39) Les bikers avaient roulé en surface, par des chemins carrossables plutôt boueux il est vrai.

Voilà maintenant qu’ils attaquent un « terril », soit une colline formée par les « terres de découverture » entreposées à côté… du trou.

La végétation a colonisé cette butte dont la rampe d’accès est sévère.

40) A force d’appuyer sur les pédales, parfois c’est la chaîne qui craque.

En bikers avisés, ceux de Phalempin sont équipés du dérive-chaine magique.

Donc, simple contretemps.

41) A cet endroit, les Cyclotouristes d’Antoing organisateurs laissent le choix.

« Hard sur 100m » conduisant au sommet ou « dérivation » pour contourner le dit sommet.

42) Les avis sont très partagés mais nombre (2/3 ?) de ceux qui tentent l’aventure s’y retrouvent bientôt à pieds et ahanant.

43) Surtout que le trafic rend parfois la mission compliquée, voire impossible.

44) Puisque le voilà qui déboule, suivons le Mordu du Vélo et vélociste à Wiers, Aloïs Lievens dans sa démonstration de puissance extrême !

45) Pari tenu en restant bien en ligne.

Cependant, faute d’avoir pu le suivre, on ne saura pas avec quelles grimaces il a vaincu la pente.

46) Pente aussi exigeante que les années précédentes. Mais un peu plus roulante car un peu moins ravinée.

Distinction chipoteuse dont n’ont que faire les pédaleurs volontaires?

47) D’ailleurs certains trouvent le prétexte d’une misérable chute pour renâcler devant l’obstacle.

48) Evidemment, il en va très différemment quand on redescend par un sentier parallèle.

49) Les cailloux du fond se ramassent à la pelle et se transportent par camions de dimensions hors normes.

L’antoinien José est chargé de veiller à ce que des bikers intrépides ne repartent pas avec les clés des mastodontes.

50) Le plaisir des pédaleurs est de se mesurer avec la pelle excavatrice, plus haute qu’eux.

Les amis de Nazareth (Flandre Orientale) n’échappent pas à la règle tout en se réjouissant d’avoir préféré le parcours d’Antoing à celui de Kruishoutem.

51) A ce moment les téléphones ( ?) chauffent pour faire savoir, à la famille, aux amis et au monde entière qu’à Antoing l’homme se mesure à la machine.

52) On s’aventurerait même à la question de savoir si ces machines sont vraiment domestiquées.

Mais n’oublions que le jour est férié, d’où le repos des méninges.

53) Nos amis de Nazareth, du club de Lozer en fait, se contentent de vivre l’aventure jusqu’au bout.

54) C’est à l’issue du périple dans la carrière principale que se tient le poste de ravitaillement.

D’où une halte générale.

55) Avec un apprécié, car nécessaire, nettoyage intermédiaire des vélos.

La boue est ici d’autant plus agressive qu’elle colle comme du ciment.

Ce à quoi servent d’ailleurs en partie les roches extraites.

56) Pour le confort des machines, le président d’Antoing, Michel Moulin, va passer sa matinée à « huiler » chaîne et pignons d’après lavage.

57) Lui met de l’huile !

Mais au pédaleur de pédaler, même à la main.

58) Après quoi on passe à table l’esprit tranquille.

Ici côté boissons.

59) Là côté biscuits et fruits, selon la bonne tradition.

60) Avec la possibilité d’un extra de chez Etixx préparé et servi par Thierry Moulin.

61) Au sortir de la carrière, le décor n’est pas des plus communs puisque marqué par les installations annexes d’exploitation des gravillons.

62) Le stop à la sortie indique surtout que l’aventure kilométrique continue, mais sous une autre forme.

63) Traversée d’une zone en friche et joliment boueuse.

Ah cette fameuse pluie de la veille !

64) N’empêche que la jeunesse n’a pas froid aux yeux.

Le sport cycliste a encore de l’avenir, surtout dans sa diversité.

65) Une nouvelle boucle se présente dans un décor de reconquête végétale.

C’est ce que l’on appelle… les Vignobles, à Vaulx.

66) Sans être certain que la clinkerie d’Antoing appartienne encore aux Cimenteries Belges Réunies (CBR)…

On passe devant les installations "clincker" où une partie de la pierre est transformée en ciment.

67) Voir, entre l’enchevêtrement des bandes transporteuses, la petite église de Calonne située de l’autre côté de l’Escaut.

68) La clinkerie fonctionne avec des fours chargés de cuire la pierre.

Des fours alimentés, outre des déchets combustibles, par du charbon amené sur place par des péniches, telles que l’Ergon.

69) Pour le lavage final des machines les cyclos d’Antoing ont mis les grands moyens avec deux bouches « nourricières » alimentées par le service incendie.

D’où au moins 16 lances disponibles avec une bonne pression.

71) Ambiance à l’arrivée avec un chapiteau dressé par le club pour doubler l’espace du hall d’accueil.

Accueillir 1450 bikers, souvent venus de l’extérieur, n’est pas une mince affaire.

72) Tâche essentielle que celle des caissières délivrant les tickets boissons.

Avec force Djôle à la clé.

73) Ceci pour accompagner la soupe avec tartine offerte à chaque arrivant.

74) Ils feraient bien de d’abord se regarder ceux qui se dirigent vers le lavage des vélos.

Il y a des tenues cimentées qui seront difficiles à « ravoir ».