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VOYAGE CYCLO EN CHINE VIETNAM LAOS ET THAILANDE AVEC ANDRE BINON (1e Partie/2) 2016

Quatre pays d’Asie pour l’Audax Tournai André Binon

du 25 octobre au 13 novembre 2016

De Khunming (Yunnan en Chine du sud) à Chiang Rai (Nord-Thaïlande) André Binon aura pédalé 1400 km via le Vietnam et le Laos. Ceci avec la société anglaise Red Spokes dans un groupe anglophone.

01) Ils étaient douze avec l’organisateur anglais et le guide chinois au départ de Kunming.

Cette ville de 3M d’habitants est la capitale du Yunnan, une province montagneuse au sud de l’immense Chine.



02) Le périple, annoncé et organisé par la société Red Spokes, part de la Chine pour rallier, du 25 Octobre au 13 novembre 2016, la Thaïlande du nord en 1400km.

Programme magnifique mais pas de tout repos avec une incursion au nord du Vietnam et du Laos.

Soit « 4 countries, 3 weeks ».

03) Pour éviter les aléas de la circulation urbaine le vrai départ des vélos se fera de Jiangchuan.

Une petite ville perchée à 2000m ce qui sera le point culminant d’un voyage au relief très prononcé pour cyclos entrainés.



04) Pour les machines c’était selon la préférence de chacun.

Soit le vélo personnel soit un vélo (un peu sommaire) de l’organisation qui les achetant en chine les revend en Thaïlande.

05) L’Audax Tournai André Binon est du voyage et nous fournit les photos présentées ici.

C’est son premier voyage asiatique (hormis une traversée du Tibet !) mais la 3e fois qu’il roule avec la société Red Spokes.

« Un autre monde est possible » ? On verra comment plus loin.



06) Les consignes sont données par Dermott Mac Ward qui dirige l’opération avec le concours de guides et chauffeurs locaux.

La troupe anglophone rassemble Australiens, Canadiens, Hollandais, Anglais dont un couple… et deux Belges de connaissance.

      PREMIERES IMPRESSIONS

07) Pour l’Audax Tournai qui a déjà beaucoup voyagé à vélo dans le monde (Route 66, Tibet, Canada, Patagonie par exemple) l’Asie est une première.

Mais lui, qui maîtrise les langues les plus courantes, s’avoue très novice… en mandarin.



08) Pour lui et pour son comparse de Nivelles, Claude Quenon, le principal est d’aimer voyager et de disposer d’une bonne condition physique.

Le périple de 1406 km comportera une élévation totale de 18000.

Soit un Brevet à Dénivelée quasiment chaque jour.

09) La province chinoise du Yunnan est restée, en dehors de sa capitale Kunming, très rurale.

Au point que les cyclos démarrent l’aventure en risquant de se perdre au milieu des troupeaux.

C’était bien la peine de fuir les embouteillages de la ville !



10) Puis ils sont impressionnés par l’étendue des cultures maraichères qui profitent de « terres rouges » très fertiles.

11) Si dans cette province méridionale les grandes villes sont rares, l’architecture urbaine est typée asiatique.

Les voyageurs constateront vite un grand écart de développement entre ruraux et citadins.



12) Pour la nourriture c’est le plus complet exotisme.

Pas de pain et pas de fourchette mais, en contre partie, un grand choix de plats préparés pour accompagner le riz omniprésent.

13) A une exception près, les étapes de plus ou moins 70-80 km (avec +/- 700 ou 800 m d’élévation !) se terminent dans un Hôtel ou Guest-House sommaire mais correct.

Essentiel pour le moral du groupe.


      AU GRE DES ETAPES


14) Chaque jour est une nouvelle aventure dans l’esprit cyclotouriste de sport et de découvertes.

Avec un groupe de pédaleurs avertis et débrouillards habitués aux grands voyages.

15) La province chinoise du Yunnan est une région de relief intermédiaire entre la chaîne de l’Himalaya à l’ouest et la plaine de Chine au nord-est.

Ce qui, d’un point de vue cyclo, donne du fil à retordre et, d’un point de vue touriste, offre beaucoup.



16) L’organisation Red Spokes fait en sorte que tout se passe bien.

D’où les ravitaillements confortables et copieux proposés par l’assistance au bord de la route.

17) Parmi les nombreuses cultures de la région traversée, celle du maïs, sur des parcelles dispersées.

Maïs en état d’être récolté.



18) Ce qui donne cette scène de travail collectif et avec une méthode de travail aussi rudimentaire que sympathique.

19) Dans ce voyage cycliste d’exception rien moins que la spectaculaire traversée des rizières en terrasses de Yuanyang.

A couper le souffle, d’autant plus que pour en sortir la montée est longue et rude.



