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CORSE TOURISTICO SPORTIVE AVEC PATRICK BEUDIN

Un voyage de rêve avec cyclos de charme

une Semaine de mi-juin 2004 insérée le 2004-12-10

Patrick Beudin, fournisseur des photos de ce reportage, Gérard Vancaemelbeke et André Dubart, sont des cyclos d’allure très sportive en recherche de beaux parcours. Ils reviennent d’un périple en Corse.

Partis pour une semaine en Corse, à la mi-juin 2004, Gérard Vancaemelbeke dit Gégé, André Dubart dit Dédé et Patrick Beudin dit Pat, forment un trio qu’on nommera « Gé-Dé-Pat ». Ils font partie des plus fougueux « cyclosportifs » du Tournaisis. Ce reportage démontre un esprit moins tourné vers la compétition que vers le tourisme.

Ils se sont offerts une semaine d’aventure cycliste pour découvrir la partie centre-ouest de la Corse. Logeant à Ajaccio, ils ont « rayonné » en cinq étapes pour parcourir 790 km et franchir 65 cols sur des itinéraires choisis par eux. Ils sont unanimes : c’était superbe.



01) Avant de rouler en Corse, il faut prendre le TGV puis le bateau. D’où les bagages très encombrants. Appareil photo en bandouillère, et leader naturel du trio, Patrick se charge de tout.

02) Bien entendu Gérard et André, ses équipiers, l’ont prévenu : « S’il y a le moindre problème, tu nous appelles. On ne sera jamais bien loin ».



03) Après un TGV, rapide mais pas simple pour les vélos, et une traversée maritime, calme malgré les roulis, le trio aborde la côte Corse. Vue du golfe d’Ajaccio, côté Porticio.

04) L’aventure cycliste est déjà commencée. Gégé et Dédé, remarquons le profil d’athlète de ce dernier, posent devant leur premier trophée de chasse. Le premier « bocca » a inspiré plus d’un chasseur. Le tir, photographique, est l’œuvre de Patrick.



05) Un Patrick qui n’a rien à envier à ses compagnons. Voyez l’élégance de la pose. Ici devant un panneau bi-lingue.

      Les merveilles de l’île de Beauté.

06) Le décor des routes corses est superbe. Vue du village d’Olméto, au niveau de Propriano. Une région fertile en cols.



07) Le temps aussi est superbe, après la pluie du premier jour. La fontaine, à l’entrée d’Olméto, est bienvenue.

08) Les voyageurs ont le sentiment, en croisant la chapelle Notre Dame du Bon Voyage, de rouler sous bonne protection. Il ne leur arrivera d’ailleurs, hormis quelques légères défaillances, rien de fâcheux.



09) Au café des Sports d’Olméto, le trio est servi par une « super nana ». C’est elle qui prend la photo, sur la terrasse. La prochaine fois, les gars, montrez-nous plutôt la photo … de la nana !

10) L’équipe loge en « pension restaurant » chez Morelli : « Pension honnête, bon confort, nourriture un peu légère pour des cyclos ».


      Cyclos égarés en pleine nature.


11) Et c’est reparti pour une nouvelle étape dans la moyenne montagne corse. Vue sur Bains de Guitera, village près de Zicavo.

12) D’un naturel assez modeste, Patrick se demande s’il ne gâche pas le paysage. Mais non, tout est beau en Corse. Même les vélos.



13) Route en réfection : « trois kilomètres de caillasse et une galère temporaire », notent les aventuriers qui apprécient pourtant le paysage.

14) Et voilà qu’ils se retrouvent en bonne compagnie sur la route. Imaginez les associations d’idées : cochons, cochonnailles et même cochonneries. Mais ce n’est pas le moment.



15) Le paysage est trop beau. Vue sur Petréto-Bicchisano, bourg perché, où une omelette aux patates attend les vaillants pédaleurs.

16) Une montée de 13 km amène notre trio au sommet du col de la Vaccia, à 1193 m d’altitude.



17) Encore une magnifique vue, et une belle photo, du côté du col de Luminataja.

18) Retour au bercail alors très apprécié. Et petit coup de fil pour s’assurer qu’en Belgique tout va bien. Et que les copains cyclos ont bien vécu la Picarde du Week-End Fédéral à Antoing.



19) Ce soir on se fait du cinéma en chambre. Avec Gégé, dans le rôle de Ghislain Lambert, qui se prend pour Benoît Poelvoorde.

      Tout ce qui est beau … est haut.

20) Après une nuit réparatrice, le trio repart à l’assaut du relief Corse. Vue de Bastelica, prise dans la montée du col de Ciano (993m). Pour rappel, le départ se fait chaque jour du niveau de la mer.



21) Gérard, en pleine forme, est déjà au sommet.

22) Le col de Scalella (1193m) est qualifié de « col le plus « alpin » de notre séjour ». On aperçoit en effet un paysage de rochers dignes des plus hautes montagnes.



23) Impression de traverser des « alpages » chers aux bovidés. Bonne conduite piétonne, à gauche de la chaussée, donc face au danger. N’empêche qu’on n’a pas vu le trio au complet au sommet.

24) Itinéraire en poche, on continue jusqu’au prochain ravitaillement. Non sans admirer le village de Tavera, au terme de la descente.



25) Et celui qui manquait à l’appel précédent, arrive enfin. N’a-t-il pas l’air un peu fourbu ?

      Les plus belles pédalées ont une fin.

26) Reste pourtant encore un beau morceau de Corse. Très belle montée vers Cuttoli-Corticchiato, avec beaucoup de slogans à la gloire du FLNC. Les cyclos belges, donc neutres ( !), ont le sentiment de visiter la Corse profonde.



27) Les cascades sur la rivière Gravona méritent encore un arrêt d’admiration.

28) Si, pour les cyclos, le plus dur est fait, les aventuriers savent que le périple touche à sa fin.



29) Ultime pose, avec le sentiment qu’on a fait un beau voyage.

30) Voici en effet le retour sur la côte, dans la baie d’Ajaccio.



31) La Méridionale, le bateau pour la traversée de retour jusqu’à Marseille, est déjà accostée.

32) Les vélos ont retrouvé les housses. L’embarquement se fera par l’accès « hors catégorie », à côté des autos, mais aux côtés des motos. Les vélos ne sont pas nombreux.



33) Et « bye-bye » Ajaccio. Au revoir la Corse.

34) On quitte à regret l’île de Beauté. Les îles Sanguinaires prolongent les espérances : Il faudra revenir.




Beau voyage et beau reportage, n’est-ce pas ? Mon site perso est ouvert à toutes propositions. Il faut seulement accepter le ton du commentaire. Pourvu que « Gé-Dé-Pat » ou Gégé-Dédé-Papat… me le pardonnent.


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