46) Mais il faut commencer par surmonter les obstacles du parcours.

En défaire les lacets, donc!

47) Alors, dans l’adversité, un petit coup de main fait le plus grand bien.

48) Surtout qu’à la sortie de Schorisse, la Heirwegstraat s’annonce avec 1300m dont un maximum à 15%.

49) Dans ces conditions, il faut prendre son courage aux cocottes du guidon.

50) Ou alors s’arc-bouter sur la machine.

Au prix d’une belle grimace parfois.

Ses fans reconnaîtront Eric Gamblin, de Villers Outreaux près de Cambrai. Il a bouclé le 100 km de la Davitamon ... à 29km/h et est enchanté par les grandes organisations belges!

51) Mais aussi avec un large sourire quand on voit les choses autrement :

« Que c’est beau par ici ! », pensait-elle.

52) La renommée des Ardennes Flamandes n’est pas surfaite.

Il suffit de suivre les panneaux hexagonaux de la Vlamse Ardennen Route … pourtant d »abord placés pour les autos.

53) Toujours est-il que pour ceux de Boekhoute ou d’ailleurs le sommet est toujours le bien venu.

54) Sur les hauteurs de Flobecq nouveau choix de distances 145 et 200 à gauche.

A droite pour les 80 et 100 km.

55) Cette route à droite, puis à gauche, évite de descendre directement sur Renaix et s’égare au pays des Sorcières d’Ellezelles.

56) D’où ce passage bucolique dans le Pays des Collines de la Wallonie Picarde (WaPi).

Sans excès de relief car le traceur de la Davitamon Classic n’a pas cherché la difficulté à tout prix.

57) En périphérie de Renaix, un tapis ménage les chaussures de ceux qui accédent à la zone de ravitaillement qui est aussi une zone de services.

58) Dépannage des machines avec ici le réglage, vite fait, du dérailleur.

59) Les bénévoles de la Croix Rouge (EHBO, en Flandre) sont prêts pour un secours éventuel.

Pour l’instant tout va bien et c’est heureux.

60) Un peu plus inattendu, le service d’une bonne eau, qui n’est pas celle du robinet, servie par Farys.be.

Boisson par excellence …

61) Le service de vestiaire mobile n’a pas eu l’air de remporter un grand succès. Faut dire qu’en ce jour d’avril (12-15°)… les cyclos n’ont pas souhaité se découvrir … d’un fil !

62). Présence marquée des biscuits Lotus qui vont du Speculoos à la Madeleine en passant par la Frangipane.

63) Puis viennent les tables de ravitaillement avec la disposition et l’abondance habituelles des Amis du Vélo de Nazareth.

Ici dans le hangar de la « House of Music » dans le zoning de Renaix.

64) Sans oublier les fruits qui apportent leur ration de fraîcheur vitaminée.

65) On peut aussi se gaver d’Etixx, au gobelet ou au bidon.

Dépêchez-vous d’aimer le produit de cette marque car, si cela continue, on n’en trouvera plus d’autres !

66) Omni-présence des poubelles en dur réparties sur tout l’espace.

Avec là encore un bénévole préposé au contrôle du tri.

Les gobelets plastics n’ont rien à faire avec les déchets des fruits !

67) L’excellence de la Davitamon se traduit même dans l’art de la photographe officielle.

A l’affût d’une scène originale, l'artiste organise son cadrage :

« Tout le monde me regarde et me fait un grand sourire ! »

68) Mieux encore avec mise en scène :

le groupe est invité à jouer les assoiffés qui se jettent sur l’Etixx.

69) En récompense de quoi, la photo des MEVACO du WTC De Flandriens sera vraiment sublime :

Du grand art, avec le sourire enjoué en prime !

70) Toutes ces bonnes choses ne doivent pas faire oublier de reprendre la route.

Surtout que la suite du parcours vaudra le déplacement.

71) Quitter Renaix est d’autant plus laborieux qu’une méchante crevaison bloque l’équipe au pied du mur.

72) Pas vu le panneau qui aurait dû annoncer les 1000m du Canarieberg conduisant vers le Musiekbos ...

73) Mais bien ressenti le 17% maximum qui donne tout son charme à l’escalade conduisant sur les hauteurs de Renaix.

74) Ici pas de doux gazouillis du chant de canari mais un violent tonnerre de « Godverdomme » !

Et cela alors même qu’on porte fièrement le maillot aux couleurs nationales !

75) Moment de (bref) répit avec les hêtres nouvellement parés de vert.

C’est la magie du Musiekbos qui conduit alors … à Louise-Marie, le patelin suivant.

76) Un détour par Nukerke permet d’escalader la Fontainestraat avant de revenir au sommet du Kruisberg.

Soit aux feux réglementant la circulation de la route Renaix-Audenarde.

77) Et à quoi pense-t-on quand le feu oblige à marquer l’arrêt ?

A boire un petit coup d’Etixx en bidon, pardi !

78) Redescendre sur Renaix c’était se contraindre à bien vite remonter la pente.

Celle de Russeignies, avec 1500m à 8%, en l’occurrence.

79) On peut toujours chercher à s’émouvoir avec le décor forestier …

80) La pente y est aussi raide que le sommet bienvenu !

81) Un sommet où la ligne transversale est agrémentée de plusieurs « LY ».

Soit le fléchage de la Patricia qui, sur le 120 km au départ de Lys les Lannoy passera aussi par là le lendemain.

82) La route du retour oblige à repasser l’Escaut.

Ce qui est fait via la grande route, avec le pont ad hoc, Berchem-Kerkove.

83) Les heureux cyclistes ont l’avantage de se retrouver sur le tranquille chemin de halage longeant le fleuve.

84) Jusqu’au moment où le fléchage, renforcé par la présence d’une signaleuse, invite à tourner à gauche pour suivre la voie « Stybar ».

85) Pour ménager la susceptibilité des routiers un tapis a même été déroulé pour cette sortie de piste.

86) Sur 50m, les routiers se retrouvent sur un terrain de cyclo-cross.

D’où la référence à Stybar l’ancien champion du monde de la spécialité.

L’appellation pourrait bien n’être que provisoire car en 2013 le passage était dédié à Sven Nys, autre champion adulé … mais sur le déclin !

87) Pour le 100 km, qui est ici rattrapé par le 145 et le 200 km, la dernière grimpette notable sera celle dite de Kwaden Bulk.

88) Soit 900 m avec un maximum de 7% traversant le village escarpé de Gijzelbrechtegem.

Pas facile à prononcer mais le décor est superbe.

89) Et pas facile à grimper non plus, surtout en fin de parcours dans un « pays » pas si plat qu’on le dit.

90) Puis la campagne, très ouverte, retrouve une grande tranquillité.

91) Mais la Davitamon ne serait pas digne du label « classic » sans un ultime poste de ravitaillement.

Sur la place du village d’Ooike, cette fois.