189) Les matinaux du jeudi sont partis sous la pluie et souvent en solitaire vers l'Auxois.

Avec courage et confiance celui-ci opte pour le P2 - P3 ou 4 laissant Panges pour ceux du P1.

190) La pluie n'empêche pas d'atteindre le sommet qui a semblé bien loin après le long faux plat (montant!) de 11 km après Val Suzon.

La fin de la moisson attendra encore un peu.

191) Joyeuse pédalée que celle de Myrna, la Vénézuelienne bien connue des cyclos de Roubaix.

Pour l'heure elle est associée à un cyclo de Fleers qui s'y connaît en pluie de fin de SF.

192) Qui dit longue et tranquille (?) montée peut s'attendre à une courte et brutale descente, ou l'inverse.

La plongée est, ici, tout bonnement superbe.

193) On débouche sur Blaisy le Bas dont la petite épicerie-bar locale s'annonce prête à accueillir les cyclos de la SF,

194) Au point d'accueil les bénévoles de Vitteaux font grise mine craignant que la pluie ne les prive de visiteurs alors que la table est mise.

En fait, cessant comme prévue, la pluie ne fera pas que retarder le mouvement.

195) Ceux qui sont déjà là ont des ambitions plus lointaines :

Semur en Auxois, par exemple, sur les P4 ou P5.

196) L'animation du jour a donc de la peine à démarrer :

petit tour gratuit en attelage franc-comtois en attente imperturbable.

197) Pour répondre aux multiples questions des cyclos à la sortie du site on décide, en urgence, de renforcer la signalisation.

198) Mais rien ne vaut la voix du signaleur indiquant l'ensemble des directions :

« tout droit, à droite, à gauche, etc... »

Au fait, pour les Lorrains c'est tout droit le ravito et pour nous, à droite le retour P3.

199) En réalité c'est une sacrée ligne droite montante durant plus d'un kilomètre qui élèvera jusqu'à Avosnes.

200) De quoi reprendre son souffle et s'hydrater quand les oranges de Montgermont arrivent sur le plateau.

201) On aimerait rester dans ce décor estival mais une soudaine descente n'annonce rien de bon.

202) La remontée est si rude que l'on se demande où l'on est arrivé.

203) On est renseigné par le panneau indiquant Dogan dans la commune de Saint-Mesmin.

Cette commune bourguignonne ne comptant que 141 habitants, il n'est pas étonnant de n'avoir rencontré personne entre Dogan le Bas et Dogan le Haut.

204) Nouveau point d'accueil, celui de Sombermon déjà visité dans les circuits du dimanche.

205) L'organisation y est bonne avec la proposition de sandwiches chauds qui nécessite un gros travail de « cuisine ».

206) L'ambiance y est festive.

Au point que Xavier décide de faire la pub des amis, et la sienne (?), au micro du speaker.

207) Pas de quoi, cependant, ranimer les ardeurs du groupe des Super U... dont on se demande bien d'où ils viennent.

Des rayons d'une grande chaîne de magasin ?

208) Le mécanicien est fidèle au poste même si les vrais problèmes mécaniques sont rares.

209) Cette étape du vendredi se terminera au Val Suzon où elle avait commencé, soit à l'embranchement du P1.

On se perd en conjectures avec cette construction lointaine qui ne peut être un château d'eau.

210) Un panneau explicatif signale que cette architecture abrite le « radar hydrométéorologique de Bourgogne ».

Et il explique son principe de fonctionnement.

211) Voilà la preuve que, pour éviter la pluie, les vélos sont sortis tard ce jour.

Ce groupe, comme beaucoup d'autres, aborde seulement le P2.

212) Ce qui n'empêche pas les cyclos des Ponts de Cé (49) de s'en donner à cœur joie,

213) Départ de Dijon pour la dernière étape de la SF2016 alors que le soleil est déjà bien présent à la sortie de Chevigny-Saint-Sauveur.

Fief du président du Cosfic, Jacques Rouget, et de son club.

214) Chevigny-Saint-Sauveur accueillit, comme Saint-Apollinaire, un grand camping temporaire de la SF.

Beaucoup, surtout les accompagnants, l'auront trouvé très éloigné car à 9 km de la Permanence.

215) Ce samedi les pédaleurs n'auront droit qu'à un seul « soleil ».

Mais, au moins, brille-t-il pour tout le monde.

Donc y compris les Vttistes, cyclo-découvreurs, marcheurs et autres excursionnistes ou accompagnants de la SF.

216) La première et dernière vraie côte du jour, avant d'entrer dans la forêt du Domaine de Longchamp.

Donc en direction du Val de Saône.

217) A la sortie du bois, retrouvailles entre cyclos du Maine et Loire,

218) Les cyclos de Vihiers (49) tiennent à rouler groupés comme d'habitude.

Alors un peu d'attente pour le regroupement.

219) On pensait la tradition perdue mais voilà qu'une bourgade s'annonce accueillante avec d'originales décorations.

Où ce semblant de course va-t-il nous conduire ?

220) On le devine, l'accueil à Auxonne, donc le dernier jour, sera l'un des plus réussis de la semaine.

221) Sur les bords de la Saône, ce couple de Nort sur Erdre (44) s'arrête pour une première photo souvenir.

222) Avec des signaleurs à chaque coin de rue, les cyclos sont alors guidés pour un périple touristique en ville d'Auxonne.

En commençant par les remparts de Vauban que longe le port sur la Saône.

223) A la sortie du port on se trouvera quasi contraint et forcé de découvrir les atours d'Auxonne,

224) En commençant par son église dont on remarque, entre autres, le clocher tors.

225) De quoi satisfaire la curiosité de nombreux cyclos qui, plus que jamais, se sentent en vacances.

226) Dans l'espace intérieur des fortifications on découvre, sans rire, qu'Auxonne est capitale de l'oignon.

227) Avec présence des membres de la Confrérie des dits Oignons qu'interpellent les cyclos de Mortagne au Perche :

« Membres de la Confrérie du Boudin Noir nous accueillerons ainsi, la SF 2017 dans notre ville. »

228) Ce qui donne droit à une belle photo de famille, boudin et oignon allant de pair.

229) Cela met en appétit la tablée des cyclos vendéens de Luçon ainsi que tous les autres qui soulignent l'originalité de l'accueil à Auxonne.

230) Originalité qui se prolonge en profitant d'un tranquille chemin de halage bordant un canal dédié à la navigation de plaisance.

231) On n'en voudra pas aux cyclos de Saint-Dizier, ni aux autres, de perturber la tranquillité des nombreux pêcheurs-campeurs.

D'habitude ils sont maîtres de ces lieux merveilleux.

232) Les routes platement monotones suivantes conduisent au ravitaillement de Genlis qui, plus ordinaire, n'est pas dépourvu de classe,

233) L'animation extérieure est complétée par une restauration à l'intérieur.

Avec succession de groupes musicaux, dont un de chant Gospel...

234) Faute d'être allé jusqu'à Seurre sur le P4 de 160 km, ce dernier ravitaillement permet de rentrer à Dijon.

Sans encombres mais au prix d'un acrobatique circuit via les pistes cyclables.

235) Ainsi la route est-elle partagée.

C'est alors que l'on découvre, en maillot tricolore, de lointains amis cyclotouristes...

236) Ils étaient 16 cyclos venus de Chine parcourir les routes bourguignonnes de Côte d'Or.

Bienvenue à eux dans une Semaine Fédérale FFCT plus internationale que jamais.