111) Nouveau départ décalé, à partir de Réalmont pour aller jusqu’à Castres et revenir par Lautrec. La température plus fraîche permettra de trouver le relief raisonnable : 1398m sur les 126 km du P3.

112) Effort de décoration à l’entrée de Réalmont mais l’impression que les accès ont été mal agencés dans une bourgade qui accueille tous les parcours.

Et qui devrait voir la foule avec le retour des longues distances.

113) Ce matin le ciel est couvert.

Ce qui est moins bien pour la lumière du photographe mais mieux pour le pédaleur.

114) Du coup la pédalée en danseuse est tout de suite plus aérienne car:

« Plus le cyclo grimpe, plus il s’élève ! »

115) La ville de Castres est vite atteinte pour être traversée dans sa grande largeur.

Passage ici devant l’Hôtel de Ville lié au Palais épiscopal construit en 1679 par Jules-Hardouin Mansart.

116) Avec un premier plan offert par ce couple de cyclos de Sainte Egreve (nord-ouest de Grenoble), vue la plus classique de Castres :

les berges de l’Agout.

117) Rénové à partir du granit venu du massif du Sidobre voisin, la place Jean Jaurès rappelle que celui-ci est né à Castres en 1859.

Le célèbre tribun socialiste y commença sa vie politique comme député républicain en 1885.

118) La place Jean Jaurès est un centre commercial où se tient justement le marché du mercredi.

L’occasion de parler rugby avec les Castrais car ce sport y est plus que roi : c’est une institution.

119) Rien à voir avec les Guerres de Religion qui furent intenses en ces terres ralliées au protestantisme et qui connurent l’affaire Sirven en 1764 …

Pourtant c’est l’émoi des cyclos de la SF à propos de panneau « P4 » planté à la sortie de Castres.

120) En fait le panneau aurait du indiquer : « P3 et P4 » comme le confirme celui … qui sait lire la carte !

121) Nouvelle embrouille, mais bien voulue celle-là:

Le panneau de signalisation indique Lautrec 8 km à gauche … et le fléchage papier SF invite à tourner à droite.

122) Pas de souci pour le groupe des cyclos de Lamballe qui restent bien solidaires.

123) Plus loin c’est le paysage qui prête à réflexion :

ces collines à l’horizon sont autres des « puech » selon le terme dérivé de l’occitan très courant dans le Tarn.

Au point qu’il est aussi un nom de famille connu.

124) A la vue des deux puech de son décor, Jean Paul des Amis Cyclos de Saint Omer (59), en vert, va sortir son appareil.

Puis faire un gros zoom pour tirer … une photo.

125) Destination très prisée, le village de Lautrec donne lieu à un regroupement des cyclos.

Les uns venant des P3 et P4 réunis à Castres et les autres du P2 ou de la Voie Verte reliant Albi à Castres en 48 km.

126) Donc, venant d’en face, ceux des longues distances.

127) Et ,débouchant de côté, ceux qui ont mesuré leurs efforts.

128) Mais ardeur commune pour le dernier kilomètre avant Lautrec.

129) Avec une belle vue en contrebas pour ceux qui n’ont pas le vertige.

130) Et une contre plongée pour ceux qui mesurent le restant de difficulté.

131) Après quoi c’est la bonne surprise du Moulin de Lautrec qui se visite à pieds.

132) Avec réflexion sur le type de moulin (de 1688 et restauré en 1990) doté d’une toiture tournante.

Le cyclo d’Hazebrouck (59) est forcément un connaisseur.

133) Le groupe de Taverny va en garder un souvenir immortel.

134) Le photographe offre cette vue sur les toits du village prise de la fenêtre du moulin.

135) Avant d’immortaliser ensuite la ruelle qui, du village, remonterait au moulin.

136) Alors qu’ils sont à table pour une nécessaire restauration les cyclos de Mouvaux (59), dans une série de maillots disparates.

137) Puis dans l’ancienne et la nouvelle version du maillot de leur club, les cyclos du club de Steenwerck (59) fidèles des SF.

