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L’AUDAX MICHEL CORDIER EN AFRIQUE DU SUD AVEC DES ATHOIS ET ALTERNATIVE CYCLE 2017

Un autre bout du monde mais toujours en vélo

du 11 au 31 mars 2017

Après le Vietnam en famille, Michel Cordier a pédalé avec ardeur en Afrique du Sud, entre Port Elizabeth et Cape Town. Mais sa participation au plus grand brevet du monde a été empêchée...

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01) Le programme, de 14 étapes cycliste en Afrique du Sud d’Alternative Cycle de l’Athois Christian Differding avait retenu son attention.

Il y retrouva, outre les Athois Monique et Georges Eeckhaut ainsi que Katty et Marc Bougard, des connaissances ayant aussi roulé en Thaïlande, Sulawesi ou Colombie…



02) Les 14 étapes, totalisant 1350 km allaient relier Port-Elizabeth sur l’Océan Indien à Cape Town sur l’Atlantique.

Cette visite, très nature, du pays se limitait donc à la pointe méridionale du continent africain.

03) Anciennement évité pour son régime d’apartheid, ce pays qu’est la République d’Afrique du Sud (South Africa), est en plein renouveau.

Il redonne de la place aux 80% de noirs depuis que Nelson Mandela en a été élu président pour cinq ans en 1994.



04) Au nord du Cap de Bonne-Espérance, le site de Cape Town, capitale législative alors que Prétoria est capitale administrative et Johannesburg la capitale économique.

Le stade de rugby visible de loin rappelle à quel point ce sport est « capital » en Sud-Afrique.

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05) Organisateur des voyages cyclistes « Alternative Cycle », l’Athois Christian Differding est sur place pour accueillir son groupe d’une douzaine de voyageurs cyclistes.


      `CYCLE


06) Cependant ce voyage, prévu du 14 au 30 mars, sera précédé pour quelques-uns (dont Michel Cordier) par la participation, le dimanche 12 mars 2017 au Cape Town Cycle Tour.

Soit le plus grand brevet cyclotouriste du monde qui fête son 40e anniversaire.

07) Les inscriptions ayant été limitées à 35000 participants pour l’unique distance de 109 km( !) il y a foule au moment du retrait des dossiers.



08) Le service se révèle pourtant parfaitement efficace.

L’ordre des départs est minuté en tenant compte des âges et groupes de départ.

Ainsi Michel Cordier, inscrit sous le numéro 49210 4K devrait-il partir à 8h34 !

09) Fort de toutes ces bonnes informations il peut tuer le temps en visitant le salon du vélo qui est, évidemment, aussi gigantesque.



10) Il profite même d’un stand artisanal pour changer une roue de son vtt qui a souffert dans le transport aérien.

      BOURRASQUE

11) Et puis arrive ce qui n’était jamais arrivé en 39 éditions du plus grand brevet cyclotouriste du monde …



12) Ceci alors que le monumental « Cape Town Cycle Tour 2017 » avait laissé partir les premiers participants.

Et que Michel Cordier, portant maillot Audax Tournai, allait se mettre en route …

13) Une bourrasque de vent à plus de 100 km/h rendait la pédalée impossible.

Avec, en conséquence, l’annulation pure et simple du 40e Cape Town Cycle Tour !



14) Le lendemain les médias prenaient la peine d’expliquer le phénomène climatique bien connu en fonction du relief local et la proximité de la mer.

Phénomène bien connu mais qui n’était jamais survenu à ce mauvais moment !

15) Le désordre n’étant que passager, les « touristes » se rabattirent sur d’autres activités.

Dont la visite de l’emblématique terrain de rugby dans l’enceinte duquel s’étaient groupés les cyclistes.



16a) Puis, le calme étant revenu, nos privés de sortie pédalante se retrouvèrent escaladant la « Table Mountain ».

Soit le site caractéristique dominant la ville de Cape Town.

      PORT ELIZABETH

17) Après quoi le groupe du voyage se retrouve, à 1600 km de là, au départ de Port Elizabeth.

Cette fois pour le voyage itinérant ramenant à Cape Town.

Le groupe est assisté d’une camionnette qui assure l’intendance.



18) Tout cela ne manque pas d’intéresser, voire d’intriguer, la jeunesse locale qui ne demande qu’à s’instruire.

Et qui est parée pour la journée de classe.

19) De suite c’est l’aventure sur des chemins souvent pittoresques et parfois difficiles.

Signalons qu’on fournira ici des échos de l’ambiance du voyage cycliste.

Il ne s’agit donc ni d’un compte-rendu complet du voyage ni d’un documentaire sur l’Afrique du Sud.



20) S’il y eut une majorité de routes bien sèches, certains passages à gué rappelaient qu’on roulait à l’écart des grands axes.

21) De même lors de certains passages caillouteux qui contraignaient à la vigilance.



22) Voire à la résignation quand la nature du caillou local n’autorisait pas mieux.

L'organisateur s'étant organisé, le groupe gagna cependant chaque soir le logement prévu et retenu.

23) Aux aléas routiers s’ajoutèrent les crevaisons qui s’en prirent abondamment aux plus fins pneus.

Le pourtant expérimenté Michel Poncelet en sait quelque chose.


      ON SE RETAPE


24) Si l’allure est libre, les regroupements autour de la voiture d’escorte sont toujours bienvenus.

A l’heure du casse-croûte par exemple.

25) Il y a aussi les services rendus entre bons compagnons.

Ainsi Georges n’est-il jamais le dernier à jouer du coup de pompe.



