui longe la Lys.

Or c’est au bord de la Lys que se trouve le restaurant ‘t Leiehof retenu par les Tournaisiens.

29) Vue superbe sur la terrasse ensoleillée.

Avec un passage de bateaux qui rivalisent avec le défilé des cyclos locaux.

30) Bien mangé, bien bu, merci …

Photo de famille avant de quitter les lieux pour les 48 km restants.

31) Or, à peine reparti, le groupe attrape un grain qui fait regretter de ne pas avoir prolongé pour un pousse-café.

32) Une belle drache qui donne raison aux adeptes de l’imperméable.

Tous à l’abri.

33) Le nuage ne s’attarde pas plus que les pédaleurs qui franchissent de nouveau la Lys.

A l’entrée de Courtrai comme dans toute la Flandre… celle-ci s’appelle la « Leie ».

34) La traversée de Courtrai, via la berge gauche de la Leie, se serait faite sans arrêt...

Sauf qu'on s'est appliqué à contempler certaines œuvres d’art.

35) Vous avez bien vu.

Oui elle est belle et suggestive la statue… pas complètement enterrée.

36) Là, papy Robert a du prévenir son petit Alex :

« Contente-toi de regarder le photographe. Pour l’instant priorité aux études. La statue, je t’expliquerai plus tard ! »

37) A la sortie de Courtrai se présente le canal de Bossuit qui relie la Lys (Leie) à l’Escaut (Schelde).

Un beau canal rectiligne qui ne reçoit aucune navigation de péniches.

38) Alors on l’utilise comme plan d’eau avec, justement ce jour, une grande compétition de cayaks.

39) D’où des rameurs sur l’eau et des pédaleurs au bord de l’eau.

Personne sous l’eau puisque le soleil est bien revenu.

40) S’étant ménagé toute la journée, le sprinter du groupe ronge son frein :

« Je suis bien là dans ce bel endroit bien propre. Mais c’est quand qu’ils arrivent les autres Audax ? »

41) Retour sur l’Escaut, rive droite puis gauche, après le pont de Pottes.

Simple formalité en ces lieux proches de l'arrivée.

42) A l’heure du bilan, à La Clé d’Or de Kain.

« Une belle journée cyclo sur un parcours original de 120 km… sans la moindre côte ! »