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RECONNAISSANCE 200 BRM 2005 DE TOURNAI

Boulot de bénévoles dans un (grand) club

11 Novembre 2004

Voici comment des bénévoles s’appliquent à préparer un beau parcours, en l’occurrence le 200 BRM ( 16 avril 2005) de Tournai. Reconnaissance faite par Jackie Devreese et Marcel Lefebvre, avec Moustache aux photos.

Reportage original car il ne montre pas un seul vélo. Il se concentre sur les temps forts d’une longue distance se dirigeant, à travers le Bassin Houiller du Nord-Pas-Calais, vers les champs de bataille (14-18) de l’Artois. Passage exceptionnel devant le Monument Canadien, à Vimy.

Tactique tournaisienne, le 200 sera fléché pour favoriser les néophytes et vaincre les premières appréhensions. Et, toujours la tactique des Audax, les brevets de 300, 400 et 600 iront de plus en plus loin (jusqu’à Fécamp) en reprenant le même départ et le même retour.



01) Photo symbolique, car on ne part pas du col de la Croix Jubaru, mais du local du club, le café de la Plaine, chaussée de Douai à Tournai. Rendez-vous donc à environ 80 « courageux randonneurs » le samedi 16 avril, 7h, pour le 200 puis le jeudi 05 mai à 6h pour le 300.

02) A partir d’ici je ne maîtrise plus rien. C’est Jackie et Marcel qui cherchent la route, et Moustache qui fait des photos. Tiens, on passe par Orchies. On y a beaucoup d’amis.



03) Passage obligé devant l’Or-Chicorée produite dans l’usine de Monsieur Leroux, le spécialiste de la Chicorée et le mécène du Basket régional.

04) Secret de cheminées, la torréfaction de la carotte d’endives secrète une odeur qui rend de bonne humeur, pour peu que le vent soit favorable. Mais si le vent est favorable… on l’aura dans le pif.



05) Ils font tout pour titiller notre fibre touristique, les copains d’Orchies. Or nous sommes des Randonneurs au long cours. Alors passons, sans visiter le musée.

06) Le parcours traverse Douai. Moustache a jeté son dévolu sur l’architecture contemporaine. Il a oublié la vieille ville et négligé le palais de Justice où l’on traite les affaires criminelles du département du Nord.



07) A partir de là, les Tournaisiens sont en découverte. Avant d’atteindre les vastes étendues rurales de l’Hexagone il faut franchir la zone qui s’est urbanisée avec l’exploitation houillère. Il n’y a plus de charbon mais les villes restent (de Valenciennes à Bruay B., en passant par Douai, Lens et Béthune) et les terrils aussi.

      En plein cœur des champs de bataille.

08) On se trouve alors aux pieds du plateau de l’Artois, avec une montée qui passe devant le Mémorial Canadien, dressé à la mémoire des combattants de 1914/1918. On se trouve ici au cœur des champs de bataille, et des cimetières de l’Artois. Comparables à ceux de l’Yser, de la Somme et de la Marne, sans oublier Verdun ni même Le Linge (Vosges). Terrible.



09) Marcel et Jackie n’ont pas manqué de poser devant le monument. On leur devra donc un parcours émouvant.

10) Couronne « canadienne » déposée. Il n’y a pas d’autre commentaire à formuler, sinon de signaler les coquelicots qui rappellent les taches du sang versé … dans les champs de bataille.



11) L’horreur n’ayant pas de limites, on pourrait voir les tranchées et les tunnels qui servaient à tenir des positions intenables.

12) Le cyclo se contentera de traverser cet espace, de quiétude aujourd’hui à Nimy (139m), qui conserve la trace des explosions d’obus.



13) Un peu plus loin on va traverser le village d'Ablain Saint Nazaire qui connut une destruction totale.

14) Jean Marie Hoêl, alias tonton, nous écrit:
"Le nom d'Ablain Saint Nazaire évoque à lui seul l'âpreté des combats qui furent livrés en ces lieux. La vision des ruines de l'ancienne église en est le vibrant témoignage. Le site est classé monument historique."


      Notre Dame de Lorette.


15) Un peu plus loin, c’est encore plus émouvant avec la nudité du site de la colline de Lorette, point culminant (166m) des Collines de l’Artois. L’immense cimetière, autour de la chapelle, compte pas moins de 20000 tombes de soldats français identifiés.

16) L’ossuaire voisin rend hommage à tous les disparus. Parmi eux le Luxembourgeois François Faber, vainqueur du Tour de France 1909, dont on n’a même pas identifié les restes.



17) Des croix pour rappeler le sacrifice des victimes du carnage. A noter que les Audax Tournai, comptent en leurs rangs, avec Jean Marie Hoêl, un « garde d’honneur » du cimetière de Lorette.

18) Le panneau rappelle, s’il en était besoin, le respect que doit à toutes ces victimes de la guerre. Petit rappel : même les bicyclettes ne seraient pas les bienvenues.



19) Scène de la vie des soldats au front. Emotion qui doit donner du cœur à l’ouvrage. Ils ont eu droit à la médaille, les Poilus, mais trop souvent à titre posthume.

20) Les drapeaux rappellent que la guerre était déjà « mondiale ». En arrière-plan, un paysage minier avec les terrils rappellant que le travail au fond ne valait guère mieux que les combats au front.



21) Hommage au poilu. Avec un cliché qui met en relief la bravoure des soldats connus… et inconnus.

      Quand l’émotion laisse place au bucolique.

22) Changement de décor avec l’entrée à Mont Saint Eloi, près d’Arras et point ultime du 200 Tournaisien. Mont Saint-Eloi est l’un des sites (BCN/BPF) du Pas de Calais pour le Brevet des Provinces Françaises de la FFCT.



23) Encore des ruines ? Celles-ci sont d’honorables vestiges d’une abbaye fondée, au VIIe siècle, par Saint Eloi, alors évêque du diocèse de « Noyon-Tournai ». Abbaye fermée en 1789 et abandonnée depuis lors.

24) Passage à Rivière, donc en contournant Arras par le sud, avec une ultime émotion de nos traceurs de route. A partir de là le parcours sera plus tranquille.



25) On coupe en effet le cours tranquille des rivières, dont ici la Sensée, qui se jettent dans la Scarpe, elle même affluent de l’Escaut qu’il suffirait de suivre jusqu’à Tournai.

26) Mais une dernière halte s’impose, à 55 bornes, du but. Les Tournaisiens sont familiers du café des Marais à Arleux. Moustache, Marcel et Jackie ne nous montrent rien du café. Mais voilà une image des marais, avec des bateaux qui vont sur l’eau.



27) Et encore une image, avec un pêcheur dont les cyclos envient toujours la tranquillité.

28) Après l’eau, les aulx ! Arleux est en effet une capitale de l’ail, avec une variété dans la préparation et la présentation. Voilà qui donne du goût au Brevet Randonneur, par ailleurs baptisé, en 2005, « 45e A Travers le Hainaut ».



29) L’histoire va s’arrêter là. La dernière photo de Moustache évoquait le cornet de frites que nous envient les nordistes. Reste à souhaiter aux randonneurs d’avoir la frite, et de réussir un beau brevet.



La reconnaissance du parcours du 200 n’engage pas la responsabilité de l’organisateur. Le tracé exact est en cours avec un premier arrêt à Avesnes le Comte (km 85) et un dernier à Arleux (km 148).


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