01) Dans cette foule flandrienne, une douzaine de sociétaires du Cyclo Club de Mons en Baroeul (59), menés par leur président Jean Claude Fallet.

Ils avaient programmé cette Etixx Classic (succédant à la Davitamon Classic) des années impaires comme sortie club d’exception.

Ce fut le cas…

02) Une organisation comme celle-là s’organise, avec une armée de 430 bénévoles.

Nous avions surpris une équipe d’entre eux installant, la veille, le chapiteau abritant le poste du ravitaillement dans la cour de l’école de Béclers.

03) Travail vite fait d’une équipe menée par Niels Van Quickenborne.

Ce poste de ravitaillement, le plus éloigné de Nazareth, verra passer environ 1200 cyclos bouclant le 200 km.

Enorme et sensationnel, en réalité!

04) Contrairement à d’autres grandes organisations professionnelles, l’organisateur n’a pas investi dans le décorum.

Mais, pour prendre le départ, on passe sous le portique Etixx.

Du nom des produits actuellement promus par la firme Omega Pharma dont le siège social est situé à Nazareth.

05) Avant 8h il restait à fixer ce portique.

C’est le président du WV Nazareth, Patrick De Mulder qui s’y colle.

Mais ayant besoin de lui pour d’autres taches, on lui demandera de ne pas rester ainsi attaché à la corde retenant le dit portique !

06) Avant même d’entrer dans le complexe sportif on peut remplir les bidons.

Ce n'est que le début plein de produit magique local, bien entendu.

07) Tant dans le hall dédié aux 3500 inscriptions prises à l’avance par internet que dans celui des inscriptions du jour même pas de problèmes pour les vélos.

On défile en les gardant en mains.

08) Les forces les plus vives du club sont mobilisées.

Il est fier le gamin de distribuer le flyer plastifié qui reprend, recto et verso, les parcours et indique le numéro de secours (Pechdienst).

09) Pour les pré-inscrits, avec paiement en ligne, il suffit d’indiquer le numéro obtenu en retour.

Alors tout va bien moyennant les 10 ou 12€ du tarif.

Réduction pour les affiliés Cycling Vlaanderen, VWB, à la quelle est affilié le club de Nazareth.

10) Après quoi chacun reçoit un bracelet donnant droit aux passages aux ravitaillements et à la distribution de cadeaux au retour.

En revanche… pas de plaque de cadre qu’on aurait gardé en souvenir.

11) Au milieu de l’affluence, Jo Delbaere, l’un des piliers de l’organisation, veille au grain.

Les litiges sont vite réglés.

12) A la sortie du hall, une pastille que Griet garantit « miracle » est distribuée.

On part « remonté » et confiant.

13) D’autant plus qu’à la sortie de l’école un autre préposé souhaite à chacun la bonne route et le « success ».

14) Le départ se prend via une allée arborée interdite à la circulation (et au parking !) automobile.

15) Très nombreux sont les groupes à porter le maillot de club.

Au moins avant que les côtes ne surviennent, on roule entre amis.

16) Très nombreux aussi seront les signaleurs qui, en Flandre du moins, ont mission de privilégier les cyclos.

Et donc de bloquer les autos s’il convient.

17) Après un à droite, les cyclos seront encore prioritaires sur le à gauche suivant.

Merci donc à la dame signaleuse 50m plus loin et merci aussi à tous les autres…

18) Rassurez-vous, ce n’est pas l’Etixx qui donne la vision d’éléphant rose dès le départ !

Mais certains délirent déjà à propos de la bière locale « Delirium »… disponible à l’arrivée et partenaire de l'événement.

19) De nombreux messages, en flamand puisqu’on est en Flandre, renseignent les pédaleurs.

Ainsi celui qui indique qu’on va bientôt rouler à l’écart de la circulation automobile.

20) On se retrouve en effet sur un large chemin de halage longeant l’Escaut (Schelde).

Donc à l’écart des autos… mais pas des bateaux !

21) Le comble du succès du jour c’est que l’Etixx Classic n’est pas tout.

