01) Le départ gantois se fait, cette année, de l’immense centre sportif du Blaamersen qui inclut le vélodrome couvert du « Vlaams Wierlercentrum Eddy Merckx ».

02) C’est au coeur même du vélodrome que se font les formalités d’inscription.

Avec l'avantage de ne pas attendre pour ceux qui, via internet, sont inscrits d’avance.

03) Ainsi les cyclos de Seclin quiont reçu de suite leur plaque de cadre (sous caution) et leur carte de route.

04) Pour les non inscrits à l’avance le passage devant l’un des 18 ordinateurs s’impose.

05) Chacun encode ses coordonnées cyclotouristes, du genre appartenance à un club (et donc une fédération) et le parcours choisi.

06) Et, au lieu de solliciter le tampon d’homologation, le passage au scan du président Antoine Deborchgrave est un avantage pour les affiliés « Cycling Vlaanderen ».

Autrement dit les cyclos de l’aile flamande de la RLVB.

07) Puis passage à la caisse, sachant que le déploiement de force du Cycling Tour coûte.

De 14 à 16 euros selon les distances et donc le nombre de ravitaillement.

08) L’organisation ne ménage pas ses efforts.

Ainsi l’affichage des parcours.

Mais aussi la distribution des cartes du parcours sur présentoir.

09) La priorité c’est d’installer la plaque de cadre.

Signe d’appartenance à la randonnée du jour, droit d’entrée aux postes de ravitaillement et accès au site du photographe officiel.

10) Le programme de ce quatuor du club français de Seclin est déjà bien établi :

toutes les étapes du Cycling Tour jusquà la Grinta ! la Tournay du samedi 10 juin.

11) Pour les cyclos, dont le président, du club de Nazareth l’occasion est bonne de rouler pour le plaisir.

Et de se montrer en vue de la Etixx Classic (ex-Davitamon Classic) que leur club organise, pour plus de 5000 cyclos, le samedi 29 avril à Nazareth.

12) Sous les portiques qui se succèdent pour enjoliver le départ, celui du Pélican Rouge qui offre le café de départ… et d’arrivée.

13) Le portique Ename donne le signal de départ.

Pour 84, 115 ou 151 km du Circuit en Flandre, direction sud puis l’est d’Audenarde.

14) Pas de chance quand on « fuite » à la sortie du centre sportif gantois.

Mais bonne fortune car l’assistance sur place permet de disposer d’une pompe à pied efficace.

15) Les 9 premiers kilomètres, qui seront aussi les 9 derniers, conduisent à l’Arena Ghelamco du stade de Gand.

16) Du pont surplombant le canal, vue sur la piste cyclable qui va se prolonger jusqu’au chemin de halage longeant l’Escaut.

17) Ce chemin plat, sur talus canalisant le fleuve, incite à se tenir dans les roues.

Et donc à former de gros pelotons, alors qu'on roule 25 km sans voitures!.

18) Ce qui n’exclut de se retrouver parfois bien seul.

Alors même que 4500 cyclos suivent la même route.

19) Sur cette voie étroite favorisant la vitesse soutenue on plaint le cyclo isolé qui croise les pelotons.

20) On ne peut parcours plus tranquille puisque sur un chemin de halage bordant l’Escaut (Schelde).

21) Sauf que, semble-t-il, un bateau sur l’eau a l’intention d’avancer plus vite que les cyclos.

22) Il commence par pointer son museau en devançant des cyclos qui se tiennent coi.

23) Puis, dans un effort suprême, voilà que le bateau qui a pris les devants… montre sa cabine arrière !

24) Le dérivatif des cyclos c’est de quitter le chemin pour emprunter le pont qui enjambe l’Escaut.

25) La voie de tous les exploits est ouverte pour les Mordus de Wiers.

David Mallet et son fils se disent en préparation du Tour des Flandres cyclo.

26) Vue sur le fleuve Escaut alors qu’on se dirige vers Semmerzake, sur la rive droite du fleuve.

27) Les traversées de ville, comme ici Asper, sont toujours scabreuses par rapport à la circulation locale.

28) La signalisation et le concours de signaleurs feront que ce tourne à gauche se réussit sans anicroches.

29) Après quoi c’est au pied des côtes que l’on teste les cyclos.

Franchement, les 500m à 4%, malgré un maximum à 7%, ne doit pas décourager.

30) Cependant on marque l’arrêt dans la partie dure de la montée.

Mais c’est pour la photo !

31) Le sommet, à la sortie de Sint Maria Latem, donne du fil à retordre au signaleur mobilisé à cet endroit.

La route traversée est pourtant prioritaire mais on est en Flandre.

On verra même plusieurs chemins de campagne mis en sens unique pour favoriser la route des cyclos.

32) En revanche un contrôle des plaques cadre, sur une voie secondaire de Munkzalm, permet d’écarter… certains pédaleurs.

Faute d’être inscrits, ils n’auront pas droit au ravitaillement.

33) Car il s’agit d’un ravitaillement, bien organisé et plus que copieux, sans le style Cycling Tour, en Belgique.

34) Le poste mécanique arrive à point nommé pour certains.

Et, notamment, pour un des cyclos de Seclin qui se trouvait fort dépourvu avec l’explosion d’un pneu !

35) Le service est libre.

