79) La première étape, 60 km de Lille à Aire sur la Lys, était facile car plane.

Dans les pelotons aspirants, beaucoup ont pédalé allègrement.

80) Et se sont tenus bien au chaud, durant la fraîche matinée, au cœur des dits pelotons.

81) Alors les pédaleurs arrivent tôt sur la place d’Aire sur la Lys transformé en espace d’accueil cyclo.

82) Les retrouvailles familiales sont festives.

D’où cette photo souvenir entre amis arrageois.

83) Le parrain du Lille-Hardelot 2015, Jean Réveillon, se prête volontiers à l’interview.

En direct sur la radio Odopale : « Chers zauditeurs ce fut un plaisir de pédaler … jusqu’ici ! »

Sous l'objectif, à gauche, de Jacques Ryckewaert pour ses photos sur

www.photoveloplus.fr

84) Distribution, sur deux rangées de table, de gauffres et de pommes pour les vivres.

85) La boisson proposée, à base d’Overstim’s, n’aura pas fait l’unanimité.

Mais quand on a soif …

86) En bord de Lys, les rencontres ne manquent pas d’aire.

Petits mots gentils pour répondre aux questions aimables de Jean Michel Guidez préparant la vidéo officielle du site Lille-Hardelot.

87) Escale d’agrément pour Bernard Blanchard, le président d’Echo du Vélo.com, au stand Etape Gourmande des Reflets de Flandre.

Avec dégustation de biscuits locaux.

88) De quoi alimenter la conversation avec Christian Leleu l’ancien patron de la marque familiale nordiste des Cycles Leleu.

89) Si on l’interroge Christian Wallerick, alias Jules, fait état de son palmarès de pédaleur impénitent :

« Passe à la maison, je te montrerai toutes les cartes de route de mes brevets ! ».

90) Impossible de manquer Jean Pierre Bauvois, l’ancien président des cyclos d’Aire sur la Lys.

On connaît aussi son talent d’auteur et de metteur en scène d’écrits autour du vélo.

91) Les dames se sont donné rendez-vous sur la place pour leur gym rythmique dominicale.

Alors certains cyclos se laissent entrainer.

92) Même que cette danse a quelque chose de contagieux, dirait-on.

93) Gros plan sur le maillot officiel Lille-Hardelot, disponible sur le site www.diffusport.com .

94) Regroupement Cycleers sur la place de la mairie, avant d’entamer la seconde étape annoncée plus corsée.

95) Occasion offerte de remplir les bidons avec une des bonnes Eaux du Nord.

96) Deux précautions valent mieux qu’une.

Surtout quand on porte, comme à droite, le maillot du Galibier.

97) Puis sortie d’Aire sur la Lys via cette rue pavée du centre historique de la cité.

98) Avec la recommandation répétée d’Antar :

« N’oublie pas de faire savoir au collègue biker « Tophe » que j’étais sur Lille-Hardelot ».

99) C’est parti pour une série de six grandes ascensions.

La première étant celle de la côte des Hauts Prés (183m) :

4km avec une moyenne de 4%.

100) C n’est jamais une simple formalité mais cette première victoire a quelque chose de facile.

101) Ensuite il n’est pas toujours facile de se repérer entre les vallées qui se succèdent.

102) Dont celle-ci où s’engouffrent les CycloTouristes d’Antoing.

103) Et celle-là, mais peut-être la même un peu plus loin, engoncée dans un océan de verdure avec les cyclos de Neuville en Ferrain.

104) Un virage annonce souvent un changement de rive ou de vallée.

A l’allure de l’éclair pour les maillots orange.

105) Dans ce virage se fait rattraper et doubler, par les cyclos d'Equihem Plage, un jeune pédaleur dont l’application a retenu notre attention.

On le reverra plus loin.

106) Pour l’heure c’est l’expérimenté Jacques Steenkiste, de Bailleul, qui s’attaque aux 7% sur 1,4 km du Mont Roblin (177m).

107) Dans les groupes il devient difficile de tenir les bonnes roues :

« En montagne, ne cherche pas à doubler un plus rapide » disait l'autre.

108) Après quoi on économise ses forces sur le plateau sommital où s'épanouissent les épis d’escourgeon.

109) L’optimisme consiste à considérer que tout versant montant aura son suivant descendant.

110) Philosophie que maîtrise notre jeune pédaleur qui continue, seul mais sans désemparer, son chemin.

Sur un vélo plus âgé que lui puisque de la défunte marque des Cycles Leleu évoquée plus avant.

111) La voilà qui s’annonce, la descente, car il faut lire le graphique … de gauche à droite.

112) On se félicite donc de l’aborder dans ce sens, d’est en ouest, car 10% ce n’est pas rien.

