01) La surprise des Audax Tournai fut de voir rentrer Kristoff Allegaert en fin d’après midi le dimanche.

Donc loin de Mathias Reygaerts arrivé à 9h22 après avoir roulé d’une traite (27h22) les 600 bornes.

De retour d’une traversée victorieuse de l’Australie (5500 km) Kristof est phase de récupération, « en vacances » selon ses dires.

02) L’homme est d’autant plus exceptionnel qu’il est super sympa.

Président Moustache en tête, les Audax Tournai sont heureux et honorés de le compter comme fidèle participant à leurs Brevets Randonneurs Mondiaux.

03) Kristof a indiqué sur sa carte de route une arrivée à 21h et » ce 600BRM… dans le temps limite de 40h !

Mais quand il roule « sérieusement » c’est pour arriver devant tout le monde dans les « Transcontinentales », des ultra distances sans assistance.

Ainsi l’Indian Pacific Wheel Race, 5500 km à travers l’Australie, ce printemps 2017…

04) Pour Claire et Bart, venus de Malines, l’aventure du 600BRM fut très heureuse.

Avec logement à Châlon en Champagne, km330, et une météo plus facile que redoutée.

Le vent contraire au retour n’était pas aussi fort que les jours précédents.

05) Conférence au sommet quand Guy Roefs (à droite), représentant des Randonneurs.be arrive à son tour.

06) Pour le « Transcontinental » Kristof Allegaert, le moment est venu de rentrer chez lui à Courtrai.

Surprenante légèreté de son bagage alors qu’il roule en autonomie :

« Pour un 600 km je me contente du minimum… A savoir, ma brosse à dents ! »

07) Sa machine rouge en acier, préparée par le vélociste Jaegher, aussi est l’objet de curiosité.

Avec elle il a traversé l’Australie, après la Trans Siberian Extreme et Londres-Istanbul…

A chaque fois de manière désintéressée :

« No prize money. Nothing is at stake except honour » !

08) Sa meilleure façon de terminer le 600BRM c’est de retourner comme il était venu :

à vélo, pardi !

09) Arrive alors un autre baroudeur, moins extrême mais tout aussi étonnant.

L’Audax Tournai Marcel Lefebvre, alias Marcelino, profite d’un séjour au pays, pour allonger la série des BRM qu’il boucle en Thaïlande, son pays d’adoption.

10) Un peu catastrophé, le Marcelino :

« Je viens de perdre Mei Lee, alias Tick, à l’entrée de Tournai. »

Puis de nous rassurer :

« Pour elle, ce fut sans problème du moins durant les 598 premiers kilomètres ».

11) Réaliste le Marcelino, qu’au pays des « Audax Randonneurs Thailand » on appelle « Uncle Marcel » :

« Ayant l’expérience des longues distances, Mei Lee va se débrouiller avec son anglais et son GPS ! »

12) Effectivement… elle arrive à Warchin au local des Audax Tournai, dont elle est maintenant sociétaire, dans le ¼ d’heure qui suit.

Ouf !

13) Tout étant bien qui finit bien, elle retrouve le geste coutumier dans son pays au moment de la photo :

le V de la victoire.

Et le sourire qui chez elle… est permanent.

14) Mei Lee étant revenue, c’est l’heure des « congratulations » et des « proficiat ».

15) Avec le bonheur de l’homologation de la carte de route BRM.

« Avec cette expérience européenne je vais rassurer mes amis Thaïlandais qui rêvent du Paris-Brest-Paris de 2019… :

le PBP, c’est possible !»

16) Et Mei Lee, avec des photos de Marcelino, d’évoquer les bons moments de cette longue distance bouclée en 38h sans véritable inquiétude.

17) D'abord surprise de voir si peu de participants à Tournai alors qu’à son précédent 600BRM, près de Bangkok, il y avait 480 partants (et 350 arrivants !).

Elle a fait confiance à Marcel.

De plus, au début, elle avait l’escorte de deux autres amis, Danicau et André.

18) Surprise aussi de voir que dans un brevet belge, on roule le plus longuement, ici à partir de Cousolre, en France.

Et sans formalités douanières !

19) Pas question de manquer de remplir l’obligation du pointage de la carte aux 9 lieux prévus.

20) Après quoi c’est la pédalée avec des décors à découvrir.

La traversée des villages…

21) Les espaces de culture où le blé remplace le riz pour des habitudes alimentaires également différentes.

22) Le 2e jour, Marcelino devra prévenir Tick qu’elle arrive, à Epernay, au cœur du pays de Champagne.

23) Ne buvant pas d’alcool, elle connaît cependant la réputation du Champagne.

24) Alors elle veut bien arrêter pour une photo dans les vignes… qu’elle n’avait pas reconnues.

25) D’ailleurs même le mot « Champagne » il faudra le lui répéter car elle prononce, d’une manière chantante en quatre syllabes, « Cheine-panne » ( !).

Santé tout de même !

26) Le vignoble traversé, avec le relief conséquent de la Montagne de Reims, la route retrouve la plaine et des bouts droits interminables.

27) Les traversées forestières apportent un peu de fraîcheur et d’abri.

Mais le pire pour Mei Lee, à savoir le froid et encore plus la pluie froide, est évitée.

Coup de chance, non ?

28) Heureuse d’être escortée par Marcelino, Mei Lee est habituée des longues distances.

Mais son équipement est celui une randonneuse, bien féminine, autonome.

29) Mais il faut voir ses yeux !

Que du sourire et de l’enthousiasme.

Ce qui confirme son mot :

« My secret is ride smiling and enjoy ! »

30) Fin de cette semaine, elle va rentrer chez elle à Bangkok... (Snif!)

Son souvenir le plus précieux sera la carte de route du 600BRM homologuée par l’Audax Club Paris.