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Les Alpes d’Antibes à Trieste (2e PARTIE/2) avec Philippe Jortay 2016

De France à Slovénie via la Suisse et l’Italie

du 12 juillet au 14 août 2016

La deuxième partie de la Randonnée Alpine est encore plus majestueuse que la première.Suivons la pédalée de l’Audax Tournai Philippe Jortay qui s’en inspire plus que largement pour gagner Trieste.

36) Le temps de changer les pneus et les patins de frein, voilà notre Philippe paré pour filer vers l’inconnu après avoir bénéficié des rives du lac Léman.



37) Avec 165 bornes, la première étape de cette deuxième partie de randonnée sera la plus longue du périple.

Passage au Pas de Morgins (1369 m), à la frontière franco-suisse, après avoir traversé Chatel et Abondance, stations d’hiver très connues en Belgique.

38) Puis la bonne surprise du paysage viticole de Sion, première grande et belle ville suisse, après Martigny, par cette route.



39) Alors dégustation d’un « fendant » de Sion.

D’autant plus que cette région est toujours bien venue au Carnaval de Tournai avec son groupe musical Eksapet (soignez bien la prononciation!).

40) La montagne est toujours belle mais l’étape du mardi 29 juillet laissera le plus mauvais souvenir à notre héros.

Pas moyen de trouver la bonne route cycliste du col du Simplon.



41) Alors ce sera une infernale cohabitation avec les camions avant de déboucher, finalement, au sommet aussi convoité que déserté.

A 2005 m.

      ALEAS ROUTIERS

42) A Finero, notre randonneur pédale déjà en Italie, toujours à la cadence d’une centaine de bornes par jour.

Partant tôt le matin, à 6h souvent sans déjeuner, il arrive à destination en début d’après midi.

Alors il a tout le temps de flâner et de préparer l’étape du lendemain… qui, cette fois, sera pluvieuse.



43) Le temps finit par s’arranger fort à propos car le décor du Lac Majeur, lac italo-suisse, du côté de Locarno se prêtait à la quiétude et à l’admiration.

Avec son air de riviera...

44) Cependant la montagne reste menaçante :

la route est longue vers un ciel qui ne promet pas que du bon !



45) Le San Bernardino (2086 m, en Suisse) est bel et bien franchi même si c’est dans de difficiles conditions météorologiques.

46) D’autres fois ce sont les routes qui sont piégeuses.

Par exemple avec des tunnels pas toujours bien éclairés.



47) Sans compter que les précipices, au-delà du parapet, ne sont pas loin du bord de la route.

48) On ne vous parle pas du charme des tournants qui donnent le tournis.

Et que l’on n’a pas forcément le temps de compter.



49) Avec l’impression d’un gigantesque escalier de géants.

Ici à Bregaglia, en Suisse.

50) Et sont-ils plus rassurés les riverains de Chiavena dont la maison tutoie le torrent italien ?


      MONTAGNARD


51) Véritable passe-partout, Philippe Jortay ne s’en laisse pas compter.

Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il randonne puisque sa première affiliation aux club des Audax Tournai remonte à 1977.

Il avait alors 15 ans !

52) Haut lieu du sport de glisse et du cyclisme, le lac aux alentours de Saint-Moritz.



53) La station suisse passe pour particulièrement huppé.

Ce qui n’exclut pas de s’y bien ravitailler.

Surtout que le 01 août est jour de fête nationale en Suisse.

54) Pour ne pas changer l’habitude, le lendemain sera journée de haute montagne.

Ici avec le glacier de Pontresina.



55) Puis, toujours en Suisse, le passo Bernina (2330m) franchi très tôt (8h) et à la fraîche (5-6°).

56) Mais, comme c’est l’heure du petit déjeuner, autant profiter de la terrasse, avec vue panoramique !



57) Retour en Italie avec une vue générale de la montagne entourant Valdidentro.

      GRANDS NOMS

58) Le Passo Gavia (2618 m) est un mythe du Giro d’Italia en particulier et du cyclisme en général.