138) Directement du producteur au consommateur pour le marchand d’ail rose de Lautrec dont la boutique s’ouvre sur la place :

« La récolte, terminée depuis une quinzaine de jours, n’a pas été mauvaise ! »

139) Le temps consacré à la restauration au point d’accueil va être doublé par le temps d’une visite.

Le village médiéval s’apprête à connaître, le week-end des 8 et 9 août, sa traditionnelle Fête de l’Ail.

140) Si l’ail blanc d’Arleux, dans le nord, n’a rien à envier à l’ail rose de Lautrec, la fête y est moins animée.

Le village est également moins pittoresque, avouons-le.

141) Ainsi cette ruelle conduisant à l’Atelier du Sabotier qui retient l’attention des Cyclos Randonneurs d’Anjou.

142) Impossible de manquer Henri Bosc que l’on célèbre comme « L’Apôtre du 650B ».

Il est en effet, entre autres, farouche défenseur du confort offert par la « Randonneuse » équipée de roues 650B.

Comme le cyclo de Gemenos (à droite) qui s’est imposé sur photo, à titre amical!

143) En compagnie de sociétaires bordelaises du club où il milite désormais, Henri Bosc s’apprêtait à fêter dignement ses 80 ans (ce qui n’est pas un record à la SF !).

Ceci à l’occasion de sa 56e participation (ce qui est un record !) à la Semaine Fédérale de la FFCT dont il a été vice-président.

144) S’apprêtait … car le lendemain de cette photo Henri a été bousculé, à Albi, par une automobiliste qui a reconnu ses torts.

Avec, comme bilan, un bassin fracturé, des côtes enfoncées et la « vieille » Randonneuse abimée …

Donc déception d’une SF dans sa région d’origine fichue.

Et son intervention à la 26e Conférence Internationale de l’Histoire du Cycle, du 24 au 27 août 2015, ajournée.

La cata !!!

145) Si l’ail de Lautrec reste, heureusement, rose, les prochaines semaines d’Henri le seront cruellement moins.

Pour un message d’encouragement : henri.bosc.650@wanadoo.fr

146) Il faut malgré tout reprendre les machines et, comme les cyclos d’Ancenis (44), encore pédaler de puech en puech.

147) Ne pas voir dans cet arbre squelettique ni dans le tournesol mal orienté… de mauvais présages.

Le photographe escomptait un effet artistique !

148) Sinon c’est la monotonie d’une route qui aura pourtant l’avantage de mener à bon port.

149) Avec la chance de la bonne compagnie du tandem Pierrette et Gilbert Videau, Diagonalistes de France et « Saristes » de Bayonne.

150) Un peu d’animation, devant un public clairsemé sur l’aire d’accueil de Réalmont, avec les efforts louables de très jeunes majorettes.

151) Effort d’autant plus louable qu’on fait appel au dit public pour entrer dans la danse.

Mais notre avis est que les accès à l’aire d’accueil ont été mal agencés avant, puis dans, Réalmont.

152) Jacques Rouget, le président du Cosfic2016 à Dijon, prend bonne note.

Et promet le meilleur de la Bourgogne aux cyclos et cyclotes de Montauban en Bretagne.

153) Il en fera de même aux cyclos de Vendôme qui participent chaque année, et en nombre, au grand rendez-vous de la FFCT.

154) Quand rien ne va :

Le circuit en ville déçoit aussi … puisqu’il faudrait couper les platanes qui masquent la façade de l’église ancien temple protestant.

Nous voilà en pleine mouise en ce lieu historique du catharisme ?

Mais ne relançons pas la croisade contre les Albigeois … de 1208 à 1229 !

155) La meilleure façon de rentrer à Albi est de prendre, en partie, la Voie Verte venant de Castres.

Une piste en cendrée, sans relief et bien entretenue.

Donc bien roulante et hors circulation motorisée.

156) Un petit coup d’eau à l’entrée du parking de la Permanence même si cette journée n’a pas été caniculaire.

157) Une nouvelle journée de vélo qui se termine bien.

De quoi soutenir le moral des bénévoles qui, justement ici, sont autour du président André Klavun.