20) Cet espace, comme sculpté par la minorité Hani, est une attraction touristique reprise dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Splendide!

21) Le tourisme y fait vivre la population locale s’ingéniant à proposer des broderies artisanales.



22) Logement confortable du groupe qui poursuit son périple chinois en direction du Vietnam.

      A VOIR LA BANANE

23) Le lendemain matin, en costumes traditionnels, les vendeuses de souvenirs brodés sont déjà de service.



24) Nouveau départ du groupe cycliste voyageur.

Avec au premier rang, outre notre héros Audax Tournai, le guide chinois portant maillot jaune et l’organisateur Red Spokes, Dermott Mac Ward.

25) Le décor du jour sera celui de bananeraies à perte de vue alors que l’altitude varie entre 1300 et 1600m.



26) Le régime dans toute sa splendeur et paré pour la récolte.

27) Puis, avec le temps du murissement, l’étalage dans une boutique du bord de route.



28) Après quoi on n’oublie pas le nécessaire et rituel casse croûte au bord de la route.

29) Puis, à l’étonnement général, la question se pose de savoir si la direction suivie est bien toujours la bonne.

Hélas non !



30) Avec débrouillardise et l’aventure d’un petit bac imprévu, le groupe finira par retrouver le droit chemin.

31) Il en faudrait plus pour perturber les voyageurs qui ne manquent pas d’appétit.

Ce soir, du côté de Lianhuatanxiang, ce sera double ration de nouilles.

Car nouilles, tous les jours, il y eut!


      FRONTIERE


32) Si le passage de la frontière Sino-Vietnamienne s’est fait sans problème à Hékou, l’incertitude avait été grande.

A Bruxelles avait en effet décrété que les voyageurs ne pouvaient quitter la Chine que par le moyen d’y arriver, à savoir l’avion.

Mais, à Hékou,les douaniers n’ont pas été aussi formels.

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33) Au septième jour le voyage est désormais vietnamien.

Bonne humeur générale alors que notre héros, aussi audaxieux que débridé, profite de l'averse tropicale pour se fondre dans la population locale motorisée.



34) De manière encore plus caractéristique qu’ailleurs en Asie, les transports à vélo du Vietnam sont souvent très acrobatiques.

Avec des photos toutes plus insolites les unes que les autres.

35) Les scènes concernant la vie quotidienne ne manquent pas non plus de piment.

Ainsi cette boucherie artisanale sur le trottoir.

Avec un gros toutou curieux qui s’intéresse au sort… de ses ancêtres ?



36) Si vous préférez une bonne friture de poisson il n’y a que l'embarras du choix…

37) La tête de veau, il faut se la réserver pour une bonne fête de famille.

Pour l’agrément tout l’art sera de bien nettoyer les dents!



38) Dans la ville de Sa Pa, les costumes traditionnels de la minorité ethnique montagnarde des Hmong sont encore joliment portés.

      A SA PA

39) Près de Sa Pa, le sommet du Fansipan Legen (3143m), point culminant de l’Indochine et donc du Vietnam, n’était accessible, au-delà de 1700m, qu’à pieds.

Depuis février 2016 un téléphérique sensationnel permet d’approcher du sommet en 6km et 1400m d’élévation.



40) Pour les cyclistes, la région voisine, au relief tourmenté est très prometteuse.

41) Très solidaires les voyageurs multiplient les arrêts de regroupement



42) La halte ravitaillement y est d’autant plus appréciée que l’intendance a pu dénicher des petites baguettes de pain.

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43) Après quoi c’est une journée de repos à Sapa, petite ville au charme « colonial » évident.



44) Avec une bonne animation de couleurs locales avec une population bigarrée.

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45) Station vietnamienne d’altitude (1550m), Sa Pa est drainée par des eaux qui coulent vers le sud-est pour rejoindre le Fleuve Rouge.

Celui-ci, venant du Yunnan chinois, se jette dans le Golfe du Tonkin par un delta, au-delà d’Hanoï.


      SUR LA ROUTE


46) Comme dans tout long périple, la qualité des routes est très inégale.

Avec des passages confortables même quand le relief impose sa loi.

47) Alors que, parfois, les choses se corsent d’autant plus que la pluie a compliqué la situation.



48) Sans compter les travaux de réparation après éboulements qui ne laissent pas le choix.

49) Après quoi la pédalée sereine, même en large transport, reprend ses droits.



50) D’autant plus que des événements heureux comme un mariage garantissent du bonheur.

51) Du moins on suppose car, à Dien Bien Phu, le guide vietnamien s’est organisé pour en raconter une « bien bonne ».

Surtout si vous êtes Français, Dien Bien Phu, en 1954, cela vous dit quelque chose ?




Pour la suite du voyage et le passage au Laos et en Thaïlande… CLIQUEZ ICI



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