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A TOURNAI REUNION AMICALE DES DIAGONALISTES

Diagonalistes du Nord-Pas de Calais et Belgique, au sommet.

le Samedi 27 Novembre 2004

Après Gérard Laurent à Liévin en 2002, et l’ASPTT à Béthune en 2003, j’avais également de bonnes raisons d’organiser, avec le concours des Audax, la réunion annuelle régionale de l’Amicale des Diagonales de France.

Pour avoir une description des Diagonales de France, visitez le site http://www.diagonales-de-france.info/ . Pour avoir l’écho de la réunion de Béthune 2003, retrouvez le reportage du 23/11/03 ou utilisez le moteur de recherche, en haut à gauche de la page d’accueil en tapant le mot « Béthune » ou « Diagonales » …

La réunion de Tournai, au sommet du Mont Saint-Aubert, a réuni 105 personnes. Parmi eux, 58 « Diagonalistes » ayant réussi au moins une Diagonale de France. La réunion, suivie d’un buffet partagé entre 85 convives, allait prendre l’allure d’une fête dont les Audax Tournai ont le secret. Il y avait du beau monde dans la salle, dont Pierre Etruin qui l’an passé avait fêté sa 9e Diagonale.



01) La réunion est présidée par Bernard Lescudé, venu de l’Ariège pour célébrer le moral des troupes belges, Nordistes et Pas de calaisiennes. A la table d’honneur il est entouré de Frédéric Maerten (62) secrétaire et Francis Swiderek (59) rédacteur du « Petit Diagonaliste ».

02) On adhère à l’Amicale, en réglant les 10 euros de la cotisation annuelle mais à condition d’avoir déjà réussi une Diagonale. Jean Claude Loire (59), en bon trésorier, rappelle la règle.



03) La réunion tournaisienne a l’avantage de profiter de la présence de Marc Hehn, le Délégué mandaté par la FFCT. Il est l’officiel qui enregistre les inscriptions puis les homologations. On lui réserve un accueil chaleureux, une fois.

04) Et l’on ne ménage pas les égards envers Annette, l’épouse de Marc, qui gère les grandes Traversées de France comme d’autres gèrent un état. Annette c’est la main de fer dans le gant de velours. Elle pourchasse le maillon faible.



05) Nettement plus cool, le webmaster Jean Philippe Battu. Débarquant de Grenoble, il vient d’escalader le col de la Croix Jubaru (99m) qui traduit les joies et les beautés du plat pays.

06) La remise des carnets de route aux lauréats est le moment fort de la réunion. Les Diagonalistes vont défiler à l’appel du président qui les invite à rapporter une anecdote concernant leur, ou leurs, traversée(s) de l’Hexagone. Francis Couttenier est le premier appelé.



07) Puis vient un trio de cyclos belges, inscrits au club de Bavay (59), qui ont réussi leur première Diagonale : André Decroyer escorté par Corinne et Brigitte Jeanmart sur Dunkerque-Hendaye.

08) Alors que Corinne et Brigitte en terminaient dans la roue d’André, Muriel Cordier prenait la tête d’un mâle trio. Alain Hologne, Michel Thauvoye et Jackie Devreese avaient pour mission de la protéger. Ils allaient se contenter de la suivre d’Hendaye à Dunkerque.


      Les anecdotes alimentent le compte-rendu.


09) Le Lillois Jean Pierre Rebouché fête son premier Cycle.
Il termina son Dunkerque-Menton… après avoir récupéré (deux heures plus tard, soit le temps qu'il faut pour le dire) le vélo (et la sacoche contenant argent et papiers) qu’on lui avait dérobé à Montoison.
Séquence sensation.

10) Olivier Boutinaud termine sa 9e Diagonale en compagnie de Laurence. Il la remercie.



11) Laurence Cretton termine sa 9e Diagonale en compagnie d’Olivier. Elle le remercie.

Séquences émotion.
C’est beau l’amour.