Les bénévoles s’appliquent à réassortir les bacs proposant, outre les fruits, les produits Meli, tels que miel, gaufres, gaufrettes et pain d’épice.

36) Le choix est tel qu’il y presque d’autant d’embarras que d’envie.

Et de précipitation.

37) Au point que les « Bar cereal » Décathlon risquent d'être avalées sans sortir de leur emballage !

38) Le poste boisson est aussi bien achalandé pour répondre à la demande.

39) Les plus assoiffés trouvent même à remplir leurs bidons.

40) Invitation à la propreté et au respect des lieux, avec les toilettes mobiles disponibles.

41) Les parcours du Omloop van Vlaanderen sont bien tracés dans la campagne flamande.

Ceci grâce de petites voiries campagnardes alors qu’on est dans une région très urbanisée.

42) Curieusement placé en plein virage, ce panneau qui annonce le Makkegem, côte de 800m à 2,9% avec un maximum à 4%.

43) Dans le souci de bien prendre son virage à gauche on ne verra pas le panneau à droite !

44) La montée qui oblige à s’employer dans un décor agréable n’est pas insurmontable.

45) Avec un virage à droite libératoire à son sommet.

46) Temps de respiration sachant que la prochaine côte, l’Abelstraat, est annoncée à 7,4 km.

47) A l’entrée de Sint Denijs Boekel, cette statue est dédiée aux femmes qui travaillaient à domicile dans la couture.

Un symbole de début d’émancipation par le salaire ?

48) Traversée du village, le temps de réfléchir à tout cela !

49) La question nous est posée :

comment traduire en français « splitsing » à propos des parcours ?

Le Cycling Tour opte pour « bifurcation »…

50) De manière plus simple on dirait « séparation ».

En effet celui qui tourne pour le 84 km se sépare de celui qui file vers les 115 et 151 km.

51) Quoiqu’il en soit, le principal c’est de bien installer les panneaux.

Voire de les redoubler comme cela eut été nécessaire ici en pleine descente.

52) Faute de quoi on risque de se laisser « embarquer » par ceux qui filent tout droit.

53) Mais le rattrapage ne tarde pas car l’organisation indique qu’on est sur le bon (115/151km)… ou pas !

54) Après quoi tout le monde se retrouve sur le même parcours quand survient le portique Decathlon.

55) Avec un paysage de bons moments cyclotouristes partagé par tous les pédaleurs.

56) Ce qui n’exclut pas de partager avec la circulation campagnarde locale.

Il faut bien que les patates (dans la remorque !) s'exportent.

57) A force de jouer avec sa vallée on finit par traverser la rivière Zwalm.

Et cela à un moment stratégique.

58) Le club lillois des Digest Science se trouve bien représenté au moment d’aborder l’un des plus célèbres pavés du Ronde van Vlaanderen à deux encablures de Zottegem.

59) La Paddestraat c’est 2,3 km de pavés inconfortables avec un peu de relief.

60) Avec un peu de décor laissant imaginer l’enthousiasme lors du passage du Ronde.

61) De quoi oublier que l’on pédale sur une route qui fut une voie romaine reliant Bavay à Zottegem.

Avec la tentation de profiter d l’étroit bas-côté bétonné.

62) Alors chacun s’emploie comme il peut sur ce passage admirable mais interminable.

63) C’est au centre de Zottegem qu’est installé le 2e ravitaillement commun aux trois distances.

64) On y rejoint les valeureux cyclos du club de Celles-Escanafles qui se font plaisir dans ce circuit des Flandres.

65) Autre plaisir quand on trouve la solution mécanique alors que le sort était contraire.

66) Question ravito chacun sait maintenant à quoi s’en tenir.

A satiété !

67) Question boisson il y a choix entre le rose grenadine et l’orange orangé.

68) Pour les Lys Vtt d’Erqinghem (59) La saison vtt laisse place à la route.

69) Les 30 derniers kilomètres sont parcourus « full gass » selon la consigne du panneau de signalisation.

Avec retour face à l’Arena Ghelemco du stade installé à la périphérie sud de Gand.

70) A cet endroit on retrouve la piste cyclable qui conduira, hors motorisés, au centre sportif Blaamersen, à 9 km de là.

71) Victoire cominoise avec le passage sous le portique d’arrivée Ename.

72) Décrochage des plaques de cadre en veillant à ne pas couper les câbles de freins !

73) Puis, à l’intérieur du vélodrome, récupération des 5 € de caution de la plaque.

A moins de l’échanger contre un t-shirt ou un kit de produits énergétiques.

74) Après quoi, café Pélican Rouge en main, on récupère en revivant les grands moments du parcours.

75) Pour ce couple de Reims, du club organisant fin juin le célèbre Brevet Cyclo de la Montagne de Reims c’est l’enchantement.

« Après la visite de Gand hier, on est comblés par cette pédalée en Flandre ! ».

76) L’ambiance ensoleillée est telle que c’est en plein air que l’on prolonge cette journée réussie.

77) Avec des tables qui donnent l’impression d’un pique-nique campagnard.

78) Pris au hasard, ce groupe du club néerlandais TC Kloosterzande, près de Hulst, en Zélande.

79) Après cette première étape du Cycling Tour 2017, voyez le programme qui inclut, le samedi 10 juin,la Grinta ! Challenge la Tournay.

Les Audax Tournai s’y préparent avec plus de 120 bénévoles.