113) La plongée qui s’annonce est sous la tutelle de la société GDF-SUEZ sous l’appellation de « Parc éolien de la Haute Lys ».

114) Ceux qui considèrent que ces éoliennes gâchent le paysage se concentrent sur le tarmac défilant à vive allure sous leurs roues.

115) On arrive rapidement au pont qui permet de franchir la Lys, encore balbutiante, à Dennebroeucq.

116) Sous le pont, les truites de la Lys doivent avoir le sentiment que les cyclos roulent en cage, non ?

117) A l’entrée de Dennebroeucq, la circulation des vélos et des voitures d’accompagnement crée un mini-bouchon.

L’occasion de remarquer les panneaux annonçant Lille-Hardelot dans chaque village traversé.

Ainsi les riverains étaient prévenus de l’affluence.

118) Au village suivant d’Audincthun tout est tranquille aux alentours de l’église.

L’Esprit de la Pentecôte est passé !

119) La montée suivante n’est pas piquée des vers.

Mais pas de quoi effrayer les Dragons Audax Mons.

120) Tout juste le relief met-il à l’épreuve la solidarité de leur groupe.

Ils sont venus à Lille et repartiront d’Hardelot en car affrété par eux.

121) Le ravitaillement de Fauquembergues se répartit entre deux espaces proches :

la place du village où l’on accueille en musique et le collège Monsigni.

122) Sur la place se tient le stand des attractions touristiques du Canton de Fauquembergues.

123) Le ravitaillement traditionnel est renforcé par la distribution de sandwiches au jambon et/ou fromage préparés sur place.

124) Pour la boisson, le mélange est toujours incertain mais l’eau, en bouteilles, est bien fraîche.

125) Les poubelles, géantes, ont le mérite d’exister mais débordent lamentablement.

A cette heure-ci les cyclos qui arrivent ne sont pas les premiers venus.

126) Pas de quoi perturber le temps de récupération que l’on s’accorde …

car le plus dur reste à venir.

127) Sur un terrain que connaissent bien les cyclos de la Petite Reine Boulonnaise.

128) Pas de quoi épater les Dragons Audax Mons qui jureraient que tout cela ne vaut pas leurs ravitaillements de Mons-Chimay-Mons.

Surtout par rapport à leurs prix de 2 à 5€ !

129) L’ambiance est également festive sur l’espace du collège voisin.

D’une part parce que les cyclos verts et cyclotes roses de Dainville y font une entrée très colorée.

130) D’autre part parce que les plus insensibles Dragons se laissent gagner par les airs et danses de musique country.

En attendant la prochaine dnse du Doudou montois.

131) En guise de compliment pour la prestation du groupe, cette photo souvenir…

132) Sans oublier la dégustation, sur pain de mie, d’un pâté local préparé avec entrain.

133) Et assorti d’un échantillon d’une bière toute aussi locale.

134) Sans compter les enfants qui cherchaient à se rendre utiles en proposant de remplir les bidons.

135) Sincèrement, il fallait être pressé et/ou ne pas faire le tour des lieux pour ne pas apprécier le ravitaillement de Fauquembergues.

136a) Sébastien Cremers, le fils de Jean Claude en effet, sort la carte pour commenter la suite du programme:

"Ce sera tranquille jusqu’à Hucqueliers".

136b) Et cela commence agréablement avec le passage devant le moulin à eau de Renty, joliment restauré et en mouvement.

137) Les pédaleurs se retrouvent alors dans une vallée encaissée avec une route protégée pour éviter le contrebas.

138) Dans les parages le décor flatte la vue et accroit le plaisir de pédaler.

Il convient d’en profiter.

139) L’arrêt à Hucqueliers est presque une surprise car à moins de 20 bornes du précédent ravitaillement.

140) Pour ceux qui en ont soupé des biscuits et autres fruits, la solution peut-être de s’installer chez Annie.

Sans doute parce que, finalement, rien ne vaut une bonne pinte !

141) Mais si l’appétit est encore bon, pourquoi se priver ?

142) On ne dirait pas que 2 à 3000 cyclos sont déjà passés par là !

143) Après quoi il faut tout reprendre son petit vélo, un Brompton en l’occurrence, et quitter Hucqueliers.

144) On n’en fera pas une montagne, mais la Côte de l’Eglise du km110 fait mal aux jambes.

145) L’itinéraire indique 1 petit km à 5% pour monter à 138m.

Mais les premiers hectomètres étaient très pentus.

146) C’est en criant d’ardeur ou de souffrance que les cyclos d’Halluin y forçèrent le passage.

147) Puis méfiez-vous des eaux vives de la rivière traversant le village de Beussent.