53) On l’a compris, la célèbre Trouée d’Arenberg n’est pas chaotique pour tout le monde.

En tous cas, pas pour les bikers se tenant sur la piste en cendrée latérale.

Surtout que celle-ci est bien sèche.

54) Cette « Tranchée » reste mythique avec sa longue ligne droite coupant la Forêt de Raismes-Saint-Amand.

55) A la sortie on notera que l’appellation de la légendaire « Trouée » ou « Tranchée » est, officiellement, « Drève des Boules d’Hérin. ».

Vive donc la légende !

56) Après quoi s’envole … la bikeuse que l’on côtoie sans vergogne.

57) Et s’enfonce dans une verdure totale le défilé des bikers.

Une image qui justifie le succès du Vtt, non ?

58) Comment est-il possible de se porter ainsi à la hauteur des plus vaillants pédaleurs ?

Un indice sur la photo peut mettre la puce à l’oreille!

59) Surtout si le cadrage laisse à désirer en suggèrant une route pavée descendante !

60) Retour à la normale avec un croisement cycliste à l’entrée de Marchiennes.

Le chemin des bikers croise celui des routiers en ce dimanche de très beau temps.

Et même dépourvu de vent !

61) Arrêt des vttistes au Dojo de Marchiennes, rue de l’Ange Gardien, km28.

62) Assisté de Jacques Montagne, à gauche, le VCRx Renaud Wojtyziak est responsable de ce premier poste de contrôle-ravitaillement du Raid.

Le beau temps permet de rester dehors.

63) On n’y coupe pas :

la première démarche à entreprendre est de solliciter le cachet du pointage.

64) Puis c’est l’embarras du choix pour le ravitaillement en vivres, sur une table de grande largeur.

65) Petit tour au stand Etixx pour un bon coup énergétique.

66) Le temps d'une acalmie, pose d’une partie de l’équipe de service, bien gantée.

67) De son côté, Michel Laebens, vélociste Vélo Shop de Lannoy, règle un problème de selle sur un vélo « single speed » des Mordus de Wiers.

Lesquels participent en tenue de champions belges !

68) Le raid ne faisant que commencer, il convient de ne pas s’attarder.

69) Ce n’est pas la route que reprennent les bikers, mais l’un des nombreux chemins de terre reliant les secteurs pavés de l’Enfer du Nord.

C’est tout l’art de tracer un parcours en ligne de 125 km !

70) L’endroit est pittoresque et facile d’accès pour quelques photographes motorisés bien postés.

71) Lesquels sont tout de même empêchés de suivre les bikers sur un chemin herbeux entre haie vive et champ labouré !

72) Moins vert et plus roulant, le chemin suivant ferait fuir tout motorisé.

73) A l’exception d’un seul, à savoir le quad d’André Irlès, sollicité par l’organisation.

Chargé de transporter votre serviteur, cet André là n’oublie pas de faire tourner sa « Go-Pro » perso.

74) Les arrêts du quad permettent de voir défiler les bikers dans des endroits choisis.

Ainsi cette jeunesse lancée avec ardeur sur ce Raid d’Enfer vert.

75) Car on est bel et bien plongé dans une verdure qui prend l’allure de l’envers … de l’Enfer.

76) Au risque de s’y perdre ?

Car bien malin serait celui qui pourrait dire où il se trouve à cet endroit !

77) En revanche, un peu plus loin, les Bikers de l’A.O. Sallaumines savent qu’ils sont, au bord de la route, occupés à réparer une infernale crevaison!

78) Retour à la civilisation motorisée avec l’annonce faite aux cyclistes d’une priorité automobile.

79) Alors prudence avant de traverser la route des autos, quand c’est aux autos de passer !

80) Les pédaleurs du Raid retrouvent vite leurs droits et leur décor.

Ici, de dos …

81) … comme là, de face sur un chemin de terre qu’on dirait aplani (et séché !) pour eux.

82) Inévitables portions routières de liaison qui permettent de se regrouper.

Et même de se tirer le portrait à un moment de moindre grimace.

83) Occasion aussi de soutenir l’allure pour tester toutes les possibilités du Fat Bike bleu d’Aloÿs.

84) Le clocher carré de l’église du village se devine au bout du secteur pavé de Bersée.

85) En course c’est l’un des secteurs les plus « piégeux », notamment au niveau de ses virages en « S ».

86) Il ne suffit pas de rappeler qu’il convient se tenir (à vive allure !) sur le haut du pavé … pour que cela soit facile à faire !

87) Au chemin de terre suivant, le risque est de se planter … dans un champ de patates !

88) Des patates de la Pévèle qui sont, ma foi, fort avancées, puisque le feuillage est déjà sorti de terre.

89) Allez, encore une tranche de pleine verdure pour combler l’appétit des bikers.

90) Puis, à l’approche d’Attiches après le contournement de Mons en Pévèle, retour à la route avec les BCJ du Tournaisis.

91) Arrêt devant la Salle des Fêtes d’Attiches où les Roubaisiens ont installé leur ravitaillement avec la bénédiction de Monsieur le Maire.

92) Assisté de Philippe Monpeurt, à gauche, Jacky Rayne est le responsable du lieu qui arrive à point nommé, au km69.

93) Il rassure certains inquiets :

« A Attiches, vous avez dépassé la moitié du parcours ! »

94) Alors, vite, se ressaisir et ne pas négliger le pointage du contrôle.

95) Puis l’abondance de vivres roubaisiennes dont on devient très friands.

96) Sans oublier la menthe à l’eau car il n’y a pas que l’Etixx dans la vie du pédaleur.

97) Supplément, préparé par André Vermersch et son équipe, sous la forme d’un sandwich au fromage.

Beaucoup de bikers le prendront comme repas du midi, même si tout le monde est en avance cette année.

98) Alors on déguste, entre bikers d'Hermies, avant de filer pour remonter vers Roubaix via Bouvines.

99) La terrasse d’Attiches est bien tentante mais il faut reprendre les machines.

100) Et quelle machine pour votre serviteur … qui avoue tout.

Un grand merci au pilote André Irlès !

Son quad fut comme un coussin pour mon dos et comme un massage … pour mes jambes !

101) Reprenant des chemins d’un autre âge ( ?) les bikers ne se lassent pas d’un parcours plus beau que technique.

102) La variété du parcours fait passer rapidement de la terre à la pierre pour enchanter les Mordus.

103) Puis retour à la terre recouvrant la pierre.

Le Fat Bike, et Aloÿs aussi, est particulièrement à l’aise sur ce type de terrain.

104) Avant que les Renards ne désertent les « sables » pour se cacher dans les hautes herbes.

105) Avec les salutations de ceux qui pédalent dans la verdure.

106) Dans les Enfers du Nord de légende, il y a aussi l’infernal secteur pavé dit du Pont Thibaut.

107) Nos bikers du Raid Paris-Roubaix Vtt passent cela sans coup férir cette année.

108) Au point même de parvenir à y rouler encore en peloton.

En attendant l’usure kilométrique.

109) L’approche de Templeuve rappelle que l’on se rapproche du final légendaire de l’Enfer du Nord.

110) Mais non sans éprouver auparavant l’atrocité du secteur du Moulin de Vertain.

111) En fait la pose d’un (affreux ?) pavé, aussi géant que plastic, fait office d’attrait touristique.

112) Alors, comme Hervé Limage et son copain BCJ, on y pause sous le prétexte d’une pose !

113) Puis, c’est la descente sur pavés défoncés qui a pour décor le dit Moulin de Vertain.