46) Nouveau préparatif des machines avant l’heure du petit déjeuner au matin de la troisième journée de pédalage.

La direction sera plein est jusqu’à Précy sous Thil avant un retour via Semur en Auxois.

47) Passage sous le porche d’entrée de l’hôtel Vauban Avallon pour les rescapés de la 3e étape en pays Morvan.

Direction le département de la Côte d’Or.

48) Sous la conduite du leader Daniel Houtekins, le groupe des bleus Audax longeant les bleuets du bord de route.

49) L’étape est annoncée plus calme que celle de la veille malgré un dénivelée de 1145 m sur 104 km.

50) Mais c’était sans compter sur les obstacles inattendus.

Ici une route vraiment barrée (mais avec franchissement possible) alors que l’on a délibérément ignoré la déviation prévue.

51) L’obstacle franchi, les cyclos aventuriers sont maîtres de la route, sur toute sa largeur.

52) Après l’arrêt ravitaillement au Terminus de Précy sur Thil voici celui de l’étape touristique à Semur en Auxois.

De nouveau une cité médiévale, particulièrement pittoresque.

Une ancienne place forte dominant les rives de l’Armançon.

53) Même des « Audax Tournai » comme nous sont les bienvenus car, comme disait S. Munster en 1552,

« Les Semurois se plaisent fort en l’Acointance des Estrangers ».

54) Traversée tranquille via les rues anciennes puis sortie d’une bourgade qui enchante ses visiteurs.

55) Rude remontée après le franchissement, via le pont Joly, de l’Armançon.

56) Ce n’est pas un détour mais le coup d’oeil valait bien l’arrêt des cyclos.

57) En revanche, de cet arrêt on ne fera pas tout un fromage.

La maison Berthaut est spécialiste de l’Epoisses, bénéficiant d’une AOC de la Bourgogne.

Comme la maison Fauquet pour le Maroilles de l’Avesnois.

58) Pour la dernière étape il faut recalculer la trajectoire car le vigneron-restaurateur prévu a fait faux bond.

Petite complication pour l’organisateur mais le groupe ne perdra pas au change avec la cave Henry de Vezelay et la restauratrice de Blannay.

59) La nuit a été fraîche et même arrosée.

En randonneur averti Danicau prévoit le coupe-vent pour les descentes.

De quoi rappeler que la randonnée du séjour passait chaque jour de 160 à 360 m, avec un creux à 146 m (Saint-Père) et un sommet à 658 m (Saint-Agnan).

60) La vallée de la Cure, déjà croisée l’avant-veille, donne un creux dans la petite étape du jour.

61) Etape fraîcheur pour Brigitte qui fut leader du Grand Prix de la Montagne.

Au moins dans sa catégorie.

62) Remontée vers Domecy dont la traversée fait passer de 158 à 351 m.

Dernière grande (et belle) montée.

63) Puis belle image de la verdure du Morvan qui aura caractérisé l’expédition.

64) Pas question de quitter Avallon sans un crochet par le Château de Bazoches, dans la Nièvre, où le Maréchal de Vauban a vécu les dernières années de sa vie.

65) La montée au château donne droit à une fantastique vue sur le village de Bazoches.

66) En revanche, comme on s’y attendait, pas de vue sur le château pour les cyclos qui passent sans visiter.

67) Alors, simplement ce cliché, volé au dessus du mur, sur les « communs » du château.

Vauban aurait apprécié lui qui avait beaucoup d’égards pour le petit personnel !

68) Puis la descente majestueuse avec de nouveau vue panoramique sur le village de Bazoches.

69) En se contentant de l’église de Saint-Père (156m), on évite l’escalade de la colline inspirée (248m) où se dresse la basilique de Vézelay.

L’un des points de départ français vers Compostelle.

70) L’arrêt suivant, devant l’Espérance de Marc Meneau (l’un des chefs les plus étoilés en France) ne prête pas à conséquence.

Le restaurant est fermé… pour cause de redressement judiciaire.

70) Le troisième arrêt à Saint-Père sera le bon, à la cave Henry de Vezelay.

71) C’est entre les tonneaux d’un vin de Bourgogne que les cyclos se fraient alors un chemin.

72) Sous la conduite du vigneron qui représente une petite coopérative réunissant 10 exploitants et un vignoble de 34 hectares.

73) Le guide s’applique à répondre à toutes les questions des visiteurs.

74) Puis arrive le moment de la dégustation qui passe par quatre types de vin blanc et trois de rouge.

A l'étiquette Henry de Vézelay.

75) Courageux comme il se doit, les rescapés de la pédalée reprennent les machines pour le repas de midi qui regroupera tous les gens du voyage.

76) Ambiance à table car le talent d’Arthur est à la hauteur de notre Nanardo du Cabaret Wallon.

Alors, on a des nouvelles de Pénélope qui est une sacrée… nana !

76b) Le restaurant de Blannay, avec la patronne en noir au milieu, est à l’image des petits restaurants des campagnes françaises :

plus que copieux et pas cher du tout.

Faut dire que la patronne travaille seule, avec sa vieille maman à la plonge et son mari au comptoir (côté client!).

77) Le final, empruntant la vallée du Cousin, au creux d’Avallon, sera de toute beauté.

78) Avec pose devant le château Vault de Lugny qui s’affiche comme hôtel doté de cinq étoiles !

Une autre fois, peut-être.

79) Ultime offensive de l’organisateur :

« Qui m’aime me suive, jusqu’à l’hôtel Vauban (**). »

80) Derrière, la pédalée se contente d’être bucolique :

on déguste.

81) Et l’on encourage la jeunesse qui s’adonne, sur les rives du Cousin, aux joies du vtt technique.

82) Salutations en guise de final car le Cousin est bien notre cousin.

83) Photo de famille avec nos hôtes hôteliers du Vauban Avallon au milieu.

Une adresse recommandée.