Venant d’en face, d’autres cyclos s’offrent un autre plaisir de pédaler !

22) Au km10, vient le moment de quitter le chemin de halage puis de prendre de la hauteur.

23) Ce qui se traduit par le passage sur un pont enjambant l’Escaut.

24) Dans les groupes club on sait que les choses sérieuses vont commencer.

25) Alors le groupe des cyclos français de Mons en Baroeul (banlieue de Lille) est à la fête.

26) Loin d’être la plus connue et la plus redoutable, la côte de Bruul est la première (et donc pas la dernière !) du jour :

longue de 300m avec un maximum de 9% !

27) De quoi rire quand on est « Monsois » habitués de Mons en Pévèle ou du Mont Saint-Aubert ?

28) L’affaire se corse car il n’y a pas de répit entre la côte du Bruul, facilement avalée, et la montée prolongée dite Butchweg.

Soit un faux plat de 1100m plafonnant à 4%.

29) Alors, au sommet, un moulin trouve toute latitude pour tourner ses ailes.

30) Quand on l’aborde, un écho se transmet dans les pelotons.

« Ganzeberg », répété, indique qu’il s’agit d’une côte répertoriée quand le Ronde (Tour des Flandres) passe par là.

Soit 1200m de montée avec un maximum à 17%.

31) Une montée qui exige de s’employer mais avec la récompense d’un décor de grande nature.

32) Le répit suivant sera de courte durée car rien n’est plat dans les Ardennes Flamandes.

Voilà que s’annonce la Vijverbeek-Biesstraat de 1600m avec un maximum de 5%.

33)Pas si « biesse » que cela cette rue au paysage de beaux reliefs.

34) Avec des efforts d’autant plus redoublés que personne ne consent faire preuve de faiblesse.

35) On est à côté d’Ellezelles quand on aborde la côte de Bruyère.

Difficulté bien connue (1000m avec un max de 12%) de l’ancienne Jubaru-Van Impe et de l’actuelle Grinta ! tournaisienne.

36) Sans crier gare et sans décorum particulier survient, au km 40, le ravitaillement (bevoorrading) de Renaix commun à toutes les distances à partir du 80 km.

Avec contrôle discret des bracelets d’inscription.

37) Grand moment pour tester la qualité d’une grande organisation.

Priorité aux vélos qui ont besoin d’un remède technique.

38) On ne les remerciera jamais assez même si les bénévoles de la Croix Rouge semblent se résigner… au chômage technique.

39) Originalité de l’Etixx Classic qui propose son service de « vestiaire mobile gratuit ».

Il faisait beau mais frais lors du départ, alors certain(e)s se sont trop couverts.

40) La température étant en hausse certain(e)s se défont du surplus de vêtements.

En contrepartie d’un « tatouage » à montrer pour la récupération à l’arrivée.

41) Puis, comme dans toutes grandes organisations, une mise à disposition de toilettes.

Ici Hommes et Dames…

Affluence chez ses dernières, tellement elles sont nombreuses à rouler l’Etixx Classic.

42) Si les bidons sont déjà vides il n’y a plus qu’à les remplir.

L’Etixx est là pour cela.

43) Puis la table du ravitaillement avec fruits et biscuits Lotus.

Vu l’affluence, pas de temps à perdre pour le réassortiment.

44) Pas question de trainer car la route sera encore longue et pentue.

On sort de Renaix via le redoutable Kanarieberg :

1000m avec un maximum de 17%.

45) Cela passe mais, comme dit l’autre,

« il faut s’employer ».

Autrement dit, c’est costaud !

46) Avec, comme récompense, une belle traversée du « Musicbos » au sommet.

47) Puis l’annonce du « Splitsing »… ou séparation des parcours.

48) Une séparation qui fait tourner à droite ceux du « 80 km ».

Et à gauche les amateurs de longue distance, dont ceux du 200 km.

49) Le panneau confirme que nous sommes bien sur le 100, 145 ou 200 km.

Alors, advienne que pourra !