50) Le Pont de Germignies permettant d’enjamber la Basse Scarpe annonce, outre un changement de rive, un décor différent pour un autre type de pédalée.

51) Le Chemin des Galibots annoncé est une voie plus roulante mais qui ne fera pas longtemps illusion.

52) A voir le plan d’eau et les mouettes, que des promeneurs nourrissent, on fait même dans le charme bucolique.

53) Il suffirait de regarder sur sa gauche pour comprendre que le premier terril du jour impose sa majesté.

54) Le jeu consiste alors à prendre de la hauteur.

55) Cela commence bien puisque la pente d’accès au plateau sommital est aussi modérée que carrossable.

56) Mais, ne pas parler trop vite, cela n’exclut pas quelques passages acrobatiques.

D’ailleurs le photographe des Renards ne s’est pas posté là par hasard :

57) « Rien de particulier cette année mais, l’an passé, j’ai vu un jeune biker effectuer un soleil parfait devant moi ! »

58) En fait chacun s’applique, avec plus ou moins de bonheur, à trouver la meilleure trajectoire.

59) Puis c’est le passage obligé vers un monde mystérieux caché par la broussaille d’une végétation qui a colonisé le terril.

60) Le sentier étroit est vallonné comme le toboggan d’un terrain de jeux.

61) Au risque que le changement de vitesse n’entraine le déraillement.

Assistance rapide d’un Renard posté sur le terril, mais pas de patte de dérailleur dans la trousse de secours.

D'où l'embarras de Blandine.

62) Grâce au renfort du club Vtt Thiérache, la chaîne sera remise pour un retour en « single speed ».

On se débrouille comme il faut !

Mais qu'est-ce qu'on dit à Didier? : "Merci Didier!"

63) Pour ceux, nombreux heureusement, qui échappent au malheur, la randonnée continue sur le « single track ».

Avec d’autant plus d’ardeur qu’on porte le maillot des « Oxygène » !

64) Même que l’on peut s’en donner à cœur joie sur un tracé qui devient un peu technique.

65) Là c’est l’aspect du sentier qui marque l’esprit.

Noir comme du charbon puisqu’on roule sur des résidus houillers !

66) Bonne humeur de Robert Mintkewicz qui, connaissant bien les lieux, module le parcours.

Ceci dit, il a toujours le plus beau palmarès cycliste des nordistes actifs.

Et donc du peloton des 996 bikers du jour.

67) Après avoir bien monté, puis slalomé, sur le plateau du terril, arrive le moment d’en redescendre.

68) Avec parfois la tentation de prendre, au plus serré, le virage descendant.

69) Petit coup d’œil, à travers les bouleaux, sur ceux qui, en contrebas, entament seulement la montée.

70) Deux étages en dessous on remarque aussi la direction opposée de ceux qui descendent en lacets.

71) D’un point de vue technique il faut aussi faire la différence entre les adeptes de la descente tranquille.

Pour ne pas dire « cool »...

72) Et les amateurs de « speed ».

Pour ne pas parler d'une descente à tombeau ouvert !

73) C’est alors un retour au calme, sous forme d’une étape de liaison.

74) Affluence au bout du chemin avec le poste de ravitaillement commun à toutes les distances.

Donc valable pour ceux du 20 km qui sont à mi-distance et ceux des longues distances qui se sont déjà sustentés avant Sin.

75) Les cyclos-bikers d’Antoing ont donc déjà fait la plus grande partie du grand parcours.

Ils ont eu leur ration de terrils pentus et spongieux ainsi que de grasses bedoules.

76) Les Renards de service auront fort à faire pour le boire et le manger d’un millier de bikers.

77) L’endroit est étroit par rapport à l’affluence.

Alors on se débrouille pour profiter d’un coin de table.

78) Et même pour obtenir un rab d’eau fraîche, alors que la table expose chocolat, pain d’épice, bananes et orange.

Le tout soigneusement découpé en petits morceaux, comme des rations de renards !

79) Mais on propose aussi, outre une soupe chaude (à l’oignon !), des morceaux de saucisse.

80) S’il y avait affluence de pédaleurs, les Renards serveurs en tenue club étaient également en nombre.

Il y a de l’ambiance au club de Flines les Râches.

81) A la sortie de Lallaing, il reste une étape de retour d’une quinzaine de bornes.

82) Mais, même si le vent sera désormais favorable, ne faut-il pas craindre de nouvelles galères ?

83) Bien sûr que oui.

Et cela d’autant plus qu’ici la terre est du genre argileuse.

Donc collante, y compris pour le « fat bike ».

84) Retour au stand du vélociste pour essayer de trouver ce qui aurait pu diminuer les souffrances.

85) Moment de récupération pour les cyclos du BAZ Carvin et du président de Faumont qui ont terminé leur route avec le vent contraire.

86) Alors le sachet d’oignons promis aux arrivants est le bienvenu.

87) Presque de quoi faire pleurer de bonheur … les Mordus du Vélo de Wiers.

88) Ne pas oublier non plus, après le sandwich, de se faire offrir la boisson d’arrivée.

Affluence et service au bar.

89) Les résultats du jour sont affichés dans le hall rebaptisé salle des oignons puisqu’on y retrouve un sachet par participant attablé.

Soit un total de 1505 inscrits.

Nul doute qu’on aurait dépassé les 2000 par temps idéal !

90) Vue générale, mais pas complète, de la salle d’accueil sur le coup de 11h30.

91) Moment de réconfort pour l’ami Marcel des Cyclotouristes du Hainaut à Raismes.

Un routier qui, comme les autres, est rentré propre mais qui a pris le vent !

92) Tenue seyante, côté pile, des VTT Lewarde qui ont trouvé un bon dérivatif sportif.

93) Puis leur côté face indiquant que tout va bien au pays du Musée de la Mine.

94) Mission accomplie pour l’antoignien Donat Varlet qui, en tenue « after » du club, en a déjà terminé avec le 35 km Vtt.

95) Puis l’impatience des bénévoles du club des Renards, avec poubelle et seau, qui attendent que tout le monde parte !

Pour nettoyer la salle, pardi.

Vrai que ce ne sera pas de tout repos !