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LES AUDAX TOURNAI EN SORTIE CLUB AU MUSEE DE LA MINE A LEWARDE 2015

Cent bornes pour aller au charbon

le Samedi 05 Septembre 2015

Tout l’art de l’Audax Tournai Jean Claude Dramaix c’est de trouver le but d’une sortie cyclo qui mélange le sport, la découverte et la camaraderie. Pour cela la sortie à Lewarde fut idéale.

01) Départ matinal du local des Audax Tournai pour 46 sociétaires qui vont se répartir entre 26 cyclos et 20 marcheurs.

Tous se retrouveront à Lewarde pour une visite du Centre Historique Minier et un repas au restaurant attenant, le Briquet.



02) C’est parti pour un aller de 50 km sous la conduite de Jean Claude Dramaix, organisateur et responsable de la traditionnelle « Journée Jean Claude ».

A son côté, Moustache, le président des Audax Tournai, profite de son GPS pour proposer un maximum de petites routes.

03) Derrière les leaders la pédalée est tranquille car l’allure du groupe, portant le maillot du club, est modérée (23/24 km/h).

De plus le parcours, via Marchiennes, ne comporte aucune difficulté majeure.



04) De plus la météo se montre d’autant plus clémente que la pluie annoncée ne s’invitera que dans le final du retour.

05) La progression du groupe est donc régulière car les trois crevaisons du jour furent surtout prétexte à la solidarité.


      MINE DE LEWARDE


06) Le peloton des cyclos débarque sur le carreau de (l’ancienne) mine houillère de Lewarde qui depuis les années 1984 s’est reconvertie en Centre Historique de la Mine.

Le site, modernisé dans les années 2000, accueille quelques 150000 visiteurs par an.

06x) Les marcheurs, sous la conduite d'Albert Duchatelet, arriveront un peu plus tard, après avoir visité les tourbières du côté de Vred.

Au risque de perdre Jean Pierre dans les marécages !



07) Cyclos et Marcheurs Audax Tournai réunis et mélangés vont se diviser en deux groupes pour une visite guidée d’une heure.

08) Les guides évoquent donc l’histoire de la mine de Lewarde (entre Douai et Valenciennes) qui, modestement, sortit 8M de tonnes de charbon du sous sol avant de fermer, faute d’être rentable, en 1971.



09) La visite de l’ancienne fosse Delloye, commence par une exploration en surface des anciennes installations houillères.

Montée à l’étage pour voir de plus haut.

      ALLER AU CHARBON

10) L’aménagement du site permet au Centre Minier de s’affirmer comme plus grand musée de la mine en France.

Vue générale avec le transport, en wagonnets, des roches tirées des galeries souterraines, qui ici, descendaient jusqu’à moins 480m.



11) Vue sur le centre de triage où s’activaient principalement les femmes et les enfants chargés de séparer le charbon des roches stériles qui formèrent les terrils.

Aujourd’hui ces terrils, avec quelques chevalets préservés, sont témoins de l’ancienne activité houillère du Bassin du Nord-Pas de Calais.

12) Un travail, très pénible, sous le contrôle des cyclos d’aujourd’hui qui adoptent la même position que celle du redoutable « chef-porion ».



13) Attente devant la porte de la porte de l’ascenseur qui, aux dires d’un guide qui en rajoute volontiers, va descendre « au fond » le groupe des visiteurs.

Ce que l’on appelle « aller au charbon ».

Faut pas avoir peur de l’ascenseur de Lewarde!

14) La visite, qui met en évidence l’évolution du mode d’exploitation du charbon dans le Bassin Houillier du Nord-Pas de Calais, de 1720 (à Anzin) à 1990, se fait dans des galeries obscures.

Mais impossible de récréer la pénibilité du travail lié à la chaleur, le bruit, la poussière et à la fatigue.

Arrêt ici pour évoquer la lutte contre la menace permanente des « coups de grisou ».


      AU BRIQUET


15) Regroupement général au restaurant « le Briquet » (nom donné à la « malette » et donc aux tartines pour la collation du mineur).

Avec le verre apéritif, dont le goût fit penser certains au jus de chique du mineur ( !), levé à la santé de l’organisateur, Jean Claude Dramaix.

16) Le temps passe vite.

Alors on reprend les machines pour le retour.

Sous un ciel de plus en plus menaçant.


      COTE DE SAINT MAUR


17) Les cinquante bornes du retour devaient être aussi tranquilles que celles de l’aller.

C’était sans compter sur la seule difficulté du jour.

Avec « victoire » d'Alexandre, le plus jeune, au sommet de la côte de Saint-Maur, à 5km du but.

18) On se résigne donc dans le « peloton des battus » qui a pris le soin de sortir les imperméables.

Car la pluie annoncée finit par survenir, à partir de Lesdain.



19) On aura donc un bon prétexte pour s’attarder au local du club :

le temps de sécher les corps (sauf les gosiers!).

Mais surtout de se remémorer d’une bonne journée de cyclotourisme en club.



La question finale s’adresse à Jean Claude : « Pour l’an prochain, tu nous prépares quoi ? »



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