49) Mais, pour l’heure, l’objectif est unique, face à cette randonnée belle comme un camion :

bander ses muscles et vaincre ce petit « hard » de 100m.

50) Pas faisable par tous, surtout en cas de gêne dans l’affluence.

Alors bravo les costauds, dont les jeunes régionaux de l’équipe Color Code-Aquality de la FCWB.

Mais aussi, en bleu Audax Tournai, le Fred qui n’en fait qu’une bouchée du hard antoinien.

51) D’autres en feront tout autant, à condition de s’employer et de ne pas être empêchés dans le trafic.

52) La pente vaincue, avec ou sans les honneurs du pied, chacun se trouve, entre les chardons, au sommet dominant les profondes carrières voisines.

53) D’où le décor sauvage du lieu et les installations industrielles de cimenterie au second plan.

54) C’est dans ce décor idyllique ( ?) que l’on rattrape ( !) nos espoirs cyclistes régionaux :

Anthony Vandrepotte, Hugo De Winter, Gordon et Antoine Loy.

Tous quatre aux côtés de Jean Philippe Loy qui, non content de les suivre, vient de réussir le dépannage express de la chaine brisée par Anthony !

55) Pour un peu, ils auraient eu droit à la haie d’honneur des Bécanes Sauvages de Bantouzelle, près de Cambrai.

56) On préfère croire que c’est nous qu’attendaient Fabrice, le plus célèbre barbu de Bantouzelle, et son complice.

Leur compte-rendu, assorti de 58 photos, est déjà en ligne sur le blog de leur club dynamique.

57) Après quoi il convient de descendre tout ce qui a été monté.

En serrant les fesses cette fois.

58) Et même plus (en ce qui concerne la descente !) puisqu’il est question d’atteindre le fond de la carrière.

Jusqu'au niveau des machines.

59) Moment de récupération pour celle qui s’est écorché le genou droit dans une chute, sans doute vertigineuse, … dès le 2e km.

Mais qui a, courageusement, poursuivi la randonnée.

60) Arrive alors le moment, classiquement attendu, du niveau du parking des mastodontes d’exploitation.

61) Là, on s’en donne à cœur joie pour les photos souvenirs.

Ici, dans la pose d’une tentative d’escalade par celles qui sont venues de Bruxelles voir cela de près.

Non sans une pensée pour les gaillards conducteurs de tels engins!

62) Mais, "halte-là !", les Antoiniens, en la personne de leur président Michel Moulin, sont là pour dissuader les prétendantes.

63) Sauf que les choses s’arrangent vite : Michel et José, bons gardiens, ne sont pas des monstres … eux.

Sans compter que, ancien contremaître sur le site, c'est Michel Moulin qui a obtenu les accors de passage.

64) Alors … elles y retournent, aux camions! Jusqu’en cabine?

Pas la peine, car les chauffeurs fêtent l’armistice à la maison !

65) La tentation est forte de se mesurer à la pelle des bulldozers dont les roues sont aussi surdimensionnées.

66) Et il suffit que quelqu’un se dévoue pour que la pose soit immortalisée.

Puis envoyée dare dare via les réseaux sociaux.

67) Entre Audax, mais surtout en balade familiale pour Thierry qui, après la route en été, se lance dans le vtt d’hiver.

68) Moment de détente sportive pour Guillaume.

Bachelier depuis 2004 et désormais père de famille, il exerce dans un cabinet de massage-kinésithérapie, rue Nationale, à Tourcoing.

69) La visite monstrueuse terminée, il faut remonter à la surface.

Et donc sortir de ce plus vaste espace de carrières ouvertes d’Europe.

70) Sur un chemin bien damé par les camions, la remontée oblige à une débauche d'efforts pédalant.

71) Un vrai chemin de pierres pour tous ceux qui remontent, difficilement, à la surface.

72) Halte secours grâce à la présence de deux bénévoles de la Croix Rouge :

« On va désinfecter votre plaie mais il faudra consulter car vous aurez au moins trois points ».

Et le copain ( ?) de répliquer :

« Trois points ? Il n’en mérita jamais autant à l’école ! ».

73) Le poste ravitaillement, pour toutes les distances, est installé, sous abri, à la sortie des carrières proche de la route Antoing-Tournai.

Il fut assailli de toutes parts avec l’affluence du jour.

74) L’équipe antoinienne de service était en force et motivée.

75) La table et ses vivres variées pour le boire et le manger est prise d'assaut.

76) Tout cela sous le contrôle d’autres dévoués préposés au contrôle.

Ceci après avoir rempli leur mission de parking automobile :

« Ce matin, à Antoing, il y a des autos partout ! »

77) Même pas besoin, cette année, de passer par la station de lavage des camions au moment de sortir du site des carrières.

78) Mais l’aventure vtt du jour n’est pas terminée.

Car après les carrières il y a encore des carrières.

79) Le moral est au plus haut alors qu’on est revenu au niveau du sol.

Tant sous le maillot d’Hasnon Vtt que celui de l’Adrénaline Bike Cambrai.

80) Dans la continuité de l’espace carrier, ceux des longues distances s’orientent vers l’espace en friches connu sous le nom de Vignobles.

S’il y en eut jadis, sur le territoire de Vaulx, il n’y a plus de vignes aujourd’hui.

81) L’espace, isolé, va se révéler très agréable pour la promenade tranquille en vélo tout terrain.

82) Surtout quand la réparation fuite des bikers de Valenciennes permettra de reprendre le chemin.

83) Dans l’agrément du lieu le choix de la trajectoire sur un espace plat peinant à sécher.

84) Mais qui voilà, toujours aussi vaillante que courageuse ?

Un joli sparadrap sur le genou droit … et c’est reparti !

Comme en 14 !

85) Ensuite le jeu consiste à se faufiler dans un sous-bois judicieusement balisé pour un maximum de technicité.

86) Avec une plongée vertigineuse pour sortir de cet espace hors civilisation.

87) Puis retour à l’urbanisation en notant que, par ici, les bonnes vieilles maisons ont été restaurées en conservant la pierre locale d’origine.

88) Retour, rive droite, au bord de l’Escaut que l’on va remonter jusqu’à Antoing.

89) Les péniches à quai, comme Nautica, sont en attente d’un chargement de granulats.

Ici du 02/D, donc du très fin, sans doute pour du fond de route.

90) Le coup de pédale est encore alerte.

Cela sent la fin … sauf pour ceux qui prolongent, sur le 45 ou 55 km, via d’autres carrières.

91) Les cinq vélos des cinq vélocistes ont été tirés à 12h30, comme annoncé.

Jour de chance pour les numéros (sur le talon de la feuille d’inscription) 1415 (Gauquier), 1275 (Lievens), 1889 (X Bike), 0448 (Vandenbossche) et 0200 (Clément).

92) A noter que ce tirage vaut aussi pour ceux qui n’étaient pas encore, ou plus, sur place.

Aux chanceux … de se faire connaître au plus vite.

93) Vérification (vaine!) par celui qui avait ramassé les feuilles des copains plus pressés que lui.

94) Ceux-là n’ont rien gagné, non plus ?

Alors tant pis pour la bouteille de Djôle qui n’aura pas fait long feu !