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TOUR DE GASPESIE VELO AU QUEBEC POUR L’AUDAX TOURNAI ANDRE BINON 2016

Chez les cousins canadiens, un peu comme chez soi.

du 11 au 28 Août 2015

De Beloeil, l’Audax André Binon a commencé son périple québecois au départ de Beloeil, dans la banlieue de Montréal. Ensuite ce fut un tour de Gaspésie et du Lac Saint Jean, en vélo et « roulotte ».

01) André Binon est un habitué des grands voyages, cyclistes ou non.

Sur ce site on l’a suivi pédalant dans sa traversée de l’Amérique du Nord via la Route 66, mais aussi à travers l’Himalaya sur les sommets du Tibet …

Sans oublier son VTT à Kokopeli (USA), ni ses périples routiers en Patagonie … ou en Alaska.

Le voilà, lui le Beloeilois, … au départ de Beloeil, dans la banlieue de Montréal.



02) Ce voyage au Québec, du 11 au 28 Août 2015, sera largement inspiré par le fleuve Saint-Laurent.

Celui-ci, venant des grands lacs américains, se jette sur la côte est de l’Océan Pacifique via un large estuaire sabrant le sud-est de l’état francophone du Canada.

03) Les rives du Saint-Laurent sont parfois très rocheuses.

Ce qui donne du relief à la pédalée du cycliste confronté aussi à l’immensité des lieux.

Ainsi qu’ à une certaine rareté de la population.



04) Le parcours du cycliste voyageur, donc du cyclotouriste, va largement s’inspirer de la « Route Verte » québécoise, parfois considérée comme la « Reine des Véloroutes ».

Plus de 5000 km aménagés relient, sur des routes paisibles, des pistes en sites propres ou en accotement, les diverses régions québécoises.

Quitte à emprunter parfois des « pistes en poussière de roche ».

05) Le périple d’André Binon, accompagné de sa dame conduisant un camping-car de location, concerne principalement un Tour de la Gaspésie avec un crochet pour le Tour du lac Saint-Jean.

Or la Gaspésie est une péninsule entourée des eaux du fleuve Saint-Laurent au nord, du Golfe Saint-Laurent à l’est et de la Baie des Chaleurs ( !) au sud.



06) Pour André Binon ce sera 1400 km à vélo et quelques 3000 km en motor-home que nos cousins québecois francophones, pointilleux pour la défense du français, qualifient de « roulotte ».

      ROUTE VERTE

07) La route d’aventures est bien balisée sur le territoire et facile à suivre à partir d’un guide de référence.

Publié par Vélo-Québec, parmi les guides « vélomag », La Route Verte du Québec en est à sa 8e édition en 2015.



08) C’est le « Guide officiel de l’itinéraire et des services », donc aussi indispensable … que pratique.

Suivons la route longeant la rive droite du Saint-Laurent.

En notant que l’influence de la marée de l’Atlantique, basse ici, se fait sentir jusque bien loin, à l’intérieur des terres.

09) Si la Gaspésie intérieure est quasi déserte, la rive du fleuve est bordée d’un chapelet de petits villages.

Des bourgades portuaires qui ne manquent pas de charme.



10) Avec quelques sites hautement pittoresques, tels celui du Rocher-Percé, symbolique de Gaspésie

11) Ce qui vaut, bien entendu, une halte contemplative et même une pose photo pour notre pédaleur.


      ANIMAUX GASPESIENS


12) Les rochers bordant le Saint Laurent sont parfois envahis par des colonies de phoques qui se la coulent douce.

A l’abri de toute surpopulation !

13a) En revanche c’est de la folie chez les Fous de Bassan qui élisent domicile sur de petites iles côtières.

Comme, ici, celle de Bonaventure à la pointe est de la Gaspésie.



13b) Ces oiseaux, se retrouvant chaque année pour l’accouplement, se « reconnaissent » en se frottant le bec pointé vers le ciel.

C’est l’ « escrime », l’un des nombreux comportements sociaux du Fou, pas si fou que cela !

14) Le Rocher Percé et l’île Bonaventure, à la pointe de la Gaspésie, sont des destinations touristiques très prisées.