12) Jean Marie Piette raconte que, son parcours passant par l’Ariège, il eut l’avantage d’un accompagnement présidentiel. Séquence admiration.



13) Séquence dissipation avec l’intervention de Marcel Lefebvre et Christian Fiévet qui, à force de rouler sans limites, sont devenus de vieux compagnons. Compassion ?

14) Joel Lambert, d’Orchies, raconte que si la traversée vélo fut sans problème. La livraison de son vélo par la Sernam ne fut pas de tout repos. Machine endommagée, donc séquence transportation.



15) C’est la « petite nouvelle » des Nordistes, même si elle a un riche palmarès sportif. Nadine Masset, d’Essars, s’est lancée, avec autant de fougue que d’enthousiasme, dans l’aventure avec deux cyclos routinés.

16) Gérard Laurent voulait fêter ses 60 ans sur Hendaye-Menton puis Menton-Hendaye. Il explique qu’il a failli échouer pour avoir adopté une roue arrière à pignon fixe : « C’était très dur ». Il annonce qu’il optera désormais … pour les Diagonales belges ! Cela existe, en effet.



17) Jean Janssen explique qu’il eut droit à deux vents contraires : le Mistral et la Tramontane. Mais il se souvient surtout d’une entorse à la cheville qu’il se fit dans l’hôtel alors qu’il était « à pieds de bas » comme on dit chez les Chtis.

      A Douai, plus on est de… , plus on rit.

18) Ici c’est la séquence congratulations.

Les Randonneurs de Douai se multiplient.
Antoine Guérard prétend s’être lancé dans l’aventure à l’insu de son plein gré : « Les autres, c’est à dire Bertrand, Robert, Francis et Victor, m’ont mis en tête que j’étais capable de réussir. Ils avaient raison. »



19) Georges François et Pascal Delzenne avaient décidé de rouler ensemble tout en faisant chambre à part. Pascal raconte comment il a dormi dans une camionnette abandonnée en bord de route.

20) Nicolas Wenzel n’avait plus fait de vélo depuis ses 20 ans. Donc depuis 40 ans. Mais il a réussi d’emblée deux Diagonales dans l’année. Non sans mal car il fait de la pub pour les pansements « Flector » qui ont vaincu sa tendinite. Information.



21) Ce trio de costauds n’a pas négligé l’aspect Touristique. Sur ce site retrouvez leur reportage à partir des photos prises par Philippe Delzenne. Il avait pour compagnons Dominique Laponche et Christian Théron.

P.S. Pour la recherche: tapez Delzenne, Laponche ou Théron et cliquez.

22) Du club de Merville pour les courtes randonnées et d’Orchies pour les longues, Jacques Thailly interpelle Marc Hehn qui, sur son carnet de route, avait écrit « Bon courage et bon vent ». Le courage il l’avait. Et le vent, il l’eut –mais contraire- 1200 km durant.



23) Autre équipe à fière allure : René Bertinchamps, de Bavay, accompagne deux cyclos de l’Aisne, Patrick Drocourt (au micro) et Jean Marc Lefebvre.

24) A la fois « poids lourds » cyclotouristiques et ultra-légers contre le vent, Jean Louis Verscheure et Pierre Wlomainck ont réussi ensemble, roue dans roue ou côte à côte, quatre diagonales.

Pierre plaide, à juste titre, pour un cyclotourisme de tolérance … "Quoique vous portiez comme maillot".



25) Daniel Merlet pédale comme il respire. C’est à dire en souriant. Il s’est organisé un voyage itinérant (V.I. de la FFCT) pour venir de Rouen à Tournai, escalade du col de Croix Jubaru comprise, à vélo. Puis retour sous la pluie.

      Une Diagonale, c’est 3 ou 4 jours à 280 km quotidiens.

26) Organisateur de la réunion régionale de Rencurel (Isère) l’an dernier, Jean Philippe Battu voulait recevoir ses trois carnets de route de l’année à Tournai. En échange ne manquez pas de visiter son site perso (Voir dans mes liens), ni celui de l’Amicale dont il a pris les rênes.



