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LES ALPES D’ANTIBES A TRIESTE (1e Partie/2) AVEC L’AUDAX PHILIPPE JORTAY 2016

D’Antibes à Thonon-les-Bains pour commencer

du 12 juillet au 14 août 2016

La Randonnée Alpine de Georges Rossini est le plus beau brevet cyclo que l’on puisse réaliser. L‘Audax Tournai Philippe Jortay s’en est inspiré pour sa traversée de 3000 km et 83 cols en 33 jours.

01) Faute d’avoir reçu les documents ad hoc à temps, la Randonnée Alpine Antibes-Thonon-Trieste de Georges Rossini va se transformer en Voyage dans les montagnes.

L’Audax Philippe Jortay avait décidé de rouler en solitaire avec armes et bagages dans le plus beau, et sportif, décor qui soit !


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02) Les chiffres sont impressionnants :

Aux 740 km avec 21 cols dont 5 à plus de 2000 m d’Antibes à Thonon de Georges Rossini, Philippe Jortay oppose 1116 km avec 47 cols dont 7 à plus de 2000 m.

Ensuite il portera le Thonon-Trieste de 1180 km avec 38 cols dont 13 à plus de 2000 m à 1457 km avec 44 cols dont 18 à plus de 2000.

03) Se démarquant autant du cyclosportif performant que du cyclo du dimanche en club, Philippe a adopté une tenue qu’il qualifie du voyageur.

Le long short aura, souvent, l’avantage de cacher les protège-genoux qu’il juge très nécessaires.



04) Son vélo est équipé pour la longue randonnée routière de totale autonomie.

Une seule crevaison et un souci de porte-bagage arrière, résolus dès les premières étapes.

Mais un entretien constant de la machine, surtout après les pluies.

      DEPART ANTIBES

05) Il quitte la « Grande Bleue », du côté de Saint-Raphaël, le mardi 12 juillet, à 15h01 précisément.



06) Dès le lendemain matin, à Valbonne sur le coup de 8h43, l’aventure est bien entamée. Ses photos sont toutes datées et « géolocalisées ».

Alors on va pouvoir le suivre à la trace.

07) D’ailleurs Philippe s’applique à montrer que son ombre ne le quitte jamais.

Ainsi au matin du 14 juillet dès ses premières étapes de montagne.



08) Car la montagne, dans toutes ses splendeurs, sera désormais son quotidien.

Et cela durant plus d’un mois.

09) Tous les trucs sont bons pour répondre la consigne de photos d’action.

Le cyclo solitaire fera même partie du décor.



10) Où qu’il roule, un cyclo portant le maillot des Audax Tournai sera reconnu et interpellé.

Cela ne manque pas dès la soirée du 14 juillet à Puget-Théniers.

Ici en compagnie de Bertrand Régnier célèbre Randonneur de Douai qui, lui, termine Thonon-Antibes.

      BONETTE

11) Les choses sérieuses ne tardent pas avec l’ascension de la Bonette sur la Grande Route des Alpes après Saint-Etienne de Tinée.



12) Sur son carnet de route virtuel quotidien Philippe note :

« La route de la Bonette débute.

Magique.

Des bouts de neige donnent aux versants une décoration aussi agréable que surprenante. »

13) La sélection dans les photos fait que l’on se retrouve déjà à la Cime de la Bonette, 2802 m.

Ceci sur la plus haute route de France.

Les puristes attribuent à l’Espagne, en Sierra Nevada, la route la plus haute d’Europe !



14) Toujours est-il que la descente, interminable car en 24 km, sur Jausiers est un grand moment de bonheur cycliste.

Toujours bien dégagée et jamais extravagante, donc roulante.

15) La route de montagne reste pourtant particulière et exige la vigilance.

Le code de la route donne lieu à de panneaux qui sortent de l’ordinaire des plats pays.


      GRANDS COLS


16) La succession des cols, y compris des plus célèbres, est telle que l’on ne les verra pas tous dans cette sélection malgré les photos existantes.