Mais il en est une autre encore plus impressionnante, dans l’estuaire même du Saint-Laurent.



15) Au prix d’une petite expédition en bateau on approche au plus près de baleines qui batifolent du côté des Escoumins.

Cette zone de l’estuaire est très riche en crevettes krill dont elles sont très friandes.

16) Alors il faut les voir en action de plongée et contre plongée …

Un éblouissant bal de mastodontes affamés !



17) Des endroits, réputés plus tranquilles, nécessitent une certaine « souplesse » ?

Notre pédaleur sera bien avisé de mettre le grand braquet après avoir vu l’ours !

18) Il fut un temps où l’on aurait voulu … lui faire la peau (après l’avoir tué !).

Mais le temps des trappeurs est révolu et leur maison est maintenant attraction touristique.

On est ici dans le Zoo Sauvage de Saint-Félicien aménagé pour les visites.



19) Emblème national des Etats-Unis, l’aigle pygargue, dit à tête blanche, se pavane aussi au Québec.

Ce rapace, aux pattes dégarnies, préfère les régions de lacs et de rivières car il se nourrit de poissons.

      ROUTE COTIERE

20) Le cycliste prend la route tôt le matin et fixe rendez-vous à la roulotte, conduite par madame.

Celle-ci l’attendra une centaine de bornes plus loin ou en des lieux choisis.



21) Dans son périple le pédaleur s’intéresse aux particularités locales.

Ainsi du côté de Trois Pistoles (c’est le nom d’une bourgade !) ce fronton qui témoigne d’une forte implantation d’immigrés basques.

22) L’occasion de rappeler que la Gaspésie fut toujours une terre d’accueil.

Après les premiers Amérindiens puis les Vikings, s’implantèrent en effet divers européens.

On en retrouve la marque, par exemple dans certains toponymes et certaines habitations.



23) Ainsi la Rivière à Claude qui serait bien de chez nous.

Sauf s’il s’agit d’une rivière coulant vraiment … à rebours !

24) Sur la « route des navigateurs », près de Sainte-Anne des Monts, une halte s’impose à Cap Chat.

En bordure du fleuve Saint-Laurent et au pied des Monts Chic-Chocs, cette ville est désignée comme porte d'entrée de La Haute-Gaspésie.



25) A propos de hauteurs, la route du cyclo n’est pas plane car elle s’écarte souvent des rives du fleuve.

26) Quand elle y retourne c’est évidemment avec l’avantage d’une belle descente qui ne durera pas.


      HAUTS LIEUX


27) Cette route côtière joint des villages de bonne humeur.

Plus particulièrement ce « Village en chanson » de Petite Vallée dont le festival (30 juin-9 juillet) en sera à sa 34e édition en 2016.

28) L’aménagement du fleuve Saint-Laurent en voie maritime desservant les Grands Lacs américains pour la navigation commerciale explique la présence de 43 phares.

Si dans la traversée du Québec le large estuaire facilite les choses, la conduite des bateaux reste difficile en amont de Montréal.



29) Désigné « Monument historique national », le phare du Cap des Rosiers, dressé sur une falaise près de Gaspé, marque l’embouchure du fleuve.

30) Arrêt touristique du pédaleur aussi à l’intérieur des terres de Gaspésie.

Ici devant la gare d’Amqui sur la Via Rail Canada desservant la péninsule.



31) Arrêt aussi au « bar laitier », c'est-à-dire chez un marchand de glace.

Occasion de célébrer le langage fleuri de nos cousins québecois.

Et on ne vous parle pas de l’accent si chaleureux !

32) Retour à la carte pour un premier bilan du voyage : Le Tour de Gaspésie, au sud du Saint-Laurent, est fait (Route Verte 1).

Reste à explorer, comme le malouin Jacques Cartier en 1534 ( !), la région du Lac Saint-Jean, au nord du fleuve (Route Verte 8).


      FJORD SAGUENAY


33) Pour traverser l’estuaire du fleuve de Rivière du Loup à Saint Siméon, c’est une mini-croisière d’une heure.

Agréable, mais plutôt « dispendieuse » comme on dit là-bas.

Avec un peu de chance on y apercevoit quelques spécimens du millier de bélugas survivant dans l’estuaire.

