01) Groupe idéal dans ce genre de pratique cycliste aussi tranquille que curieuse, ils sont 15 à prendre le départ de la place de Pecq.

Temps sec mais température fraîche avec un brouillard épais jusqu’à midi, ce vendredi 21 Octobre.

02) Créateur de la section « Vélo Tourisme » au sein du club des Audax Tournai, Guy Desablens est ici bien entouré pour une tranquille pédalée campagnarde.

03) En congé le vendredi, Sébastien porte les couleurs du club où il milite depuis 1993.

Ce qui fait qu’il a déjà été 23 fois lauréat du Challenge des Picardes.

04) Ici on remarquera qu’elles se sont mises à 3 pour entourer les deux Jean Pierre.

05) Fin connaisseur du milieu il officie aussi comme guide à la sucrerie de Fontenoy...

L’Audax Tournai Albert Duchatelet conduira la petite troupe de découverte en découverte.

06) Et cela commence fort, car on n’y voit pas à plus de 20m sur le chemin de halage du canal de l’Espierres.

07) Juché sur une confortable machine de Vélo Tourisme, Guy reste à l’arrière et suit le mouvement.

08) Sauf que sa sacoche bien garnie arrive à point quand Louise lui signifie qu’elle a malheureusement oublié ses gants.

09) Avec ses petits petons désormais au chaud, comme tout le reste, Louise est alors la première à repartir.

10) Plus lumineux avec l’heure qui avance, le chemin de halage est encore plus agréable.

11) Compte tenu de l’allure modérée, on ne dira pas que le groupe fonce dans le brouillard. Mais, suivant l’élan d’Angéline, c’est tout comme.

12) Petit crochet pour s’arrêter devant la Ferme dite des Templiers, à Saint-Léger.

13) Averti, le propriétaire a laissé le portail ouvert pour que les pédaleurs entrent dans la cour bordé de bâtiments remarquables.

14) Albert explique que si le toit porte la mention 1764, les plus anciens murs remontent aux XII et XIIIe.

Soit à l’époque de la prospérité des dits Templiers dont l’ordre est resté fameux.

15) Ce jour on s’arrête pour profiter du panneau didactique planté en bordure du chemin de halage.

A quelques coups de pédales de la Maison du Canal que d'habitude on gagne sans s'attarder.

16) Si la pédalée reprend ses droits c’est toujours, pour l’instant, dans le brouillard.

17) Le parc du Château de Bourgogne à Estaimbourg ne se visite pas à vélo.

18) La grisaille fera qu’on n’insistera pas au-delà du pont.

19) Le châtelain n’étant pas son cousin mais seulement son voisin, Albert suggère que l’on file sur un autre site.

20) Sur les chemins de campagne de Néchin sortent brutalement du brouillard de fantomatiques engins agricoles.

Certains connaisseurs prétendent qu’il s’agit d’une machine pour arracher et ramasser les betteraves.

Il y aura donc du sucre encore cette année ?

Ouf !

21) En revanche il ne reste pas grand-chose à voir de l’ancien château de la Royère, perdu dans les champs.

22) Il n’empêche que certains croient toujours en sa restauration.

Plus exactement en sa reconstruction.

23) Le tout est de trouver des bénévoles ?

Un autre jour peut-être.

24) Jean Pierre H., dans son rôle habituel de serre-file, veille au grain.

25) Grand et bon moment de la journée que la visite de la Ferme Legrand à l’entrée de Templeuve sur la route de Néchin.

26) Dans la dynastie des Louis Legrand de cette ferme, l’actuel patron (40 ans) explique comment il s’est diversifié.

En se spécialisant dans l’élevage et la commercialisation des produits dérivés du canard.

27) Epatant de clarté et d’humour (il compare ses « mulards » à des sportifs qui se font du muscle !) il propose une visite de son élevage de 1400 canards.

28) Les canards sont répartis en six enclos correspondant à des catégories d’âge même si leur vie ne sera que de quelques mois.

Ce sont des « mulards » mâles infertiles dont la grande ambition est de façonner des cuisses et des magrets d’exception.

29) Sans compter qu’ils consacreront les 12 derniers jours de leur existence à se (faire) gaver le foie.

30) Grâce à quoi, ce jour et aussi à l’occasion des fêtes, on se gargarise le palais de leur foie gras !

Le tout assorti d’un Coteau du Layon venu directement d’Anjou pour remplacer le Sauternes.

31) La boutique de cette production artisanale est ouverte le soir de 16 à 18h ou sur rendez-vous.

Par précaution consulter le site internet "Ferme Louis Legrand à Templeuve".

32) Après cette apéritive mise en bouche il est temps de s’installer à l’étang de pêche de Templeuve, sur la route de Tournai.

La salle principale fait restaurant.

33) La bande de petits canards en liberté se refait donc une santé.

Le soleil, qui a fait fondre le brouillard, se montre maintenant très généreux.

34) Nouveau départ car de nouvelles découvertes sont promises à des « cyclos » qui passaient souvent devant ou à côté.

Mais sans prendre le temps de les voir.

35) Au Cazeau de Templeuve, il fallait trouver la petite route conduisant à la ferme monumentale dite de Bettignies.

La fermière précisera que le bâtiment, classé, est une ferme-château de style flamand.

36) Dans la prairie voisine paissent des Limousines sous la surveillance d’un ou deux beaux taureaux.

Albert prend la précaution de rouler de l’autre côté de la clôture.

37) Au passage des autres pédaleurs le tout est de savoir qui a le plus peur :

les bêtes ou les machines ?

38) A propos de machines, mieux vaut se garer sur la piste cyclable quand l’arracheuse de patates occupe la route.

39) Pour une question d’horaire on se contentera d’un arrêt devant l’entrée de la ferme en carrée dite de l’Evéché.

Ainsi appelée car elle dépendait du diocèse de Tournai, on l’aperçoit de la route, à droite, entre Templeuve et Tournai.

40) La traversée de l’Escaut, via le pont Bolus, ramène les découvreurs sur le territoire d’Obigies.

41) Nouvel et dernier arrêt à la ferme Walcarius qui jouxte l’église d’Obigies.

Et donc qui développe ses activités à l’ombre du clocher.

42) En stabulation libre au cœur de l’exploitation un spécimen du troupeau de vaches laitières.

43) La ferme en question se visite en tant que ferme pédagogique.

Institutrice en ville et maitresse des lieux, Murielle présente les dérivés laitiers de sa production.

Dont les fromages vendus sous la marque Le Clocher.

44) Disponibles après dégustation, dans le magasin faisant face à la salle d’activités pédagogiques et/ou festives.

45) Pour le retour à Pecq via le site de la Maison de Léaucourt, les pédaleuses prennent le pouvoir et les devants.

La saison découvertes 2016, qui passa par Bruges, Cambrai, Alost, la côte hollandaise et les lacs de l’Eau d’Heure, se termine ici.

46) Alors, puisqu’elles sont devant et eux derrière, Guy et Albert décident de suivre le mouvement.