01) Il était parti, le samedi 3 juin, quasi incognito (sauf pour ses proches et très proches) avec son esprit de randonneur autonome moderne.

Dans l’intention de faire, non pas le Tour de France en 3 ou 4000 km, le Tour de la France en suivant de près ses limites maritimes ou territoriales. Soit plus de 5300 bornes.

Et il est revenu… à Tournai puis Mouscron… à la date prévue !

02) Sociétaire d’un « grand club averti par les moyens informatiques » le retour de Philippe n’est pas passé inaperçu.

Un comité d’accueil l’attendait à Tournai ce samedi 8 juillet.

Pour une ultime étape accompagnée jusqu’à Mouscron puisque c’est là qu’habite l’Audax Tournai Philippe Jortay.

03) Chemin faisant, Philippe signale que cela lui fait tout « drôle » de ne plus rouler en solitaire.

Durant plus d’un mois il a roulé à son rythme tranquille mais soutenu pour une moyenne de 155 km par jour :

« Soit on me dépassait, soit j’allais plus loin ! »

04) Les bagages sont ceux d’un randonneur autonome logeant à l’hôtel ou dans un gîte.

Donc apte à subir toutes les conditions climatiques et à s’astreindre au lavage du costume cyclo.

Sans compter les précautions techniques concernant les pneumatiques et la transmission.

Une seule crevaison à déplorer mais le souci d’une roue libre récalcitrante.

Rien n'est simple, mais c'est l'aventure du randonneur même en "pays ami"!

05) La machine est un vélo de route doté de l’équipement du « randonneur ».

Ceci dans l’attente d’une « Randonneuse » commandée depuis longtemps… mais pas livrée à temps.

D’où l’ambition d’une nouvelle grande « randonnée »… dès l’année prochaine.

06) Parmi les grands lieux pittoresques d’un Tour de la France solitaire…

D'abord les côtes de la Manche et de l’Océan Atlantiques puis les Alpes-Jura-Vosges et Ardennes, après l’intermède Pyrénées et Méditerranée…

Cette audaxieuse étape Tournai-Mouscron, via Dottignies.

07) Enfin, avant les retrouvailles familiales, cet arrêt amical face à la gare de Mouscron.

La Boucle est bouclée comme en atteste le GPS et la balise de sécurité.

Les aventures de Philippe feront l’objet d’un compte-rendu imagé car l’artiste randonneur maîtrise aussi l’art du selfie.