60) La descente de la Vieille Motte, non répertoriée, conduit paisiblement jusqu’au village d’Anvaing.

61) A la sortie du village, les cyclos de Lys les Lannoy, ici, se dirigent vers le château d’Anvaing.

62) Un à droite fait emprunter une drève (allée bordée d’arbres) fraichement rénovée.

63) Laissant donc le dit château derrière eux, les pédaleurs s’engagent sur un faux montant rectiligne baptisé « Drève du Callois ».

64) Montée répertoriée, malgré son modeste 2,9%, avec un max de 5,4%, sur 1600m.

65) Au sommet de chaque difficulté, l’organisation annonce la suivante.

Ici la Croisette se présentera dans 9,2km, mais après un premier passage ravitaillement à Frasnes.

66) Une série de petites routes de campagne conduisent à Frasnes en évitant la circulation automobile.

67) Un passage souterrain imprégné des boues de l’orage de la veille se révèle très glissant.

D’où la chute d’un Roncquois qui se relève très vite.

Rien de cassé, heureusement.

68) La pédalée reprend donc son cours sur d’autres petits chemins campagnards.

69) Avant de déboucher, finalement, à l’entrée de Frasnes où est annoncé un poste de ravitaillement.

70) Le poste ravitaillement est installé dans la cour d’une école dont l’accès est gravillonné.

Alors c’est l’invitation à mettre pied à terre et le contrôle des plaques de cadre ou carte d’inscription.

71) Chacun s’exécute volontiers car c’est mieux que de rouler dans les cailloux.

Surtout que le tapis épargne les cales des chaussures.

72) Le contrôle permet d’écarter les (inévitables ?) resquilleurs qui sont invités à se passer de ravitaillement.

73) Dans le défilé piétonnier le cyclo roncquois victime de la glissade se repère facilement.

Rien de cassé pour l’homme et la machine, mais la tenue est bonne pour un fameux décrassage !

74) Bien à l’écart de la circulation, l’espace ravitaillement est disposé pour que chacun soit à l’aise.

75) Les tables pour le ravitaillement en fruits et biscuits sont disposées en quatre rangées.

Il n’y aura donc pas de files malgré la fréquentation de toutes les distances.

76) De plus, les bénévoles de service sont en nombre qui laisse du temps pour plaisanter.

Le tout sous la houlette de Jean Luc Deconinck, l’Audax Tournai responsable de l’équipe du site.

77) A force d’écouter la gouaille de « Momont », l’ancien coureur, auquel réplique Gérard F, l’ancien inspecteur, … on risque d’oublier de manger !

78) Au gré des rangées de service, se regroupent donc les bénévoles.

Ici côté Anita et Suzy …

79) Là, côté Sylvie, Chantal et Christiane.

Que les autres nous pardonnent …

80) L’arrêt ravitaillement permet aussi de retaper la machine auprès du mécanicien peu sollicité:

« Un coup de pompe pour rétablir la pression après ma crevaison réparée en route ! »

81) Et l’occasion de se montrer, forts, beaux … et encore frais aux km 34 ou 49.

Ainsi les verts et noirs Cominois français.

82) Les files sont également évitées parce que le poste boisson est installé à l’écart et réparti avec plusieurs distributions.

Ici le service gobelets remplis à tour de bras.

83) Là, le self-service pour remplir les bidons.

Sans oublier le point d’eau à disposition un peu plus loin.

84) Il n’en faut pas plus pour satisfaire nos cyclos de Bermerain venus du pays de Solesmes (59).

85) En responsable avisé, Jean Luc Deconinck a repéré le plus jeune participant de la Grinta !:

« Venu de Flandre », précise son papa.

86) Besoin de se rassurer ou de voir où l’on est ?

La carte et son point « Vous êtes ici, à Frasnes » ont toujours du succès.

87) Pourtant c’est avec le sentiment de partir à l’aventure que l’on reprend les vélos.

Et le tapis de sortie.

88) Après un contournement de Frasnes, le versant est de la côte dite de la Croisette est au programme.

89) Les difficultés sérieuses vont se succéder.

Tant sur la route des 157 et 173 km, filant jusqu’à Flobecq, que sur celle du 113 qui revient déjà à Frasnes.

On ne verra pas toutes les côtes ici !

90) D’ailleurs même les plus alertes ne pourraient se souvenir de toutes.

91) On parle peu des descentes !

Celle-ci, dite du Hameau Delfosse, est particulièrement périlleuse.

92) Plus loin, après Mainvault et la côte de Bousée, un brutal virage à droite replace tout le monde au pied d’un mur.

93) La côte des Papins s’annonce avec 1100m à 7,5% dont 400m à plus de 11%.

L’une des côtes les plus dures de la Grinta !

94) Le photographe s’en donne à cœur joie.

Au point de franchir la clôture pour mieux voir la punition du cyclo d’Iwuy.

95) Au risque de ne pas entendre l’ami Pierre Duval qui, de Saint-Martin les Boulogne, compare les Papins à Parenty et Blanche Jument, les côtes du final de Lille-Hardelot.

96) Avec l’avantage du fauchage tardif, la peine des pédaleurs est quasi estompée.

97) Et quel décor … pour celui qui aurait le temps de se retourner !

98) Prisonniers de la pente derrière les fils de fer barbelés ?

99) En danseuse pour tenter de s’en sortir malgré tout !

100) Puis un semblant d’aisance pour montrer qu’on est Audax Tournai et en route.

101) Quelques grimaces qu’on n’oserait reprocher à personne.

102) Le peloton ahanant, car il en a plein le dos des Papins.

103) Les (plus) douces collines d’Ellezelles sont promises à ceux du 154 et 173 km qui passeront d’abord à Flobecq.

104) Les Boitel, père et fils, sont de service pour guider les cyclos au poste de ravitaillement.

105) Prévoyant une affluence moindre, l’espace est moins vaste mais aussi bien réparti.

106) Priorité au liquide car, sans être caniculaire, la journée est chaude.

107) L’art de transvaser pour aller du plus grand au plus petit.

108) La belle équipe du service de Flobecq avec le renfort de Jean Pierre, Olivier, Jos et Firmin.

109) La rangée de victuailles que l’on rencontre, comme d’habitude, dans les organisations du Cycling Tour des A.P. 2015.

110) Là aussi possibilité de résoudre les problèmes mécaniques avec un vélociste disponible.

111) L’espace « toilettes mobiles » manifeste de l’efficacité d’une grande organisation.

112) Même si, avant tout, c’est la possibilité de rouler qui prime.

113) Cette possibilité est améliorée avec la présence de signaleurs qui font respecter les règles du code de la route.

114) Au point qu’Alain Dutilleul qui a « mitraillé » à Kain le matin avant d’y revenir le soir, n’aura pas le temps de photographier à Flobecq le midi.

115) A ce moment, la moitié du parcours est déjà faite.

Pourtant nul n’est encore tiré d’affaire.

116) D’ailleurs se présente la côte d’Hurdumont qui affiche du 9,5% sur 700m avec un max à 16%.

De quoi faire oublier l’agrément d’être sur la Viae Romanae reliant Bavay à Velzeke !

117) Or ce « luxe » est réservé aux courageux costauds du 173 km.

Car même ceux du 154 ont pris la tangente pour rejoindre Ellezelle !

118) Des commentaires autres que 700m à 9,5% sont superflus.

Et pourtant ce n’est pas fini !