34) Au-delà du fleuve, désormais, c’est le Fjord du Saguenay, avec son relief en creux.

Cette « déchirure du Bouclier Canadien » laisse place à la rivière Saguenay et à la Route Verte n° 8 reliant Tadoussac à Métabetchouan.

Soit le fleuve Saint-Laurent et le Lac Saint-Jean via les villes fusionnées de Saguenay et Chicoutimi.



35) Qui dit fjord dit présence d’ancienne vallée glaciaire avec rivières saumoneuses aux rives verdoyantes.

36) Exemple ici d’aménagement de la route des véhicules motorisés qui profitera, sur ses bas côtés, à la RouteVerte des cyclistes.

Car le vaste réseau cyclable québecois, quoiqu’exemplaire, reste à compléter.



37) Sous le tipi à l'entrée du musée amérindien de Mashteuiatsh (!) le voyageur prend note pour se souvenir de la visite.

Ce musée raconte l'histoire du peuple Pekuakamiulnuatsh (Hugh, mon frère!) vieille de 6000 ans.

En mémoire donc d'un peuple amérindien ayant survécu à sa propre histoire.

De même que les Micmacs (dont le pseudonyme rappelle l'habilité à commercer avec les colons) toujours présents en Gaspésie.

38) Après Chicoutimi, dont certaines rues sont les plus en pente du Canada ( !), le pédaleur se retrouve sur la Véloroute des Bleuets.

Un véritable boulevard qui, en 256 km plats dont 120 km en site propre, contourne le Lac Saint-Jean.



39) En cours de route se succèdent auberges, restos, petits villages, services et sites d’intérêt.

40) Toujours à l’affût de fantaisies de langage québécoise, notre héros voyageur s’esclaffe au bord du lac dénommé Lac Ha ! Ha !

(exclamation comprise dans le coup d’œil !).



41) Et cette invitation que seul un pauvre diable récuserait :

Café du Bon Dieu au village nommé Havre du Quai.

      QUEBEC ET MONTREAL

42) Retour à la carte générale pour une fin de voyage qui se fera avec le camping-car remontant le Saint-Laurent, via Québec et Montréal.



43) Incontournable admiration du monumental Château de Frontenac au cœur de la ville de Québec.

Ce célèbre hôtel, dominant le fleuve, est considéré comme monument national du Canada.

44) Les rues de la « vieille ville » (la vétusté est relative dans cette ville fondée par Samuel de Champlain en 1608) ne manquent pas de charme.

Alors même que la pluie y rattrape nos voyageurs.



45) Sans autre transition que la liaison du Saint-Laurent, via la route 132 et la Voie Verte parallèle, les voyageurs ont regagné Montréal pour la dernière étape du voyage.

46) La ville de Montréal est la 2e plus peuplée du Canada, derrière Toronto mais devant Ottawa la capitale fédérale.

Et donc principale ville du Québec devant la ville de Québec capitale de l’état francophone.

Le drapeau canadien y flotte entre celui du Québec et de Montréal.


      RETOUR MAISON


47) Pas question de rentrer avec le Jamboree Sport du voyage.

En revanche le vélo trouvera place dans les soutes de l’avion ramenant l’Audax Tournai André Binon à Bruxelles.

Car d'autres aventures l'attendent!

48) Couverture de l’incontournable guide des cyclotouristes voulant (re-)explorer le Québec :

La Route Verte du Québec publié par VéloQuébec.



49) Bon vélo, aussi coloré que la Belle Province, à tous et à toutes.



Sans oublier le « gros bec » québécois à l’occasion de la nouvelle année.



Pour voir ou revoir de grands voyages cyclos d'André Binon:

- Route 66 aux U.S.A. en 2004:
CLIQUEZ ICI


- Kokopelli Trail Vtt aux USA en 2006: CLIQUEZ ICI


- Au Tibet dans l'Himalaya en 2009: CLIQUEZ ICI


- En Alaska vélo et camping-car en 2010: CLIQUEZ ICI

- Sur les rives du Danube en 2012: CLIQUEZ ICI


- En Patagonie Chili et Argentine en 2013: CLIQUEZ ICI


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