01) En Martinique, les plages, comme le climat tropical, sont paradisiaques.

Mais ce n’est pas pour cela que Didier Blanguernon vient de s’y installer, quoique …

Vice-Procureur de la République au Tribunal de Lille, il est désormais Président de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Fort France.

Ce qui n’interdit pas la tenue cycliste … à ses moments perdus.

Alors, suivons-le ...

02) La Martinique, voisine de la Guadeloupe et comme elle département français d’Outre-Mer, est une petite île (1128 km²) des Caraïbes.

L’île, d’origine volcanique, est dominée par la Montagne Pelée culminant à 1397 m.

Au nombre de 388000, les Martiniquais sont surtout installés sur les côtes, principalement dans l’agglomération autour de Fort de France.

03) Didier, on l’appellera ainsi plutôt que Monsieur le Président, n’a pas tardé à découvrir qu’à Fort de France les fadas du vélo avaient leur terrain de jeu.

Il les rejoignit sur le circuit basé à l’aéroport international Aimé Césaire.

04) Au Lamentin en réalité et, plus précisément, sur le parking de l’aérogare.

Avec la commodité d’y garer son auto avant de décrocher les vélos.

05) Ce lieu de rendez-vous est, comme celui de l’Hippodrome de Longchamp à Paris ou celui des Baies de Nouméa en Nouvelle Calédonie, une opportunité pour rouler en ville, de manière sportive, dans un espace sécurisé.

06) On s’y retrouve entre habitués qui deviennent vite des gens de connaissance.

07) Pour mieux soutenir l’allure, on s’organise en petits groupes qui, à l’occasion, ne vont pas se priver de se tirer la bourre.

08) Le vent d’alizé est toujours présent, souvent assez fort. Mais ici, quand il s’agit de rouler par 30° de température, rouler vent de face fait presque du bien.

En tous cas cela apporte de la fraîcheur.

09) Le circuit, entièrement plat, donne une boucle de 11,5 km située entre le Terminus du TCSP (Transport en Commun en Site Propre) et la Zone Militaire de l’Aéroport.

10) La route, tortueuse, a l’avantage d’être préservée par rapport à la circulation automobile des quartiers voisins.

11) C’est un espace de loisirs partagé entre joggeurs, marcheurs et cyclistes.

12) A chacun son sport pourvu qu’il ne soit pas motorisé.

13) Les parties techniques, sur routes planes et tranquilles, sont celles des virages parfois accentués.

14) Le photographe, même d’occasion, ne néglige pas d’apposer sa touche personnelle pour ce reportage.

Voyez son ombre, au premier plan.

15) Ce circuit est donc pratique pour qui veut rouler tranquille ou tout simplement « s’échauffer ».

16) En fait c’est un peu de détente sportive en même temps qu’un petit bol d’air.

17) En pédalant seul, entre amis ou entre gens qui finissent par être des connaissances.

18) On peut aussi s’arrêter … pour faire causette.

Scène valable partout, donc même sous les Tropiques.

19) L’auteur des photos et des textes dans ses œuvres de cycliste du dimanche.

Ou du samedi et parfois d’autres jours de la semaine, car il fait bon rouler en Martinique.

20) Certains, plus hardis ou avides d’espace, empruntent la N 1 que longe le circuit.

21) Avec l’inconvénient d’une route très fréquentée et donc plus dangereuse dans la circulation automobile.

22) Sous le contrôle des aînés, la jeunesse cycliste de Martinique fait évidemment plaisir à voir.

23) La graine de champions de là-bas, comme d’ailleurs, n’a qu’à bien tenir les bonnes roues.

24) Et attraper un air de Contador même si les mollets du grimpeur ne sont pas encore très conséquents.

25) Mais cela viendra à force de rivaliser avec les costauds du circuit.

26) Quittons le plat du bord de mer.

Direction Morne Pitault qui se tient à 81m d’altitude et cela à 8 km de l’aéroport.

27) Une montée régulière de 2 ou 3 bornes qui se passe bien, mais il faut s’employer.

28) Alors, d’où qu’il soit et quelque soit son équipe de coeur, le pédaleur atteint le haut de la bosse.

29) Occasion ici pour Didier de présenter ses nouveaux amis, Albert et Eric.

Avec mention spéciale pour Eric qui, en maillot de l’équipe Lotto Jumbo, est un super costaud capable d’attendre les autres.

30) La fin de sortie est dure pour certains.

Mais, comme compatit Didier : « Qui n’a jamais souffert sur son vélo … n’en a jamais fait ! »

31) Puis le réconfort d’un ravitaillement en fin de sortie.

Ici avec le groupe des cyclos de la commune de Saint-Esprit.

32) L’auteur dans tout son état de pédaleur en Martinique.

A 8000 km de sa Bretagne natale, dans son nouveau département d'adoption.

33) Un peu de tourisme, et même de cyclotourisme, en direction du nord de l’île pour s’approcher du cône volcanique de la Montagne Pelée.

Un volcan dont la dernière éruption, en 1902, fit des milliers de victimes

34) Ici s’annonce un parcours musclé et de pleine nature.

35) A Carbet il n’y a pas que la route de touristique.

Le village, qui vit débarquer Christophe Colomb en 1502, est pittoresque avec sa rue principale … pavée.

De là les Carbétiens ont vue sur la Mer des Caraïbes et sur la Montagne Pelée.

36) Les villages voisins de Prêcheur et de Morne Rouge, au bout de la N 2, ont des airs de bout du monde.

37) Le cycliste retiendra qu’il lui faut s’élever de 520 m, en 8 km.

Ceci pour atteindre la Maison du Volcan du village de Morne Rouge dont les habitants sont appelés les Peléens.

38) Alors la nécessité de faire une photo de reportage est aussi un bon prétexte pour reprendre son souffle.

39) Après quoi, pour Didier Blanguernon c’est le retour à la plage de Fort de France.

La Cour d’Appel l’attend !