Mais on ne pouvait pas négliger le col de la Cayolle.

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17) Après les cols des Champs (2247 m) et d’Allos (2093 m), le col de la Cayolle (2326 m) relie les Alpes Martimes à celles de Haute-Provence.

A 156 km de Nice alors que Philippe en a déjà pédalé 260.

L’un des plus majestueux cols de France, question décor.



18) Peut-être encore plus, ici en descente, sur son versant nord en direction de Barcelonnette.

19) Après quoi le col de Vars (2108 m) paraît plus ordinaire.

Même si ce dimanche 18 juillet il est interdit à la circulation automobile.

Et donc réservé aux cyclistes qui, en cette heure matinale, ne sont pas encore au rendez-vous.



20) D’où un certain mécontentement du restaurant qui, lui, regrette l’absence des automobilistes.

Pour le cyclo c'est sandwich maison accompagné d’unetriple Karmeliet (?) et lecture de l’Equipe, à 2000m d’altitude !

21) Après un détour jusqu’à l’énorme col frontalier d’Agnel (2744 m) via Guillestre, Philippe retrouve la Randonnée Alpine avec le col d’Izoard.

Au delà d’Arvieux voici la Casse Déserte.



22) Arrêt obligé avant le sommet pour la photo des plaques posées sur le rocher en hommage à Louison Bobet et Fausto Coppi.

Tôt le matin, d’où les lumières particulières de la montagne.

23) Puis le sommet avec son monument emblématique.

Se couvrir avant de plonger sur Briançon car il ne fait que 7° au sommet.


      ENCORE PLUS


24) Dans une courte incursion en Italie du côté de Sousa, après Sestrière. logement à l’Hôtel « Chez Toi » de Oulx.

Après une étape de 80 à 100 km quotidien le voyageur se retrouve chaque soir dans un hôtel retenu à l’avance.

25) Le périple français retrouve ses hauteurs du côté du col de Mont Cenis (2083), après Lanslebourg.

Et avant une nuit d’orage qui ne manquera pas d’inquiéter le voyageur.



26) Bravant l’intempérie le pédaleur persiste et le temps se calme.

Ceux qui se souviennent des toits de lauze du village de Bonneval sur Arc savent ce qui attend le cycliste.

27) Au sommet du col de l’Iseran on se retrouve au plus haut col routier de France, soit à 2770 m.



28) Descente côté Val d’Isère et logement à Tignes (1790 m) pas loin du barrage construit en 1953.

29) En montagne les écarts de température sont très prononcés même par beau temps.

Et il arrive souvent que les vallées soient couvertes de brumes matinales.


      PAYSAGES


30) Par son décor, le Cormet de Roselend (1968m) mériterait d’être classé parmi les plus de 2000 m. Avec une montagne en majesté.

31) Mais aussi ses activités rurales liées à de célèbres fromages du Beaufortain.

Le Beaufort est réputé comme « prince des gruyères ».



32) Après Arêches, qualifié de « petit village de rêve » par le voyageur, voici Beaufort pour terminer, ce samedi 23 juillet,

« une vraie belle journée de 90 km sous le soleil ».

Plus le temps de voir l’arrivée de l’étape du Tour de France à l’hôtel…

33) Du côté de Combloux le décor n’est autre que celui du Mont Blanc.

Avec l’envie d’en faire le tour en 330 km ?

Une autre fois, sans doute.



34) Dans la poursuite du périple vers le Lac Léman la montagne s’apaise un peu avec de plus doux vallonnements bien verts.

Après le col de la Colombière (1613 m) via le Grand Bornand, voilà le lieu-dit le Reposoir.

Tout un programme.

35) Le repos, pour mieux filer jusqu’à Trieste, sera de courte durée mais bénéfique à Thonon les Bains.




Pour Thonon-Trieste, soit du Leman à l’Adriatique, toujours via les hautes Alpes… CLIQUEZ ICI



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