26) Parmi les plus en vue de ce voyage Marc et Katty portent le maillot des Aiglons d’Ath.

27) Donc des « Aiglons » mais qui ont de qui tenir.

Il leur suffit de suivre Monique, leur présidente, et Georges qui, à 79 ans, ne se prive pas de dicter l’allure.



28) Souvent insolite pour sa découverte d’une nature préservée par des parcs, le voyage n’est pas sans difficulté.

Au relief exigeant s’ajoute la chaleur et la rareté des lieux de ravitaillement, la région n'ayant pas une forte densité de population.

29) Sans compter que les us et coutumes du pays inspirent la méfiance.

Les propriétés privées sont bien protégées.



30) Et l’on se tient sur la défensive.

Occasion de rappeler que l’Afrique du Sud est l’un des pays les plus inégalitaires du monde.

D’où l’insécurité.

      DE PASSAGE

31) Il ne surviendra cependant, heureusement, rien de fâcheux aux voyageurs pédalant en pleine campagne.



32) Même qu’ils se surprendront à une petite maraude de citrons.

Pour améliorer le pique nique du midi.

33) La production agricole de la région permettait cette fantaisie.



34) Alors merci au farmer et bon courage aux ouvriers agricoles.

35) Les agréments du paysage et des rencontres ont cependant un prix :

il faut appuyer sur les pédales pour atteindre l’étape suivante.



36) Avec une surprise annoncée qui revient souvent : c’est là que le tarmac s’arrête.

Place alors à une piste souvent graveleuse et, ce qui est pire, parfois ondulée.

37) D’où l’occasion ensuite d’échanger ses impressions.

Moment apprécié après avoir traversé une région semi-désertique.


      RESERVE NATURELLE


38) Parmi les grands moments du voyage, la traversée touristique de la réserve naturelle des Baviaans.

39) Les voyageurs sont prévenus qu’ils vont se retrouver dans un tout autre univers, tant pour la faune que pour la flore.




40) A propos des animaux il est indiqué qu’ils sont chez eux dans cette réserve.

Et donc qu’il faut leur accorder la priorité.

41) On s’en voudrait d’ailleurs de déranger cette gazelle.

Qui, plus exactement, est l’emblématique « springbok » de l’Afrique du Sud.

Les amateurs de rugby le savent bien.



42) Naturaliste à ses heures, Michel Cordier se prend d’amitié pour une tortue qui prétendait lui faire la course.

43) Dans leur environnement sauvage quelques zèbres bien rayés et bien lunés rêvent de gloire.



44) Nourrissage au cours de la visite d’une ferme d’autruches Cangoo.

On est à Outshoorn qui serait la capitale mondiale de l’autruche !

45) En revanche il est formellement interdit de vouloir nourrir les babouins.

Un grand moment du voyage que cette traversée sauvage du « Wilderness ».


      HEURES CHAUDES


46) Le recours à la voiture transportant les vivres et les boissons apporte la récupération nécessaire.

47) Sinon c’est la tentation de se rafraîchir avec l’eau de la rivière sauvage.



48) Puis le défi d’un autre jour est une nouvelle montée.

En prenant bien soin de rouler à gauche.

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49) Avec arrêt, du moins pour Michel et Monique, au sommet du Swartberg pass.

Soit à 1568m d’altitude avant de descendre dans les canyons.



49b) Puis l’agrément de rencontrer au sommet un groupe de touristes wallons et bruxellois en car.

D’où la fraternisation sur le thème que le monde est décidément petit.

Surtout à proximité du cap de Bonne Espérance !.

50) Dans cette région proche de Cape Town le relief alterne avec de vastes espaces viticoles avec un passage annoncé Franschhoekpas.

Appellation qui se traduit par « col du coin des Français » tant la réputation française n’est plus à faire !



51) Peu importe la nationalité quand on déguste l’un de ces vins d’Afrique du Sud.

52) Surtout si l’invitation à déguster le cépage Sauvignon-Merlot est délicieuse.



53) Tout le monde s’entend bien dans le groupe des voyageurs mais l’idée est venue d’une photo regroupant cyclos et cyclotes de Wallonnie Picarde.

Séquence nostalgie ?

      CAPE TOWN

54) Retour à Cape Town, au terme du périple.

Avec un regard furtif sur un exemple de « bidons-ville » appelé « township ».

Le township désigne, en Afrique du Sud, les zones urbaines ou quartiers souvent pauvres et sous-équipés qui ont été réservés aux non-blancs, principalement des noirs et des coloured, mais aussi des travailleurs indiens…



55) Plus flatteuse est cette vue emblématique, par l’entrée nord, de la « Table Mountain » caractérisant le site de la ville.

56) L’heure est venue de remballer les machines.

Après, suivant l’exemple du « commandant »,les avoir bien nettoyées !



57) Puis un petit tour en ville pour prendre un bain culturel et côtoyer la population locale.

58) Encore plus que toute l’Afrique du Sud, Cape Town est un exemple de diversité culturelle.

Déjà en mélangeant les modes.


      NELSON MANDELA


59) L’attraction n’étant pas que touristique, il y a unanimité pour, le dernier jour, prendre le bateau en direction de Robben Island.

60) Avec, dans cette île, une visite émue du centre pénitencier où Nelson Mandela fut emprisonné.

De 1963 à 1990…



61) Puis cette image, en guise de conclusion, évoquant la mémoire des victimes du racisme.

Et célébrant la mémoire de grands hommes qui, comme Nelson Mandela, ont mené le combat…



Au bilan: 1350 km avec 16035m d’élévation en 14 étapes cyclistes.



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