01) Alors que beaucoup de cyclos sont partis tôt le matin de Busigny, certains prennent le temps de circuler tranquillement dans Roubaix puisqu’ils ont opté pour le 70 km avec départ vers 9h-10h.

D’où le flegme, très britannique, de ce cyclo dont le maillot british porte le slogan « Help for Heroes ».

02) Tout aussi flegmatiques, ses compatriotes font honneur au commerce local.

En fait, pour eux, Paris-Roubaix Challenge du jour et course du lendemain, sont un prétexte pour dire : « Vive la France ».

03) Mais il importe aussi de (bien?) manger comme chez soi avant l’effort.

D’où la cuisson du « eggs and bacon » matinal, à même le trottoir du boulevard Motte à Roubaix.

04) Le quartier du magasin L’Usine, à 500m du vélodrome, alors qu’un car britannique va débarquer d’autres pédaleurs.

On l’a compris, sur les 5300 cyclos du Challenge, 2500 viennent de l’étranger et 1250 sont Britanniques.

05) Les inscriptions avaient été prises à l’avance par internet.

Le retrait des documents de départ se fait dans le hall d’accueil du Stab, c’est à dire du vélodrome couvert jouxtant l’ancien vélodrome où se feront les arrivées.

06) On vous parlait des Britanniques ? En voilà qui ont bien préparé, avec maillot ad hoc, leur journée dans l’Enfer du Nord (Hell of the North).

07) Avec une grosse et joyeuse ambiance avant de partir à l’assaut des pavés.

08) Ligne de départ Skoda pour ceux qui sortent de l’espace des vélodromes roubaisiens.

09)Tout cela sous le contrôle de cyclos du Vélo-Club de Roubaix qui connaissent bien les lieux.

10) Puis le contournement du vélodrome.

Départ pour l’Enfer, à l’extérieur, avant de revenir au Paradis, à l’intérieur.

11) Puis, déjà, le pont sur l’autoroute Lille-Tournai à la sortie de Baisieux.

12) Tout va très bien … puisque l’Enfer est pour l’instant contourné.

13) Sur un parcours toujours plat et avec de bonnes conditions météos.

Le vent sera même favorable au retour.

14) Passage à Templeuve où ceux du 70 km rejoignent les cyclos du 145 (partis aussi de Roubaix jusqu’à Arenberg) et du 172 km (partis de Busigny, dans le Cambrésis).

Au café la Bascule on accueille les plus assoiffés !

15) A Templeuve se tient un poste de ravitaillement qui bénéficie de l’expertise de la société Golazo, partenaire d’A.S.O. dans ce Paris-Roubaix Challenge.

16) D’ailleurs Elke, responsable technique chez Golazo, est là pour vérifier que tout se passe bien.

17) Service boisson assuré par les bénévoles de l’association du Moulin de Vertain.

18) Même service pour les fruits et biscuits disposés sur les tables.

Les habitués des organisations Golazo, comme la Grinta ! à Tournai, savent que le ravitaillement est copieux.

19) Avec les encouragements des amis du Moulin de Vertain que le parcours de la course rend très célèbre.

20) Dans la foule des 5300 participants il s’en trouve au moins un qui revendique d’être « la Lanterne Rouge ».

Et qui donc se hâte le plus lentement possible !

21) Stand mécanique, principalement pour remettre en ordre les dérailleurs mis à mal par les pavés.

22) Un petit bidon rempli avant de reprendre la route et de brûler des calories au feu de l’Enfer.

23) Tout l’art d’économiser ses forces et de recharger ses batteries.

Ce gamin de 8 ans, flandrien futur champion de Belgique, bouclera le circuit de 70 km.

24) Comme toujours dans les organisations Golazo, les grandes poubelles incitent à la propreté et à la collecte des déchets.

Il suffit d'en profiter.

25) Puis précaution d’une photo souvenir du parcours :

« Au moins je suis allée jusqu’ici ! »

26) Premier secteur pavé pour ceux du 70 km, mais 11e pour ceux du 145 et 20e pour ceux du 172 km.

Le secteur du Moulin de Vertain se trouve à la sortie de Templeuve.

27) Notre petit champion, bien encadré, sur son petit moulin, se sent pousser des ailes.

28) En fait ce secteur, de 500 m en légère descente mais très défoncé, n’incite guère à regarder le paysage.

29) Bien voir la différence de pavage après l’intervention des Amis de Paris-Roubaix.

Ils ont œuvré pour rendre praticable un passage trop défectueux.

30) Puis la fin du secteur bénéficie de la signalisation pour la course du lendemain.

31) Fin du secteur 7 pour signifier qu’il reste 6 autres secteurs à franchir.

La numérotation des 27 secteurs est dégressive.

32) Ce groupe de Savoyards est celui de Jean Lou Paiani (à gauche), ancien pro chez Saur-Sojasun après Lille-Métropole-Roubaix, 30e du Paris-Roubaix 2012.

Jean Lou Paiani propose désormais ses services pour des séjours cyclistes et bike tours à voir sur son site www.paiani-so.com

33) A la sortie de Cysoing on aborde le final stratégique de la course avec le secteur pavé dédié à Gilbert Duclos-Lassalle (vainqueur 1992 et 1993).

Ce secteur est censé relier Cysoing et Bourghelles.

34) Le pavé n’est pas des plus éprouvants mais il faut supporter les intenses vibrations.

35) Revoilà notre fameux champion que rien n’arrêtera … sauf la ligne d’arrivée sur le vélodrome de Roubaix.

36) Ici c’est la pleine campagne de la plaine de Cysoing avec un chemin qui se contente du charroi agricole … et des différents Paris-Roubaix cyclistes.

37) Astuce de l’organisation du Challenge, le chemin des cyclos dévie un peu de celui de la course.

Il enchaîne le secteur de Cysoing et celui de Bourghelles sans passer par le village de Bourghelles.

38) La fin du secteur 6 signifie qu’on est alors très proche de Wannehain avec un peu de répit sur le tarmac.

39) Plutôt que de filer jusqu’à Camphin en Pévèle par la route, il faut prendre à gauche pour affronter le pavé de la Justice,

soit 1,8 km noté ****.

40) Beau tir groupé et grosse pédalée des bikers Krierecrossers de Sint-Denijs Zwevegem.

41) Les places sont chères pour un bon emplacement sur le final de la course.

Alors chance des supporters de Cofidis et Lotto-Soudal qui sont accueillis à la ferme.

42) Ne pas se perdre en pleine campagne.

Alors, comme on l’a écrit à la main:

« Merci de ne pas voler les flèches » !

43) A l’approche de Camphin en Pévèle, et donc du pavé de l’Arbre, c’est la file indienne des camping-cars et autre mobil-homes.

Avec des drapeaux indiquant une forte proportion de supporters belges.

Ambiance très Crazy Wheels …