Philippe peut dire, selfie à l’appui : « I did the Passo Gavia ».

Avec mérite car les cyclistes se bousculaient pour la photo devant le panneau.



59) Aux alentours se bousculent aussi les échoppes proposant des maillots souvenirs de ce haut lieu.

60) Sans autre transition que la ville de Bormio voici l’autre monument du cyclisme qu’est le Stelvio.

Plus haut col routier d’Italie avec ses 2760 m d’altitude il fait suite, sur son versant ouest, à l’Umbrail Pass.



61) Là aussi il y a foule au sommet et il faut jouer des coudes pour s’offrir un selfie prestigieux.

62) En se réjouissant d’être arrivé au-dessus des nuages.

Et donc de profiter du soleil.



63) Le Stelvio c’est aussi la Cima Coppi depuis que le champion italien y passa le premier, en 1953, lors du premier franchissement par Giro.

64) De la commune de Bormio, le colle Stelvio en est cependant distant de 21 km avec une élévation de 1504 m.



65) Le versant-est, en direction de Trafoi puis Prato, offre une vue également mythique.

Avec quelques-uns des 48 « tornanti » numérotés qui marquent autant de lacets.

      DOLOMITES

66) A Bolzano, la région fruitière du Trentin-Haut-Adige, ne doit pas endormir le cyclo-montagnard.



67) Et les étapes pluvieuses qui surviennent ne doivent pas le décourager.

68) De même les cols, comme le Passo Pinei (1437 m) qui, sans être mythique n’en est pas moins corsé.



69) Survient alors la montagne à couper le souffle.

Les Dolomites dans toute leur splendeur rocheuse de Canazei, le dimanche 7 août à 12h30.

70) A ce moment le pédaleur ne peut s’empêcher de dégainer pour photographier les Dolomites de tous côtés.



71) Ce qui n’exclut pas de rester prudent au Passo Falzarego car trois routes s’y rejoignent.

En 1988 nous avions commis l’erreur de descendre vers Cortina d’Ampezzo au lieu de Cerdanoi!

Or une erreur du genre en montagne se paie cher !

72) Moins de photos ensuite car le temps vire au froid pour les cols suivants, comme le passo di Giau (2233 m) dont les rampes sont très éprouvantes.


      FINAL


73) Après le parler allemand dans le Trentin, l’Italie devient bi-lingue en cette région de Vénétie.

Mais pas de difficulté pour s’y retrouver entre Sella Campigotto et Zima Cianpigoto : tous deux culminent à 1790 m.

74) Comme on le sait, les Italiens sont volubiles.

Quand ce n’est pas avec les mains c’est avec les panneaux qu’ils accueillent :

« non comme des hôtes, mais comme des amis » !

Ceci au pays des courses de côtes automobiles.



75) La grande traversée se termine à proximité de la frontière slovène qui est maintenant est plus ouverte que celle de l’ancienne Yougoslavie

76) Le relief est devenu plus raisonnable, comme celui d’un arrière-pays proche de la mer qui ici sera Adriatique.



77) On se retrouve au tout nord-est de l’Italie où, suite à l’histoire, Trieste fait figure d’enclave.

      TRIESTE

78) Terme du voyage de Philippe, à Trieste sur les bords de l’Adriatique le dimanche 14 août 2016.

Soit 33 jours après le départ d’Antibes, avec 2965 km au compteur et avec 83 cols franchis dont 14 à plus de 2000 m.

Plus une sacrée expérience d'Audax randonneur!



9) Le restaurateur mesure la performance sportive et touristique de son « hôte ».

Alors il l’accueille comme un « ami ».

80) Véronique est arrivée, elle aussi, à Trieste pour récupérer son héros.

Le voyage de retour prendre deux bonnes journées d’automobile.




Une Randonnée alpine menée dans les règles de l’art cyclotouriste.

Une randonnée qui n'avait encore jamais fait l'objet d'un reportage sur ce site!


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