97) Il y aura foule au départ du Palais des Expositions de Dijon, ce mardi 2 août, même si le groupe principal des Audax Tournai donne l’impression d’être seul au monde.

98) Pour éviter les encombrements de la sortie de ville, transportons-nous directement à Gevrey-Chambertin qui, du coup, sera le premier des Grands Crus visité.

Même si ce n’est pas encore l’heure de déguster.

99) C’est l’heure de pédaler en sortant de Gevrey-Chambertin.

Et donc d’entrer dans les vignes.

100) On y est rejoint par un groupe du Véloce Club Cholet, au maillot couleur « mouchoir de Cholet », qui ne manque pas d’apprécier le décor.

101) Les Choletais passent devant l’entrée de l’illustre château Clos de Vougeot.

102) Château que l’on se contentera de voir de loin.

Un peu mieux en prenant un peu de hauteur… derrière la clôture.

103) Le photographe officiel NikoPhot a bien choisi son décor.

Si quelqu’un a le courage de chercher mon portrait sur le site, j’ai dû passer là vers 9h...

104) A cette heure, vu les embarras pour sortir de Dijon, la foule cyclotante n’est pas encore dense.

105) Et en cette saison encore verte, la « Côte d’Or » n’est pas encore parée des couleurs de l’automne.

Dans les vignes l’occupation principale est celle du binage à l’aide de petits tracteurs hauts sur roue passant au dessus des rangs.

106) Les pédaleurs passent entre les sarments qui, s’ils sont « gourmands », seront supprimés par la machine.

107) Sans crier gare nous voici traversant le village de Vosne-Romanée, au cru si prestigieux.

108) Avec un vignoble à perte de vue, sinon à couper le souffle, traversé par un étroit sentier.

109) Après un virage à gauche dans Arcenant, une brutale et longue montée fera passer de 300 à 600m.

110) Il faut s’accrocher pour prendre de la hauteur et arriver, au sommet, au-delà d’Echevronne.

111) La récompense c’est que l’on se retrouve alors dans le grand cru de Bourgogne dit des Hautes Côtes de Nuits.

De quoi saliver, mais seulement saliver...

112) En fait pour atteindre le sommet en souriant il suffit d’avoir, comme Sylvie, une pédalée aérienne.

113) Un grand moment de cyclotourisme car «Plus le cyclo grimpe… plus il s’élève ! », comme l’écrivit un auteur contemporain.

114) Arrêt touristique devant et alentours du château de Savigny-les-Beaune,

115) Le nom du village est aussi celui d’un Grand Cru qui alimente les grandes caves de Beaune,

116) On y est rattrapé par un valeureux Liégeois, Albert Lecler, Un cyclo d’exception qui, malgré son aspect débonnaire, affiche, à 68 ans, 1 400 000 km au compteur de son vélo,

117) Le premier cyclo bénévole de l’accueil à Beaune n’est autre que Bernard Faivre, accompagné de Bernadette son épouse,

Or, Bernard est un randonneur patenté qui fut président du club de Beaune et trésorier de l’Amicale des Diagonalistes de France,

Une personnalité du cyclotourisme,

118) Plus anonymes mais aussi sympas, les cyclotouristes de l’UCM de L’Ile Bouchard (Indre et Loire),

Pour eux c’est l’heure du sandwich (puisqu’il en restait encore), mais froid (car il n’y a pas le choix )!

119) En revanche on peut s’essayer au bon vin.

Une denrée rare qui est servie avec parcimonie,

120) Le bon vin fait le bonheur des cyclos d’Argenton les Vallées (Deux-Sèvres),

121) Leur bonheur est total quand Albert Lecler, le plus que millionnaire vélo et par ailleurs père de famille, leur explique sa tactique :

«  A la SF je roule au moins 200 bornes par jour, Ceci sur le grand parcours auquel j’ajoute une boucle supplémentaire »,

122) Les cyclos du Vélo-Club Roubaix sont également costauds tout en veillant à rouler groupés,

123) Autre personnalité du cyclotourisme de Beaune, de la Bourgogne et du reste du monde, Gilbert Jaccon a reçu la mission d’apposer les cachets du BCN/BPF,

On le sait, le BCN/BPF de la FFCT invite à visiter six lieux désignés par département français,

124) Gilbert Jaccon, dévoué à la cause cyclotouriste, est l’auteur de « Coyotement Vôtre » (2015),un livre sur le randonneur exceptionnel que fut Patrick Plaine,

A voir sur son site http://www.gilbertjac.com/7_livres/publications_main.html

125) Il est aussi auteur et éditeur d’une série autobiographique de ses grandes randonnées sous le titre : « L’Aveugle et le Paralytique »,

Alors ne soyez pas surpris qu’il édite aussi le livre « Audax Tournai, plus que jamais » qui sortira bientôt,

Et dont on reparlera ici puisqu’il est signé André Tignon,

126) Pour confirmer ces dires, Eliane nous conduit chez un vigneron, « employé » des Hospices de Beaune, de sa connaissance,

Son travail est présenté dans une plaquette couleur signée Gilbert Jaccon,

127) Avec Raymond et Chantal Ogé des Randonneurs de Villeneuve d’Ascq face à Gilbert c’est le monde des randonneurs réunis,

129) Les grands esprits se rencontrant, André Klavun le président du Cosfic 2015 à Albi se signale.

Il est lecteur des livres savants de Paul Fabre, alias Eddius, également édité par Gilbert Jaccon,

130) L’occasion est belle de se souvenir, avec les Albigeois, de la bonne semaine « Albicyclette » de l’an passé,

131) Et, pourquoi ne pas en profiter pour faire belle figure à l’occasion de ces bons souvenirs ?

132) Après quoi, on s’assoit à la joyeuse table des Audax Tournai,

133) Alors que le « Jules » de Roquetoire se retrouve à terre avec ses copains cyclos de Lapugnoy,

134) Même ambiance pique-nique avec les cyclos nordistes de Mouvaux et Steenwerck réunis,

135) Arrivent alors les Aiglons d’Ath, inscrits à la SF en dernière minute mais le regrettant pas.

A noter que le point d’accueil était installé au Domaine du Lycée Viticole de Beaune.

136) Faute de fléchage ad hoc, Beaune ne se visite qu’en sortant du circuit officiel autorisé.

Pour beaucoup de cyclos pas question de quitter la ville sans, au moins, avoir aperçu l’entrée de l’Hôtel-Dieu, autrement dit les Hospices de Beaune.

137) Comme souvent dans la semaine, la route du retour sera plus facile que celle de l’aller.

Du coup on reste dans la plaine et donc à l’écart des côtes, y compris celle de Nuits-Saint-Georges.

138) On retrouve alors d’autres cultures dont celles de tournesols, symbole du temps qui, pour l'instant, accompagne les pédaleurs,

139) Retour au point d’accueil de Gevrey-Chambertin que l’on aborde après une boucle « sécurité » au lieu de tourner à gauche en pleine circulation.

Le mouscrono-roubaisien Bernard Lanssens nous y attend devant le podium musical.

140) La (petite) animation est alors assurée par un jeune groupe folklorique qui émeut les cyclos.

141) Une cyclote de Gargenville se pique au jeu de l’animation musicale.

142) Au point que, se prenant pour le « Nanardo » du Cabaret Wallon bien connu des Tournaisiens, elle se porte volontaire pour chanter avec le concours de l’orchestre officiel.

Or, elle aussi, elle interprète l’émouvante chanson des « Amants de Saint-Jean » !

143) La journée du cyclo va ensuite se terminer par la chanson bourguignonne qui dit :

« Et je suis fier-(e) d’être Bourguignon » !