27) Philippe Carpentier et Freddy Maerten se sont associés pour maintenir la tradition de la longue distance bien implantée à Béthune.

28) Si vous en déduisez que les Diagonalistes sont cyclos d’exception, la mésaventure de Christian Darras est là pour rappeler que nul n’est infaillible. Ayant installé une selle neuve avant le départ, il a terminé dans la souffrance une Diagonale non homologuée. Le délai imparti était dépassé de 4h..



29) Au delà des sommets de l’Hexagone (Dunkerque, Strasbourg, Menton, Perpignan, Hendaye et Brest) des EuroDiagonales permettent de joindre (à raison d’au moins 180 km par jour) Copenhague, Vienne, Bari, Malaga, Lisbonne et Inverness.

Claude Bastien s’est offert Dunkerque-Copenhague et retour.

A Copenhague on n’a pas voulu de lui !

30) Pour quitter Vienne en direction de Strasbourg, Juliette Boutillier et Christian Lebon, sont partis à la recherche d’une pince à couper : la clef de l’antivol ne voulait plus fonctionner.


      Un Cycle complet, a fortiori deux, valent un diplôme.


31) Arrive alors le moment de la remise des diplômes à ceux qui ont fini un cycle de 9 Traversées de la France. En vedette, Michel Cordier reçoit la plaquette du Super Palmarès pour avoir réussi 18 Diagonales.

32) Pour le couronnement d’un cycle complet, sont présents, avec les numéros aux alentours de 330, Patrick Drocourt, Jacky Lahaise, Gérard Laurent et Jackie Devreese.


      Après les efforts d’applaudissements…


33) La réunion terminée c’était l’heure de passer à table et de partager le buffet froid préparé par Midi-Repas, de Neuville en Ferrain.

34) Les convives n’auront que l’embarras du choix. Alors on passe et on repasse, tandis que la soirée se prolonge.



35) Pour que la fête soit totale, et le service parfait, Jackie Devreese est entourée de Gilette, Sylvie et Jeannine qui tiennent le bar.

36) Service vin de table par Marcus et Moustache qui soignent Alain Schauber, venu de Moselle, aux côtés de Frédéric Maerten. Soit un des deux rédacteurs de la revue le Petit Diagonaliste et le nouveau secrétaire de l'Amicale.

On soigne les huiles.



37) Et les mêmes assurent le même service pour les présidents Lescudé et Cordier. A droite Christian Darras oublie sa mésaventure du dépassement de temps.

38) Dans les coulisses, c’est à dire en cuisine, on s’affaire : « Le service traiteur est impeccable. Notre mission se résume donc à goûter les plats ! »



39) Nadine et Guy sont sur la brêche : il ne doit rien rester dans les plats. Et pourtant il en restera. Ce qui fera le bonheur des pensionnaires du Chêne de Mambré, à Kain.

      Entracte.

40) A force de parler vélos… « ils » ont fini par arriver. Dans un spectacle improvisé reconstituant une scène du folklore cyclotouristique. Marcus et Moustache montrent comment, en 1975, les « Premiers » Audax Tournai se lançaient dans les Diagonales Belges.

Tenue d'époque.



41) Ils respectaient les mêmes conditions d’autonomie (vivres tirées du sac) et de délais (quatre jours !) que pour les Diagonales de France. A la différence que la Diagonale « Tournai-Visé » ne faisait que 235 km !

42) Quand c’est fini… Il y en a toujours qui prolongent. Le senior est avec nous… à la fête.



43) Voilà donc la conclusion. Les couverts, à commencer par les couteaux, sont rangés.



L’an prochain on se retrouve. Non pas à Orchies, comme indiqué par souhait, mais dans le Pas de Calais. En un lieu encore à fixer. Il y aura de nouveaux lauréats à célébrer.


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