95) Surprise que de découvrir une véritable cathédrale en pleine campagne et à flanc de coteau au lieu dit… La Chapelle Montligeon.

Cette basilique est le plus haut monument religieux du Perche.

96) Avec les salutations d’un cyclo de Mamers qui, après avoir été bénévole la veille chez lui en pays Saosnois, vient voir l’ambiance chez les voisins en vallée de l’Huisne.

97) Sur les Parcours 2, 3, 4 et 5 on sort de Montligeon par une belle élévation qui après avoir longé la Basilique grimpe dans la forêt de Réno-Valdieu.

98) Sur les hauteurs, la route des cyclos croise le chemin des bikers.

99) Ce qui donne droit à de vigoureux encouragements et à un échange de compliments.

100) Le saviez-vous ? Le malheur du cycliste frappe aussi parfois le biker.

Sauf que ce dernier est plus souvent victime d’une épine que d’un bris de verre.

101) Alors, tant que cela roule, roulons.

Ici en profitant d’un agréable décor du Perche, parc on ne peut plus naturel.

102) Prudence cependant dans les carrefours routiers.

Merci au bénévole qui office comme signaleur pour indiquer aux cyclos quand c’est aux vélos de passer.

103) Au hasard du chemin dans une région normande célèbre pour ses haras, passage devant un enclos où sont élevés des équidés de la race locale.

104) Beau spécimen de Percheron(ne) impassible alors que son petit (encore très gris) n’a pas souhaité être sur la photo du cyclo

105) A l’approche de Nogent le Rotrou (sur le P3, 4 et 5) la proximité de l’Huisne est plus nette puisqu’on franchit la rivière à plusieurs reprises.

106) La décoration incite à penser qu’est poissonneux cet affluent, rive gauche, de la Sarthe.

Et donc sous-affluent, rive droite, de la Loire.

107) Quoiqu’il en soit, arrive le moment où les cyclos entrent dans Nogent le Rotrou.

Cette ville était jadis célèbre avec ses diaboliques « bouchons » sur la route conduisant les Parisiens sur la côte atlantique.

108) Le bouchon du jour est celui des cyclos qui s’arrêtent et se croisent au point d’accueil situé en bord de ville.

Avec un passage devant le stand des vêtements nordistes « Diffusport » représentés en Normandie par Patrick Normand.

109) Passage au stand bracelet électronique pour qui doit se faire une petite recharge financière.

110) Mais aussi passage au stand des tampons d’homologation pour qui s’est lancé dans la quête des pointages BCN/BPF.

A raison de 1 par Département pour le Brevet National de Cyclotourisme (BCN) et de 6 par département pour le Brevet des Provinces Françaises (BPF).

Nogent le Rotrou est BCN/BPF de l'Eure et Loir dans l'Orléanais.

111) Parmi les cyclos en quête du Graal hexagonal, le valeureux Christian Blocq des Cyclotouristes d’Antoing (B).

112) En "cuisine" on s’active autour des barbecues tant sont affamés certains cyclos.

113) Ainsi les nordistes d’Anstaing qui crient famine.

114) C’est seulement après avoir été servis qu’ils acceptent de poser pour la photo.

Les sandwiches ne feront pas long feu.

115) Alors, derrière les stands, on réactive les machines à feu pour d’appétissantes grillades.

116) Avant l’autoroute de l’Ouest on perdait trop de temps dans Nogent.
Depuis l’autoroute … on ne passe plus dans Nogent.

Alors le moment est venu d’aller voir de près le château Saint-Jean dressé sur les hauteurs de la ville.

117) L’effort cycliste est bien récompensé.

Il est beau et fort le château surplombant le méandre de l’Huisne où s’est développée la ville de Nogent.

118) Le médiéval donjon carré est flanqué d’un vaste logis renaissance donnant deux faces contrastées.

119) Il faudrait prendre le temps de visiter les douves et les jardins, voire même l’intérieur, mais le temps presse… malgré tout.

120) D’où la sortie, par la grande porte, des cyclos qui reprennent la route.

121) Moins spectaculaire mais aussi insolite est ce passage sous porche pour sortir du Nogent ancien.

122) D’où la pose des amis cyclos de Mouscron et Aalbeke, fidèles des Semaines Fédérales FFCT.

123) Ne pas croire que les décorateurs accueillants puissent se décourager.

Sur la route du retour vers Montligeon (et donc Mortagne) voici une réalisation franchement spectaculaire.

124) Tout comme est belle car propre et décorée la place de Condeau traversée ici par les cyclos finistériens de Saint Méen.

125) Surplombant aussi l’Huisne, le château de Villeray, aménagé en spa étoilé, n’aura pas l’honneur d’être remarqué par les cyclos qui regardent devant eux.

126) Devant eux, non pas se dresse, se « creuse » une affolante plongée en ligne droite.

La descente la plus vertigineuse de la semaine ?

127) Une descente qui rejoint un pont sur l’Huisne à la sortie de Rémalard en Perche et face à l’un des moulins à eau de Saint-Germain des Grois.

On y rejoint l’ancien président de ligue Nord-Pas de Calais, Claude Meurisse.

128) A l’approche de la Chapelle-Montligeon la route des cyclos coupe une « Voie Verte ».

Soit un chemin cycliste qui est censé relier Paris au Mont Saint-Michel sans motorisation.

A cet endroit il suffirait de prendre à gauche pour gagner Mortagne en 10,3 km et Alençon en 48 km.

129) Du BAZ Carvin, Claude Meurisse est justement en préparation d’un voyage itinérant qui emprunterait cette voie interdite aux motorisés.

130) Alors il teste cette opportunité.

En notant bien qu’ici le chemin est d’une piste non revêtue et dotée de barrières à chaque croisement de route.

Le prix de la tranquillité ?

131) En tous cas les routiers de la Semaine Fédérale ne l’empruntent pas.

132) Retour à notre point de départ avec l’occasion de profiter de l’accueil établi à La Chapelle-Montligeon pour toutes les distances, route et vtt, du jour.

133) De l’avis même d’un spécialiste des séjours cyclistes en Espagne « il y a de quoi faire » lors d’une Semaine Fédérale avec une variété de parcours quotidiens.

134) L’agrément des moments de récupération n’est pas à négliger.

135) Tandis que, moyennant la présentation d’une « patte blanche »…

136) … chacun trouve à boire et à manger.

Avec, pour le rafraîchissement, choix entre bière et cidre comme il sied en Normandie.