148) Méfiez-vous donc de cette rivière, affluent de la Canche, appelée la Course.

Elle traverse les Lacs d’Amour sur la commune de Beussent rendue célèbre par sa chocolaterie.

Que des douceurs ?

149) On ne devrait pas se méfier de l’église de Parenty …

C’est pourtant elle qui donne le pied de la côte éponyme.

150) Selon les chiffres fournis, la côte de Parenty (174m) c’est 3,1 km à 7% (donc une élévation de 217m ?).

Mais il faudrait voir les maxima (de l’ordre de 12%) !

151) A la sortie du village on voit ce qui attend l’escaladeur.

Du moins la première partie.

152) Alors pas étonnant que le dérailleur … décide de dérailler !

153) La pente s’adoucit provisoirement.

Les cyclos de Wizernes y prennent un second souffle.

154) De même l’ami Antoine, de Roubaix, qui se fait un bonheur d’avoir retrouvé la santé et la forme.

Or, ce 24/05/15, Antoine fêtait exactement ... son 75e anniversaire!!!

En prenant de la hauteur!

155) L’ami Marcel, du club de Raismes, a l’art de négocier pareil obstacle :

avec ardeur et obstination.

156) Quand la pente transforme Parenty en épouvantail !

Même pour un maillot de grimpeur Colombien!

157) Au point qu’à la vitesse zéro … tombe le cyclo !

158) Ne parlons pas de plaisir morbide mais les cyclos ahanant offrent un spectacle plaisant (mais si !) !

Et l’on se fait un plaisir de les encourager.

159) La lucidité atténuée laisse croire, à tort, que la souffrance va disparaître au sommet.

Et il faudrait leur dire que les « tubes plastiques vitaminés » peuvent être vidés … mais pas jetés sur la route »

160) Un replat permet-il vraiment de reprendre son souffle ?

PS: Les Saint-Martinois ont reconnu là "Jo et son coach Super Mario"!

161) Et un Dragon Audax peut-il manquer de souffle ?

Poser la question c’est répondre non !

162) Pour décourager le plus valeureux des cyclos et distraire les non moins valeureux spectateurs il faut se placer toujours plus haut..

163) Sans crier gare, ici certains décident de lancer le sprint alors que la caméra n'est pas alignée.

164) Faute de descente pourtant imminente, les grimpeurs sont toujours dans la côte de Parenty.

165) Le défilé des cyclos grimpeurs est aussi interminable que la montée boulonnaise..

166) Avec l’élégance d’une cyclote au sommet de son art.

167) Tout çà pour çà ?

En effet, la descente est majestueuse !

168) Ultime et traditionnel arrêt ravitaillement à Samer (km 138).

Cette fois à l’écart du centre ville jadis trop encombré.

Mais au prix d’un aller et retour hors pittoresque.

169) Proche de l’arrivée cet arrêt est évité par les bons rouleurs pressés.

Mais la plupart vont y prendre leur temps.

170) Là encore la table est dressée avec ses victuailles alignées.

171) Question boisson, le stand du club cyclo de Samer, est une bonne alternative avec sa (petite) bière à 2€.

Les connaisseurs apprécient !

172) Bien contents d’être là, il est évident de montrer que tout va bien du côté « Marsinhell ».

173) Coup d’œil au stand du « Musée du Chrono » qui ne présente ici qu’une partie de sa collection sise à Longfosse, près de Desvres.

174) De Samer (prononcer Samé) l’arrivée est à moins de 20km.

Mais le profil annonce un nouveau pic.

175) La côte de la Bergerie Impériale, qui doit son nom au campement des troupes de Napoléon près de Boulogne, se dresse sans crier gare.

176) Et sans autres points de vue que les ouvertures à l’entrée de belles propriétés panoramiques.

177) Alors on déguste !

Dans le sens de souffrir encore une fois, mais sans mot dire !!

178) Il est plus simple de tendre le bras et de donner un coup de pouce ( ?) au copain qui peine à remonter la pente de la côte.

Inspiration … Pentecôte !

179) Tout valeureux cyclo finit par atteindre le sommet, surtout si c’est le dernier.

180) Ce grand bonheur est aussi celui de Léa qui, avec son pilote, a bien mérité de souffler.

181) C’est le moins grimpeur qui apparaitra, victorieux, sur la vidéo du club.

182) Le plateau sommital est plutôt un faux plat encore montant !

183) Au point que chacun doit encore s’y employer autant qu’il peut !

184) Avant de retomber sur terre après un envol dans les nuages ?

185) Et Léa, vaillante passagère du tandem, est bel et bien victorieuse.

Elle a fait Lille-Hardelot !

186) Arrive en effet l’ultime plongée.

Certains prétendent même qu’ils voient la mer, là-bas, au fond.

187) Le doute n’est plus permis :

Retour à la civilisation balnéaire d’Hardelot-Plage, bordant la commune de Neufchâtel.

Et, dans le décor, "M comme Mutuelle" qui soutient Lille-Hardelot.

188) En revanche il y a un doute avec la présence chaleureuse des supportrices.

Et si c’était moi qu’elles attendaient en la personne de « Titi » ?

Ou même de « Doudou » qui me ressemble?

189) Pédalée triomphale, ou presque, dans la rue principale de la station balnéaire de Côte d’Opale.

190) Passage victorieux sous le portique d’arrivée avant l’enregistrement du temps personnel via la puce de la plaque de cadre.

191) Pas de diplôme à l’accueil car chacun peut l’imprimer à partir du site

www.lille-hardelot.com .

192) En revanche chacun reçoit un sachet comprenant principalement un bidon souvenir.

193) Puis c’est le rangement au parking gardé ou le rapatriement par camion des machines.

Poste sous la direction de Bernard Edmé, président du club de Radinghem en Weppes.

195) La mer, ils voulaient la voir, les cyclos de Villeparisis, en région parisienne ?

Elle est là, bordée par une plage de 3km.

196) Avec un temps qui permet de pique niquer sur le rivage même si l’eau serait encore fraîche.

197) Bonheur partagé entre Audax Tournai au terme d’une longue et victorieuse pédalée groupée.

198) Puis prolongation en terrasse alors que les vélos continuent d’arriver.

199) Ambiance feutrée pour une récupération maximale.

200) En attendant que « la mer monte » comme le chantait « Raoul », dit de Godewaersvelde.

La bière à son prénom taquine la jeunesse.

201) Pour le staff organisateur il est temps de boucler les festivités avec le podium protocolaire.

Mais il y a un problème … car le maire de la commune, Jean Pierre Pont, est toujours en route … pédalant entre Samer et Hardelot.

202) En l’attendant donc, les plus anciens et les plus jeunes du LH 2015 sont invités sur le podium.

On reconnaîtra Michèle Nurchi et Henri Duez parmi les moins jeunes !.

203) Puis d’autres personnalités complimentées par Jean Réveillon dans son rôle de parrain 2015.

204) Le nombreux public doit patienter avec la remise des lots qui ont été tirés au sort.

205) Et c’est alors que, tel Zorro, est arrivé in extremis le maire Jean Pierre Pont.

Après avoir souffert mais triomphé de Lille à Hardelot.

206) Gros soupir quand le maire avoue sur le podium … qu’il n’a pas tout fait à vélo !

Puis applaudissements nourris quand il précise :

« J’ai fait 1 ou 2 kilomètres … à pied ! Dans Parenty et dans la Bergerie ! »

207) Le dernier mot revient à Philippe Crépel :

« Il est des nôtres, il a roulé … les autres ! »

Et de fixer rendez-vous pour 2016, toujours de Lille à Hardelot.