182) Si la sortie de Mortagne se fit en descente il fallut vite se faire une raison :

le parcours du jour serait musclé avec 1144m d’élévation sur le P3 de 109km.

Premier sommet dès St Hilaire le Châtel au km6.

183) Dans l’Orne où les fonderies industrielles furent nombreuses, les plaques métalliques indicatrices sont encore bien présentes.

Ainsi celle-ci fixée bien haut sur le mur de cette vieille bâtisse.

184) L’indication rappelle que la misère n’est pas nouvelle.

Et qu’il est toujours plus facile d’interdire la mendicité… que d'en éradiquer les causes !

185) Mais on ne reprochera pas… au cyclotourisme d’embellir la nature !

186) Du moins tant qu’on laissera les cyclos et cyclotes pédaler heureux et librement.

C’est qu’on en croque… du Perche !

187) Arrêt surprise au gré d’une petite exposition, en plein carrefour, d’anciennes petites voitures à trois roues.

188) Bonne occasion d’un décor original pour la photo souvenir.

189) Puis façade monumentale de la Trappe de Soligny.

Mais on ne visite pas, sauf si l’on prétend vouloir rentrer dans les ordres.

190) Les cyclos de Mouvaux s’en tiendront à l’adoration de la future déesse automobile.

191a) Quoique forestière, la montée suivante oblige à s’employer.

Sinon à se tirer la bourre!

191b) Alors on envierait presque le trio des trois jeunes qui s’initient à la pêche dans l'étang voisin.

192) La bonne surprise du jour sera le bon accueil de Randonnai, village au nom prédestiné pour les nombreux visiteurs à vélo.

193) La population de ce village de 833 habitants, qui souffre d’avoir perdu une fonderie employant 600 ouvriers, s’est mobilisée corps et âmes.

Avec opportunisme et esprit dans ses interpellations.

194) Ce qui permet à ces dames de prendre leur malheur avec philosophie :

« Que fait-on en cas de crevaison ? »

A Randonnai, le conseil de réparer soi-même est donné aux randonneuses « randonnuyées » !

195) Soucieuse d’avantager le commerce et les associations locales, la commune a obtenu que l’accès au point d’accueil traverse d’abord longuement le village.

196) D’où une série d’échoppes décorées de manière choisi.

Ainsi l’échoppe de la Bonne Fran’CREPES , baptisée Saint Randonnez, avec son décor de gendarmerie nationale.

Et ainsi de suite…

197) De plus, l’orchestre Senon Street Band se fait un plaisir d’animer toute la rue.

198) A croire que ce décor de « gendarmerie » a été financé par les « prunes » récoltées sur la route du mardi.

On raconte qu’une biloute zèlée, faisant fonction de gendarmette, s’en serait pris à un Biloute à Z’ailes (BAZ) du club de Carvin (62).

Un ancien président, paraît-il !

199) Regroupement normand avec des cyclos de la Manche (50), du Calvados (Verson, 14) et de l’Orne (Flers, 61).

200) Ceci lors d’une journée de cyclotourisme entre amis et amies évoquée sur le site du club de l’Odon :

http://lescyclosdelodon.monsite-orange.fr/ dans la rubrique « Sorties 2017".

201) Retrouvailles des cyclos du Cholet Vélo Sport.

Ils sont encadrés par le maire de Randonnai, Francis Pilfert, et le responsable de la Logistique du Cosfic2017.

202) L’occasion de complimenter monsieur le maire ( 2e à droite) sur l’originalité de l’accueil randonnéen.

L’édile explique que la vie associative de sa commune, rattachée par délégation à sa voisine Tourouvre en 2016, est remarquablement active.

203) Et efficace si l’on juge par la prestation de la « Randonnai Musique », vieille de 150 ans, qui fut récemment classée première de sa catégorie à Paris.

204) Pour les cyclos, le ravitaillement se passe alors à l’air libre et en musique.

205) Un petit bonjour au stand des bénévoles donnant à déguster du cidre local et des biscuits de l’Abbaye (proche de Flers).

206) L’occasion aussi de saluer une partie de la délégation la plus lointaine qui participe à la Semaine Fédérale.

En prenant la précaution de bien se couvrir et sans négliger le petit geste pour signifier que tout va bien.

207) C’est donc avec une impression très favorable que l’on quitte Randonnai et son bon esprit d’accueil original.

208) En revanche, c’est au moins notre avis, la ville voisine délégataire de Tourouvre a complètement snobé le passage des cyclos.

Pas de décoration et pas de geste (ni gratuité ni réduction) aux Muséales de Tourouvre.

209) Pourtant le Musée de l’Emigration française au Canada nous a bien plu avec sa scénographie contemporaine et interactive…

Disons que Tourouvre fut l’exception confirmant la règle du bon accueil des 150 villages percherons.

210) Quand la nature reprend ses droits c’est avec de verts pâturages où paissent et se repaissent nos bonnes vaches normandes.

211) Très normand aussi, est le petit village de Bivilliers (73 habitants) également rattaché en délégation à Tourouvre en Perche depuis 2016.

Vieille église admirable.

212) Il fallait voir de plus près le cadran et la vieille statue de Saint-Pierre dans l’angle supérieur du bâtiment.

213) A partir de Lignerolles, Mortagne au Perche n’est vraiment plus très loin.

Et le terme de la dernière étape cycliste non plus.

214) On les avait un peu oubliés, mais ils sont bien là, les pommiers de Normandie,au milieu de prairies.

215) Avec des fruits porteurs de belles promesses.

Ah, nous en avons croqué… du Perche !

216) Sorte de vacherie surprise… pas surprenante ( !), le dernier kilomètre se paie au prix de la pente la plus rude pour rentrer dans Mortagne.

Montée pittoresque, certes, mais…

217) … (presque) tout le monde a encore du jus (de pomme) pour vaincre l’obstacle et terminer… en beauté !

218) Au Village Fédéral, avec son mari « chaisard », la nouvelle présidente FFCT Martine Cano sait que la 79e Semaine Fédérale, à Mortagne au Perche, est réussie.

L’apothéose sera le lendemain lors du défilé en ville après le passage de la « rame » entre les verts de Mortagne au Perche et les bleus d’Epinal.