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VTT A ORCHIES : RAID DU PARC NATUREL

Moustache, au charbon, sur le terril de Rieulay.

Le Dimanche 14 Novembre 2004

Le Cyclo Club d’Orchies est l’un des rares clubs cyclos nordistes de la FFCT à inscrire une organisation VTT au calendrier. Bien lui en a pris : près de 500 bikers étaient au rendez-vous.

Temps gris mais sec, au lendemain d’une journée pluvieuse. La participation de 450 VTTistes au Raid VTT du Parc Naturel dépasse sans doute les espérances car, sur la longue distance, les ravitailleurs de Rieulay ont été pris au dépourvu. « Ce qui est un peu fort de Chicorée », dirait monsieur Leroux dont l’entreprise participe à la prospérité d’Orchies.



01) Mais qui voilà, à la table d’inscription ? Au centre, un Georges, en pleine forme, n’ayant jamais si bien porté son maillot de club. Et prêt à rendre service.

En panne de genou, Moustache s’est inscrit par acquis de conscience. On a bien empoché ses 3,5 € . Le prix de ses photos ou du commentaire ?

02) A côté des « officiels », et dans une tâche sans doute subalterne, les Orchésiens s’activent. La tradition du sandwich, à la Française, sera bien respectée.



03) Petit devoir d’écriture du dimanche matin. Ce jeune biker s’y prend même à deux mains.

04) Mais il faut aussi savoir lire : « VTTO Départ » pour départ des Vélos Tout Terrain du raid du Parc naturel Transfrontalier, en direction du site minier réaménagé à Rieulay.



05) Ceux-ci se mettent à deux pour reconnaître un parcours qui serait introuvable sans le balisage.

06) Par précaution, Moustache vérifie que les lances incendie fonctionnent. On craint pourtant moins le feu que la boue des chemins. En fait tout le monde s’accordera pour dire qu’on a déjà vu pire.


      Avec des terrils pour uniques montagnes…


07) C’est au terril de Rieulay que Moustache va se poster. Site formidable mais, malheureusement, trop loin d’Orchies. Seul le long parcours permet d’y accéder. On va donc reconnaître des majors.

08) Quitte d’ailleurs à les voir manquer de se renverser.



09) La bonne technique c’est de réussir un passage en force de la première rampe.

10) Quitte d’ailleurs à voir (bis) se lever la roue avant.



11) Puis, sur les étages supérieurs, on entre dans un domaine boisé. La végétation a pris racine sur cet « espace naturel » constitué des roches rejetées de l’extraction houillère. Pour rappel on n’extrait plus de charbon du gisement du Nord-Pas de Calais.

12) Commence alors un défilé de bikers sur un sentier en bon état et dans un cadre attrayant.



13) Ces sentiers sont même assez roulants pour un passage original d’un kilomètre sur le terril.

14) Voilà un bleu qui, bien entendu, n’est pas de travail. Y a plus de charbon à sortir des mines.



15) Voici un Kainois qu’on avait déjà repéché à la Jubaru Biker de Tournai, puis aux Carrières d’Antoing.

16) Suivi par son compagnon, également Kainois. Dans tous les bons coups, dirait-on.


      La montée c’était pour mieux redescendre.


17) L’escalade, modeste, étant terminée, vient le moment d’entamer la descente.

18) Les conditions sont favorables, et les émotions seront fortes.



19) Cette descente fait longer le lac du parc de loisir qui a conquis l’ancien espace minier. La commune de Rieulay, avec son maire président du Parc naturel, est citée comme bon exemple de reconversion d’un site industriel désaffecté.

20) Encore un beau cliché, style moustache, qui joue avec les effets, souvent inattendus, du contre-jour.



21) Ce n’est pas encore le bout du chemin. Reste un passage très arboré.

22) Passage qui se prend en force pour les costauds de la longue distance.



23) Et sentier un peu acrobatique. En tous cas « technique » à souhait. Un régal pour les bons bikers.

24) Des bikers qui signifient qu’ils nagent, ou pédalent (?), en plein bonheur.



25) La dénivellation, désormais favorable, oblige à beaucoup de vigilance mais les efforts sont limités.

      Retour à la plaine et les soucis des ravitailleurs

26) Le Tournaisien Vincent Leclercq, alias des Bastions, a bien descendu son terril. Il arrive tout près du ravitaillement bien mérité, vu le montant de l’inscription plus élevé en France qu’en Belgique.



27) Mais, il constate surtout la rareté des biscuits. Les ravitailleurs disent avoir misé sur 50 passages alors qu’il fallait tabler sur le double.

28) Moustache s’acharne sur les malheureux. Sur la table ne reste plus que le sirop. Et bientôt il n’y aura plus d’eau dans le bidon.



29) Les bikers sont bons princes. Ils n’en font pas une maladie. Le principal c’est que le vélo soit en bon état.

30) Sur ce, Moustache décide de ranger son matériel. Il avait hâte d’assister au retour de la sortie club, sur route, des Audax Tournai. Il a pris un peu de retard. Serait-ce à cause de cette copine VTTiste ?




Ce reportage s’efforce de mettre l’accent sur le terril. L’épreuve physique rappelle que la montagne de terre noire est sortie de terre à coup de pioches et de pelles. Un travail de mineurs.


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